Abaya fille: où la trouver et comment la choisir?
par Salima Bachar
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C’est quoi exactement, une abaya pour fille ?
Alors, l’abaya, c’est cette robe longue, fluide, souvent noire mais pas toujours, qu’on voit souvent dans les pays du Golfe, et qui a trouvé sa place dans plein d'autres cultures. Pour les petites filles, c’est une version plus courte, plus souple parfois, avec des détails mignons, des broderies, parfois même un soupçon de brillance.
Mais ce n’est pas un simple déguisement. C’est une pièce chargée de sens. Une abaya, c’est une façon de marquer une appartenance, une pudeur, un lien avec la tradition – sans jamais renier la légèreté de l’enfance.
Et c’est là que réside tout l’équilibre à trouver.
Est-ce qu’on peut vraiment parler de style pour une abaya enfant ?
Mais bien sûr ! L’époque des abayas toutes identiques est loin derrière. Aujourd’hui, les créateurs rivalisent d’imagination. Une abaya fille, ça peut être noir profond comme une nuit sans lune, ou sable chaud comme un après-midi de juillet.
On trouve des manches papillon, des finitions dorées, des coutures invisibles, des zips discrets. Certaines sont cintrées, d’autres super amples. Les plus tendance ? Celles avec capuche douce et petits boutons nacrés.
Bref, oui, on peut parler de style, et même de personnalité textile.
Où acheter une belle abaya fille sans se ruiner ?
Ah, la fameuse question. Bonne nouvelle : il y a de plus en plus d’options ! En ligne, les choix explosent. Voici quelques pistes concrètes (et testées par beaucoup de mamans) :
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des sites comme Modanisa, Sabrine Collection ou Inayah proposent souvent une section “kids”. Les prix ? De 25 à 60 euros selon la qualité.
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Boutiques musulmanes locales : ne pas négliger les petites boutiques dans les quartiers spécialisés. Il y a souvent des pépites. On y trouve des abayas cousues avec soin, avec un tissu plus dense, plus durable.
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Sur les marchés pendant le Ramadan : il y a parfois des stands temporaires avec des créations artisanales. À sentir entre les doigts.
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Vinted ou Leboncoin : pour les petits budgets ou les adeptes de la seconde main, c’est une piste très pertinente. Certaines abayas ont été portées deux fois à peine. Et ça évite la surconsommation.
Un conseil ? Toujours regarder les avis clients avant d’acheter en ligne. Et bien vérifier les tailles, car les coupes varient énormément d’une marque à l’autre.
Quelle matière privilégier ?
Alors là, pas de mystère : le tissu fait toute la différence. Une abaya qui gratte ou qui colle à la peau, c’est non. Même si elle est jolie.
Pour l’été, on cherche du coton léger, du lin mélangé ou de la mousseline opaque. Pour l’hiver ? Un tissu plus épais, type polyester doublé ou jersey lourd. Le satin ? Très beau mais à réserver aux occasions. Il glisse, il brille, mais il n’est pas très pratique au quotidien.
Le vrai luxe ? Une abaya qui tombe bien, sans électriser les cheveux ni coller aux collants. Une abaya qui respire.
Peut-on la personnaliser un peu ?
Et pourquoi pas ? Une broderie avec le prénom, une bordure colorée, une ceinture fine, une poche discrète cousue main par une mamie fière… Ça donne tout de suite une autre aura à la pièce.
C’est un vêtement qui peut devenir presque symbolique. Offrir une abaya personnalisée pour l’Aïd, c’est comme offrir une cape de princesse qui aurait du sens. Ce petit plus, ce petit détail, il change tout.
Et côté couleurs, on reste sur le noir ?
Pas forcément. Le noir, c’est élégant, indémodable, mais pour une enfant ? On peut aussi s’amuser. Un beige vanille, un rose thé, un bleu ciel très doux… Il existe des abayas pastel à tomber. Certaines mamans choisissent même un modèle mère-fille assorti. Oui, comme des robes complices.
C’est beau à voir. Et ça crée un lien de plus, subtil mais fort.
Faut-il une abaya spéciale pour les grandes occasions ?
Oui, et c’est même un petit plaisir. Pour l’Aïd, pour un mariage, ou pour une fête familiale, on peut sortir le grand jeu. Tissu satiné, manches perlées, ceinture brodée… Il y a des modèles magnifiques, parfois cousus à la main.
C’est comme une robe de princesse version pudique. Une abaya de lumière.
Comment laver une abaya pour enfant ?
On évite le tambour qui tourne à 1200 tours. La plupart des abayas passent en lavage délicat à 30°C. Toujours sur l’envers, toujours sans adoucissant agressif. Et surtout ? Pas de sèche-linge, ça casse la fluidité.
Certaines abayas se repassent à température douce, d’autres non. Le tissu vous le dira. À l’œil, au toucher. C’est lui qui commande.
Est-ce que c’est un bon cadeau ?
Mais carrément. Une abaya, ça dit : “Je t’ai regardée, j’ai pensé à toi, j’ai choisi ça pour toi.” Ce n’est pas impersonnel. Ce n’est pas une carte cadeau. C’est un tissu qui dit quelque chose.
Et souvent, les enfants sentent ça. Elles aiment qu’on prenne soin de leur monde à elles. Qu’on leur offre un vêtement à leur taille, mais aussi à leur cœur.
À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com