Est-ce que l'Assomption 2025 est férié?

Est-ce que l'Assomption 2025 est férié?

par Salima Bachar

Chaque année, le 15 août marque la célébration de l'Assomption en France, une fête religieuse importante. Mais est-ce un jour férié pour autant en 2025 ? La réponse est oui, mais avec quelques nuances intéressantes à explorer.

FAQ sur le 15 août : tout comprendre… sans s’ennuyer

Pourquoi le 15 août est-il férié en France ?
Parce que c’est le jour de l’Assomption. Dans la tradition chrétienne, il célèbre la montée de la Vierge Marie au ciel. C’est une fête vieille de plusieurs siècles, inscrite dans le calendrier français… même pour ceux qui ne vont pas à l’église. Un peu comme une vieille chanson qu’on connaît tous, même si on n’a pas retenu les paroles.

Le 15 août, c’est religieux ou laïque ?
À l’origine, c’est clairement religieux. Mais aujourd’hui ? C’est aussi un moment de vacances, de feux d’artifice dans certaines villes, de repas familiaux sous un soleil écrasant (quand il est au rendez-vous). Bref, ça dépend de ce qu’on en fait.

Est-ce que tous les Français ne travaillent pas le 15 août ?
Non, pas tous. Les hôpitaux tournent, les pompiers aussi, les commerces touristiques profitent de la foule. Et dans les stations balnéaires, ce jour-là, c’est plutôt l’inverse d’un repos : c’est le grand rush.

Pourquoi certaines villes fêtent-elles le 15 août avec des feux d’artifice ?
Parce que c’est l’été, parce que les soirées sont douces, et… soyons honnêtes, parce que c’est joli. Certaines villes maritimes organisent des spectacles sur l’eau, d’autres optent pour des concerts. L’Assomption devient alors prétexte à célébrer la belle saison.

Le 15 août tombe-t-il toujours à la même date ?
Oui, toujours. Contrairement à Pâques ou à la Pentecôte, il ne bouge pas. C’est le genre de date fixe qu’on retrouve chaque année, comme le 25 décembre. Facile à retenir, impossible à rater.

Est-ce qu’il y a des traditions spéciales liées au 15 août ?
Oui. Dans certaines régions, on organise des processions religieuses. En Provence, il y a parfois des bénédictions en mer. Dans d’autres endroits, c’est surtout l’occasion de grands pique-niques ou d’un dernier verre en terrasse jusqu’à tard. On sent l’odeur des grillades, on entend les cigales… C’est presque une carte postale.

Pourquoi le 15 août est-il en plein cœur des vacances d’été ?
Par pur hasard du calendrier. Mais avouons-le, ça tombe bien. Il devient souvent le clou des vacances, ou le petit cadeau au milieu d’août pour ceux qui travaillent encore.

Est-ce que le 15 août est férié dans d’autres pays ?
Oui, dans beaucoup de pays catholiques : Espagne, Italie, Pologne… Là aussi, c’est lié à l’Assomption. Mais les façons de le célébrer varient : en Italie, c’est “Ferragosto”, et c’est la folie sur les plages.

Le 15 août a-t-il un impact économique ?
Oh oui. Dans les zones touristiques, c’est jackpot : restaurants pleins, plages bondées, hôtels complets. Mais pour les secteurs fermés, c’est un jour sans chiffre d’affaires… sauf que tout le monde l’accepte, parce que c’est ancré dans la culture.

Comment savoir si je dois travailler le 15 août ?

Travailler le 15 août ? Voilà comment savoir (vraiment)

Jour férié, mais pas pour tout le monde

Le 15 août, c’est l’Assomption. Pour certains, ça sent bon le transat, les cigales et le rosé frais. Pour d’autres ? C’est une cloche qui sonne à 8h pétantes. Oui, même ce jour-là.

Mais alors… comment savoir si on doit bosser ?

On pourrait croire que c’est simple. Jour férié = repos. Fin de l’histoire. Eh bien non. La réalité, c’est un millefeuille de "oui mais", de "ça dépend", de "t’as vu ton contrat ?".

