
Découvrez les 10 secrets de beauté des Algériennes
par Salima Bachar
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Les Algériennes ont cette beauté naturelle et intemporelle, un éclat qui semble être le reflet de leurs traditions riches et de leur lien avec la nature. Mais quels sont leurs secrets ? De l’huile d’argan aux rituels du hammam, les femmes algériennes utilisent des méthodes simples mais efficaces pour prendre soin de leur peau et de leurs cheveux. Vous voulez découvrir ces astuces précieuses ? Dans cet article, je vous invite à plonger dans l’univers des 10 secrets de beauté des Algériennes pour révéler, vous aussi, une beauté naturelle et éclatante.
Percez les secrets de beauté à l'Algérienne
les soins au hammam d'Alger
- Le hammam, particulièrement réputé à Alger, est un lieu essentiel pour les rituels de beauté algériens.
- Des hammams comme Hammam El-Bacha offrent un rituel complet comprenant bain de vapeur, gommage au savon noir et massage.
- Ce rituel aide à purifier la peau et à stimuler la circulation sanguine.
l'utilisation de l'huile d'argan dans les Aurès
- Les montagnes des Aurès, dans l'est de l'Algérie, sont connues pour la qualité de leur huile d'argan.
- Utilisée pour ses vertus hydratantes et réparatrices, elle est appliquée sur la peau et les cheveux pour les nourrir et les fortifier.
le khôl traditionnel de Tlemcen
- Tlemcen, ville historique et culturelle, est aussi célèbre pour son khôl traditionnel.
- Fabriqué artisanalement, le khôl est utilisé non seulement comme cosmétique pour intensifier le regard, mais aussi pour ses propriétés protectrices des yeux contre le soleil et le vent du désert.
Le henné de Biskra
- Biskra, souvent appelée la "porte du désert", est célèbre pour son henné de haute qualité. Utilisé traditionnellement pour les tatouages lors de cérémonies et de fêtes, le henné a également des propriétés bénéfiques pour la peau et les cheveux.
le savon d'olive de Kabylie
- La Kabylie, région montagneuse, est réputée pour ses oliviers et la production d'un savon d'olive de qualité.
- Ce savon, riche en vitamines et antioxydants, est un incontournable des rituels de soins du corps et du visage pour ses propriétés hydratantes et nourrissantes.
l'eau de fleur d'oranger de la vallée du M'Zab
- La vallée du M'Zab, connue pour ses magnifiques palmeraies, produit de l'eau de fleur d'oranger très prisée.
- Utilisée pour tonifier la peau et apaiser l'esprit, elle est intégrée dans de nombreux soins de beauté pour ses vertus relaxantes et son parfum délicat.
l'argile rouge du Sahara
- L'argile rouge, extraite des régions désertiques du Sahara, est très prisée pour ses propriétés nettoyantes et purifiantes.
- Utilisée en masques, elle aide à absorber les impuretés et à donner un teint éclatant.
les soins à l'huile de figue de barbarie à Oran
- Oran, avec sa proximité du désert, est un lieu privilégié pour trouver de l'huile de figue de barbarie.
- Cette huile, riche en vitamine E et en antioxydants, est un élixir de beauté utilisé pour ses vertus anti-âge et hydratantes.
les gommages aux herbes de l'Atlas
- Dans les montagnes de l'Atlas, des herbes et plantes locales sont utilisées pour préparer des gommages naturels.
- Ces mélanges exfoliants, souvent enrichis d'huiles essentielles, aident à revigorer la peau et à stimuler la régénération cellulaire.
les masques au miel et aux amandes des oasis
- Dans les oasis, comme celles de la région de Ghardaïa, le miel et les amandes sont utilisés pour concocter des masques nourrissants.
- Ces ingrédients, riches en nutriments et en acides gras essentiels, contribuent à hydrater et adoucir la peau, tout en lui donnant un éclat naturel.
Ces pratiques témoignent de la richesse des traditions de beauté en Algérie, intégrant des produits naturels et des rituels ancestraux, reflétant la diversité et la richesse culturelle du pays.
FAQ sur les secrets de beauté à l’algérienne
Est-ce que les rituels de beauté algériens sont encore utilisés aujourd’hui ?
Plus que jamais. Beaucoup de femmes algériennes, jeunes ou moins jeunes, continuent de transmettre ces gestes avec fierté. Pas par nostalgie, mais parce qu’ils fonctionnent vraiment. Ces rituels, ce sont des morceaux d’histoire qu’on garde dans sa salle de bain. Entre deux produits modernes, une femme ressort son khôl, son savon d’olive ou son eau de fleur d’oranger… parce qu’il y a là une vérité que les flacons en plastique n’ont pas. Une beauté enracinée, authentique, presque sacrée.
Quelle est la différence entre l’huile d’argan algérienne et celle du Maroc ?
