Comment savoir si une personne nous est destinée islam?

Comment savoir si une personne nous est destinée islam?

par Salima Bachar

En Islam, croire au destin (Qadar) constitue un pilier fondamental de la foi. Le Qadar fait référence à la connaissance absolue d'Allah concernant tous les événements, qu'ils soient passés, présents ou futurs. Il englobe la prédestination divine, où tout ce qui se passe a déjà été écrit par Allah dans le Lauh al-Mahfouz (Tablette préservée). Mektoub, en revanche, est souvent utilisé de manière plus spécifique pour désigner ce qui est "écrit" pour une personne, en particulier dans le domaine des relations et du mariage. Lorsqu'on se demande si une personne nous est destinée, se tourner vers la sagesse islamique permet de trouver des réponses.

Ecouter son cœur tout en gardant la foi

Pour savoir si une personne vous est destinée, écouter votre cœur tout en gardant la foi en Allah représente la première étape. Le cœur d'un croyant ressent souvent une paix intérieure lorsqu'il est en harmonie avec la volonté d'Allah. Par exemple, sur le forum Yabiladi, une personne s'interrogeait sur le fait de recroiser un ancien prétendant après plusieurs années et se demandait si cela représentait un signe du destin.

Elle se posait la question de savoir si quelqu'un nous est vraiment prédestiné, peu importe les chemins empruntés. Si une tranquillité intérieure se fait sentir dans une telle situation, cela pourrait indiquer que cette relation est positive et en accord avec votre destin.

Toutefois, ne confondez pas émotions passagères avec des signes spirituels. En Islam, un cœur purifié par la foi constitue un précieux guide.

Prier pour demander l'Istikhara

La prière de l'Istikhara constitue un outil puissant pour demander l'aide d'Allah lorsque l'incertitude règne.

Dans l'exemple du forum Yabiladi, un participant a suggéré de faire la prière d'Istikhara avant de prendre une décision importante concernant une relation amoureuse. En récitant cette prière, on demande à Allah de montrer si cette personne est bénéfique dans cette vie et dans l'au-delà.

Après avoir effectué l'Istikhara, prêter attention aux sentiments ou événements qui suivent devient essentiel. Si les choses se déroulent de manière fluide et sans obstacles, cela pourrait être un signe positif. Dans le cas contraire, une réévaluation de la situation s'impose peut-être.

Observer les valeurs et la compatibilité : un alignement spirituel

En Islam, la compatibilité spirituelle et morale joue un rôle important pour une relation saine et durable. La discussion sur Yabiladi a mis en lumière l'importance de vérifier si une personne partage vos valeurs islamiques et votre vision de la vie.

Une personne qui vous rapproche d'Allah, vous encourage dans la pratique religieuse et respecte les enseignements islamiques est plus susceptible d'être celle qui vous est destinée.

Le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) a également recommandé de choisir un partenaire pour sa piété.

FAQ : savoir si une personne vous est destinée en islam

1. est-ce que l'amour à première vue est un signe de destin en islam ?

L'amour à première vue pourrait représenter un signe, mais en Islam, l'accent se porte sur la compatibilité spirituelle et morale. Ne pas se fier uniquement à l'attirance physique s'avère important.

2. comment interpréter les signes après une prière d'istikhara ?

Après l'Istikhara, il faut être attentif aux sentiments de paix ou d'inquiétude, ainsi qu'aux événements qui suivent. Si des obstacles se dressent, cela pourrait être un signe qu'il n'est pas dans votre meilleur intérêt de poursuivre la relation.

3. faut-il consulter ses proches pour savoir si une personne nous est destinée ?

Consulter des proches de confiance, en particulier ceux qui partagent vos valeurs religieuses, s'avère utile car ils peuvent offrir des conseils éclairés et objectifs.

4. et si la personne ne partage pas ma foi ?

En Islam, choisir un partenaire qui partage votre foi reste recommandé. Une différence de croyances pourrait poser des défis importants dans la vie conjugale et spirituelle.

Combien de fois dois-je faire l'istikhara pour être sûr ?

Il y a ces moments où tout semble flou. Une décision à prendre. Un tournant. Un choix qui gratte l’intérieur du crâne, jour et nuit. Et alors, on fait ce que des générations ont fait avant nous : on s’en remet à Dieu. On fait l’istikhara.

C’est une prière pleine de sens. Une demande de lumière. Une main tendue vers l’invisible. Mais après l’avoir faite… vient souvent le grand silence. Pas de rêve. Pas de signe. Pas de paix soudaine. Et la question qui brûle : dois-je recommencer ?

Une fois suffit… mais le cœur, lui, a besoin d’échos

En théorie, une seule istikhara suffit. C’est une prière sincère. Une intention posée. Une confiance déposée. Si elle est faite dans la présence, dans la foi… elle est entendue. C’est certain.

Mais dans la réalité ? Le cœur humain tremble, hésite, cherche. Alors, certains savants recommandent de la refaire plusieurs fois, surtout si le doute persiste. Pas comme un automatisme. Mais comme une répétition d’amour et de confiance.

Deux fois. Trois fois. Parfois sept. Il n’y a pas de chiffre gravé dans le marbre. Le Prophète (saws) n’a pas fixé de nombre. Il a laissé place à l’intime. À l’authentique.

Pas de rêve hollywoodien… et pourtant des réponses

Beaucoup pensent que l’istikhara va déclencher un rêve ultra-clair. Un feu vert ou un feu rouge. Une pancarte dans le ciel. Mais ce n’est pas toujours le cas. Très souvent, la réponse arrive autrement :

• Une sensation de calme… ou d’inconfort persistant
• Des obstacles soudains… ou des portes qui s’ouvrent
• Un cœur qui s’éclaire… ou qui se serre

Ce sont des signes subtils, parfois minuscules. Ils n’ont rien de spectaculaire. Mais ils parlent. Doucement.

Et si on n’entend rien ? Si on ne ressent rien ? Ce n’est pas forcément un “non”. C’est peut-être juste une patience à pratiquer. Un délai. Un appel à écouter mieux.

Refaire l’istikhara… ou refaire confiance ?

Il arrive aussi qu’on ne sache pas si la prière a “marché”. Si on l’a faite “comme il faut”. Et ça, ça peut ronger.

Mais là encore, l’islam est doux. Il ne juge pas la forme. Il regarde l’intention. Si elle était sincère, pleine de tawakkul (confiance), alors même imparfaite, elle est acceptée.

Alors oui, on peut refaire l’istikhara. Mais pas pour forcer un résultat. Pas pour “gratter un rêve”. Plutôt pour remettre le cœur en paix, pour nourrir la reliance. Comme on revient vers quelqu’un qu’on aime. Encore. Et encore.

L’istikhara n’est pas une baguette magique

C’est dur à entendre, mais nécessaire : l’istikhara n’efface pas la difficulté du choix. Elle guide. Elle oriente. Mais elle ne supprime pas la douleur d’un “non”. Ni le vertige d’un “oui”.

Il y aura toujours une part d’inconnu. C’est normal. C’est humain. C’est voulu. La sagesse divine, elle, voit plus loin que notre logique. Alors parfois, la réponse ne fait sens que plus tard.

Alors, combien de fois faire l’istikhara ? Une fois… ou autant de fois que le cœur en a besoin. Ce n’est pas un compteur à valider. C’est un lien à nourrir. Une confiance à poser.

Et quand la paix vient — même discrète, même fragile — alors peut-être que la réponse est déjà là. Pas dans un rêve. Mais dans ce petit apaisement au fond du ventre. Celui qui dit : avance. Tu n’es pas seul.

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