Ce que dit la loi (et ce qu’elle ne dit pas)

Spoiler : le 15 août est bien un jour férié reconnu par le Code du travail. Mais attention, férié ne veut pas dire forcément chômé.

Alors que faire ? Regarder son contrat comme on chercherait un indice dans un polar. Une ligne qui dit tout, ou qui ne dit rien.

  • Si c’est écrit noir sur blanc que ce jour est chômé, c’est bon. Pas de réveil, pas de mails, pas de chef au bout du fil.
  • Si vous êtes en CDI et que l’entreprise ferme le 15 août chaque année, c’est souvent acquis.
  • Si vous bossez dans le commerce, la restauration, la santé, la sécurité, ou que vous êtes en intérim, alors là… il y a de grandes chances que le 15 août, ce soit boulot.

C’est injuste ? Peut-être. Mais c’est la logique des secteurs dits “essentiels”. Même pendant l’Assomption, les urgences tournent, les boulangeries fument, les touristes veulent leur glace.

Convention collective, contrat : les deux boussoles

Pas le temps de fouiller dans les textes légaux ? Pas grave. Le vrai juge de paix, c’est votre convention collective. Ce document (souvent incompris et oublié au fond d’un tiroir numérique) dit parfois très clairement si le 15 août est travaillé ou non dans votre branche.

Et si vraiment vous êtes perdu ? Appelez les RH. Oui, même en août. Ou alors demandez à vos collègues. Il y en a toujours un qui sait. Souvent celui qui râle le plus. Mais il a les infos.

Et si vous travaillez... ai-je droit à un bonus ?

Travailler un jour férié sans compensation ? Ce serait un peu comme aller à la plage sans soleil. Une arnaque douce, mais bien réelle.

  • Dans beaucoup de conventions, le 15 août est payé double.
  • Parfois, on vous propose un repos compensateur. À négocier, toujours.
  • Dans d’autres cas, rien du tout. Et là, ça pique.

Petit conseil d’ami : ne pas supposer, vérifier. Parce qu’une erreur de ce genre, ça reste dans la gorge comme une amande oubliée dans le fond d’un sachet.

Le cas des jours fériés “obligatoirement chômés”

Petite précision importante : seul le 1er mai est chômé et payé obligatoirement pour tout le monde (sauf exceptions). Le 15 août, lui, reste une sorte de joker. Un jour férié “au bon vouloir” de l’employeur ou du secteur.

Drôle de paradoxe, non ? Une fête religieuse dans un pays laïc, fériée mais pas universelle. Ça en dit long sur nos traditions à géométrie variable.

Et si on posait un jour de congé ?

Dernière option : trancher soi-même. Si le 15 août tombe un jeudi ou un mardi ? Pont. Si c’est un lundi ? Jackpot, week-end de trois jours. Poser un congé, c’est parfois une stratégie de survie.

Mais là encore, il faut que ce soit validé. Et si tout le monde a eu la même idée ? Préparez-vous à sortir votre plus belle lettre de motivation improvisée au chef.

En résumé :

  • Le 15 août est férié, mais pas forcément chômé.
  • Votre contrat ou votre convention collective ont la réponse.
  • Si vous travaillez, renseignez-vous sur la majoration de salaire.
  • Et dans le doute ? On demande, on note, on n’attend pas la veille à 23h.

Parce qu’au fond, savoir si l’on bosse un jour férié, ce n’est pas juste une question d’organisation. C’est aussi un besoin de savoir où commence notre repos, et où s’arrête notre loyauté professionnelle. Et ce, même au cœur de l’été, quand tout semble flotter doucement, comme une bouée sans attache.

Les jours fériés en France, un drôle de calendrier

Il y a des jours… où la France s’arrête. Les rues se vident, les volets restent fermés, même les boulangeries prennent congé. On sent l’odeur du café qui traîne plus longtemps le matin, le silence des rues qui semble plus dense que d’habitude. C’est ça, un jour férié : une pause nationale, imposée ou chérie, ça dépend de qui vous demandez.

