
Choix des soins de visage : comment éviter les erreurs fréquentes ?
par Salima Bachar
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C’est fou comme c’est censé être simple. Une crème, un nettoyant, un masque, et hop, peau de bébé. Sauf qu’en vrai, c’est rarement aussi net. Texture trop riche, parfum qui pique le nez, boutons au réveil… et le doute s’installe.
Pourquoi ça marche pas ? Pourquoi sur moi, c’est non ? On a toutes vécu ça, non ? Ce soin qui sent bon, qui promet monts et merveilles… et qui laisse la peau comme un vieux parchemin.
Tiens, ça me fait penser à cette crème bleue fluo que tout le monde adorait. Sur moi ? Un carnage. Comme si ma peau criait : “je veux de l’avoine, pas du silicone !”
Et si on reprenait tout à zéro ?
Trop de produits, trop vite : la tentation du layering
Vous avez déjà compté le nombre de produits sur le rebord de votre lavabo ? Sérum, essence, tonique, crème, huile, contour des yeux, exfoliant, SPF… (ça fatigue rien que de lire). Et pourtant, on se dit : il en faut pour chaque zone, chaque moment, chaque humeur.
Mais votre peau, elle, elle n’a pas signé pour être un terrain d’expérimentation. Elle a besoin de clarté. D’écoute. De respirer aussi, parfois.
Erreur fréquente n°1 : accumuler les soins comme on collectionne les tasses. Résultat ? Irritations, pores bouchés, teint terne… et un portefeuille qui pleure doucement.
Le bon réflexe ? Écouter les signaux. Une peau qui tiraille ? On ralentit. Des boutons qui débarquent ? On allège.
Et là, un seul bon soin bien formulé vaut mieux que sept inutiles. Un peu comme un pain au chocolat bien beurré, plutôt que dix industriels.
Penser qu’on a une “peau grasse” (alors qu’elle crie juste soif)
C’est le grand malentendu. Brillance sur le front ? Peau grasse. Petit bouton de stress ? Peau acnéique.
On colle une étiquette. Et on dégaine les produits décapants, les lotions alcoolisées, les gommages façon papier de verre.
Sauf que bien souvent, ce gras apparent, c’est une alerte. Votre peau panique. Elle produit du sébum pour se défendre. Pourquoi ? Parce qu’on l’assèche. Parce qu’on l’agresse.
Alors elle se défend. Elle surproduit. Et là, c’est la spirale. C’est un peu comme si vous arrêtiez de boire pour ne pas transpirer. Oui, c’est absurde. Et pourtant, on le fait avec notre peau.
La clé ? Rééquilibrer. Pas “matifier” à tout prix. Nourrir sans étouffer. Hydrater sans graisser.
Chez La Maison des Sultans, il y a justement un savon soin à la figue de barbarie et un autre au lait de chèvre. Léger, doux, hydratant… mais sans effet boule à facettes. Un peu comme un thé vert glacé en plein été. Subtil, rafraîchissant, juste ce qu’il faut.
Suivre les tendances TikTok au lieu de votre ressenti
Masque à la cannelle, dentifrice sur les boutons, glaçons sur le visage… Chaque jour, une nouvelle astuce miracle. Et souvent, un joli filtre pour cacher les dégâts.
Le problème ? Votre peau, elle, ne suit pas les hashtags. Elle a son rythme. Son climat. Ses petits caprices aussi.
Ce qui fonctionne pour Lila, 19 ans, en Californie ? Sur vous, 35 ans et deux enfants en bas âge, c’est une autre histoire.
Ce qui est vraiment sensé, c’est de revenir à vous. Votre sensation au réveil. La texture que votre peau réclame. Le parfum qui vous fait du bien.
Un soin visage, ça se choisit comme un vêtement en lin : on le sent, on le touche, on sait s’il est fait pour nous.