La variété est proche, mais le terroir, les méthodes de récolte et de pression donnent à l’huile algérienne une texture et une intensité propres. Dans les Aurès, l’huile est souvent plus épaisse, plus brute, et elle est parfois pressée à froid de manière artisanale. Elle sent la terre et la patience. Ce n’est pas une huile filtrée à l’extrême. C’est une huile vivante, qui garde son caractère, et qui nourrit la peau avec force. On en met peu, mais elle fait beaucoup.
Peut-on vraiment utiliser le khôl tous les jours sans danger ?
Si c’est un khôl traditionnel bien fabriqué, comme celui de Tlemcen, absolument. Il est souvent composé de galène ou d’antimoine purifié, broyé très finement. Il ne pique pas, n’agresse pas, et au contraire, il protège les yeux de la poussière et du vent, ce qui n’est pas un détail dans les zones arides. Ce khôl-là, on l’applique avec un petit bâtonnet, et chaque geste est un rituel. Ce n’est pas juste du maquillage. C’est une mémoire posée sur le regard.
Pourquoi le henné de Biskra est-il si prisé ?
Parce qu’il est pur, puissant et généreux. À Biskra, la terre est chaude, le climat sec, parfait pour faire pousser un henné d’une qualité rare. Il donne des teintes riches, il tient bien, et surtout… il soigne. Les femmes l’utilisent autant pour colorer que pour purifier. Sur les cheveux, il gaine, fortifie, apaise. Sur la peau, il adoucit et protège. Et le parfum… ce n’est pas une simple poudre. C’est un souvenir d’enfance, un avant-mariage, une fête en préparation.
Le savon d’olive de Kabylie peut-il être utilisé sur le visage ?
Oui, et il est même idéal pour les peaux sèches, sensibles ou réactives. Ce savon n’agresse pas, il nettoie en douceur, tout en nourrissant. Pas de parfum synthétique, pas d’additifs. Il sent bon le propre, la simplicité. On peut même s’en servir comme base pour un masque maison, en l’associant à un peu de miel ou de lait. Et en plus, il dure longtemps. Ce n’est pas juste un produit. C’est un compagnon de salle de bain, fidèle et rassurant.
Que fait réellement l’eau de fleur d’oranger sur la peau ?
Elle tonifie, elle adoucit, et elle apaise surtout. Quand on l’applique le matin, elle réveille la peau en douceur. Et le soir, elle calme les rougeurs et prépare à un sommeil tranquille. Dans la vallée du M’Zab, on la distille comme on transmet un secret. Pas question d’utiliser n’importe quelles fleurs. On sélectionne, on patiente. Et ça se sent. L’odeur n’est pas sucrée. Elle est fraîche, discrète, enveloppante. On a l’impression que la peau respire un peu mieux, et que l’esprit se relâche.
Est-ce que l’argile rouge est trop forte pour les peaux sensibles ?
Pas si on sait l’apprivoiser. L’argile rouge du Sahara est puissante, oui, mais équilibrée. Elle nettoie en profondeur, elle absorbe l’excès de sébum, elle donne un vrai coup d’éclat. Mais il faut bien l’hydrater, la mélanger à de l’eau florale ou du miel. Et ne jamais la laisser sécher complètement sur la peau. En la respectant, elle devient un soin doux mais efficace, capable de réveiller les teints ternes comme aucun sérum chimique.
À quoi ressemblent les gommages aux herbes de l’Atlas ?
À une potion magique ! On y trouve du romarin, de la lavande sauvage, de la menthe, parfois du thym ou de la sauge. Ces plantes, séchées puis moulues, sont mélangées à de l’huile ou à de l’eau tiède. Le mélange gratte juste ce qu’il faut. Il sent la montagne. Il laisse la peau douce comme après un hammam, même à la maison. C’est un soin sensoriel, complet, qui touche autant le corps que l’esprit.
L’huile de figue de barbarie d’Oran est-elle la même qu’en Tunisie ?
Les deux sont excellentes, mais l’environnement influence la plante. À Oran, la chaleur est plus sèche, et cela donne une huile parfois plus concentrée, plus dense, avec une belle couleur dorée. Elle est riche, très riche. On en met deux gouttes, pas plus. Elle lisse, repulpe, protège du vent comme du temps. Et dans la région, c’est un trésor. Une fierté que les femmes utilisent avec soin. Pas comme une crème de luxe, mais comme un remède transmis, presque sacré.
Peut-on vraiment nourrir sa peau avec du miel et des amandes ?
Oui, et le mélange est aussi délicieux qu’efficace. Le miel hydrate, cicatrise, protège. L’amande, elle, adoucit, nourrit, répare. Ce duo venu des oasis donne des masques riches, enveloppants, parfaits pour les peaux qui tirent ou qui s’écaillent. Et puis, il y a l’expérience sensorielle : l’odeur du miel chaud, la douceur de la pâte sur la peau… on a l’impression de s’offrir une pause gourmande, rien que pour soi.
À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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