Ignorer la saison (et la météo intérieure)
L’hiver, on sent que ça tiraille. L’air sec, les chauffages à fond, le nez qui pèle…
Et pourtant, on garde les mêmes soins qu’en juillet. Erreur classique. Et totalement évitable.
Votre peau, elle vit les saisons. Elle a ses hivers, ses printemps, ses petits automnes d’humeur aussi.
Ce qui veut dire : un lait doux en hiver, une gelée légère en été. Une huile fine en automne, un masque cocon quand le vent souffle.
Chez La Maison des Sultans, il y a cette huile à l’huile d’argan… En hiver, elle sent les vacances. En été, elle sublime sans étouffer.
On dirait presque une robe satinée posée sur la peau.
Oublier que la peau, c’est un tout
On se focalise souvent sur le visage. Mais la nuque ? Le décolleté ? Le haut du dos ?
Et surtout… ce qu’on mange, ce qu’on respire, ce qu’on vit. Un soin ne fait pas tout. Il accompagne. Il soutient.
Un bon savon saponifié à froid, un gant doux, un massage du soir… Tout ça compte. Tout ça s’inscrit dans une routine qui fait sens.
Et si on s’offrait (de temps en temps) une vraie pause sensorielle ? Pas un rituel chronométré, non. Un moment. Une odeur. Une musique douce. Peut-être même un chant d’oiseau par la fenêtre.
Ne pas tester avant d’adopter
La texture vous plaît ? L’odeur aussi ? C’est tentant. On l’achète direct.
Mais la peau, elle, a besoin d’un temps d’adaptation. Elle veut savoir. Observer. Sentir.
C’est comme une nouvelle relation : on n’emménage pas dès le premier café.
Conseil de Sultane : testez d’abord sur une petite zone. Regardez, sentez, attendez deux jours.
Et si ça vous va ? Là, oui. Vous pouvez inviter le soin à dormir chez vous.
Confondre “naturel” avec “forcément bon”
On lit “100 % naturel”, et on pense “parfait pour moi”. Mais une ortie, c’est naturel. Un piment aussi.
Certaines huiles essentielles peuvent irriter. Certaines plantes ne conviennent pas à tous les types de peau.
Le naturel, c’est comme le vin : tout est dans la juste mesure. Et dans la qualité de l’extraction, du mélange, de la conservation.
Chez La Maison des Sultans, les soins sentent bon la nature, oui… Mais une nature équilibrée, respectueuse, bien pensée. Pas une forêt sauvage qui pique les yeux.
Le piège du “tout pour les rides”
Arrivées à 30 ans, on nous assène ce mot. Anti-âge. Fermeté. Lifting. Collagène.
Comme si la peau devait s’excuser de vivre.
Mais et si on changeait de regard ? Et si, au lieu de “lutter”, on accompagnait cette peau qui évolue ? Avec tendresse. Avec soin. Avec conscience.
Pas besoin de tout raffermir. Parfois, une crème qui nourrit avec douceur suffit. Un soin qui vous fait vous dire, devant le miroir : “Oui, c’est moi. Et je me trouve jolie.”
Finalement, comment bien choisir son soin visage ?
Connaître sa peau, mais pas de façon figée. Observer les changements. Tester avec patience, et ne pas céder à l’emballage doré. Sentir les textures, les parfums… se fier à son corps, pas à l’étiquette. Aller vers des compositions claires, mais pas extrêmes. Varier selon les saisons, comme on change de parfum. Et surtout… choisir un soin qui vous donne envie de vous toucher le visage. Oui, juste comme ça.
Tiens, en parlant de ça… Le savon à la rose de Damas de La Maison des Sultans. Vous le connaissez ? Il mousse juste ce qu’il faut. Il sent l’enfance et les jardins orientaux. Et il fait du démaquillage un vrai moment. Pas une corvée.
On vous avait prévenu : ici, on parle vrai. Pas de discours figé. Juste des choix sincères, sensés, et sensoriels.
À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com