Mais pourquoi ces jours ? Parce qu’on aime se reposer ? Oui… mais pas seulement. L’histoire, la religion, la politique et parfois le hasard ont tissé ce drôle de calendrier.

Un héritage qui remonte loin

La plupart des jours fériés français viennent du calendrier chrétien. Noël, Pâques, l’Ascension… Autant de dates qui, à l’origine, avaient surtout une dimension religieuse. Aujourd’hui ? On garde la date, mais pas toujours la messe. Tiens, ça me fait penser à ces recettes de famille : on ne sait plus trop pourquoi on met cette épice… mais on la met.

Et puis il y a les fêtes laïques : le 14 juillet, fête nationale ; le 1er mai, journée du travail. Celles-là sont liées à l’histoire du pays, aux luttes sociales, aux révolutions, aux victoires militaires. Des jours qui racontent autant de combats que de célébrations.

Les incontournables du calendrier français

Si on devait dresser la liste ? Accrochez-vous, elle n’est pas si courte.

  • 1er janvier – Le Nouvel An. Premier café de l’année… souvent avec des yeux fatigués.
  • Lundi de Pâques – On digère encore les chocolats, souvent en famille.
  • 1er mai – La fête du travail. Du muguet dans les mains, parfois des manifs dans les rues.
  • 8 mai – Commémoration de la victoire de 1945. Les drapeaux flottent, les discours résonnent.
  • Ascension – Toujours un jeudi… et un vendredi souvent “ponté”.
  • Lundi de Pentecôte – Jour férié… parfois travaillé pour la “solidarité”.
  • 14 juillet – Feux d’artifice, bals populaires, Marseillaise dans l’air chaud de l’été.
  • 15 août – L’Assomption. Les villes se vident, les plages se remplissent.
  • 1er novembre – La Toussaint. Les cimetières se couvrent de fleurs.
  • 11 novembre – Armistice 1918. Silences officiels et gerbes déposées.
  • 25 décembre – Noël. Sapin, cadeaux, repas qui n’en finissent pas.

Et si vous habitez l’Alsace-Moselle, il y a en bonus : Vendredi saint, 26 décembre. Comme quoi, même le calendrier a ses exceptions régionales.

Les “ponts” et les “viaducs”

En France, on a un art particulier : transformer un jour férié isolé en mini-vacances. Comment ? Simple : on “fait le pont”. Exemple : l’Ascension tombe un jeudi ? On prend le vendredi, et hop, quatre jours. Certains appellent ça de l’organisation, d’autres… de la poésie du temps libre.

Et quand deux jours fériés se rapprochent ? On parle parfois de “viaduc”. C’est rare, mais c’est beau. Presque un luxe.

Les jours fériés mobiles : ces dates qui bougent

Noël, c’est fixe. Mais Pâques ? L’Ascension ? La Pentecôte ? Elles changent chaque année. La faute à un calcul astronomique basé sur la lune et l’équinoxe de printemps. Oui, c’est technique. Mais en gros : c’est la religion qui a gardé un pied dans les étoiles.

Du coup, certains les attendent avec impatience… surtout quand elles tombent “bien” (entendez : pas un dimanche, ça c’est frustrant).

Des jours fériés… pas toujours fériés pour tout le monde

Eh oui, tous les travailleurs ne profitent pas pareil. Dans le commerce, la santé, les transports, beaucoup travaillent ces jours-là. Un réveil de 6h un 25 décembre ? Ça pique, croyez-moi. Mais ça fait aussi partie du quotidien de millions de personnes.

Et pour les indépendants ? Les jours fériés n’existent pas vraiment. Un artisan en retard sur un chantier ne se dira pas : “Oh, on est le 8 mai, je m’arrête”. Non. Il serre les dents et continue.

Les jours fériés et l’économie

On entend souvent : “Un jour férié, ça coûte cher à l’économie !” Vrai ou pas ? Disons… ça dépend. Certaines entreprises perdent un jour de production. Mais d’autres secteurs – tourisme, restauration, loisirs – y gagnent. Et puis, un pays où tout le monde travaille sans pause ? Pas sûr que ce soit plus productif, au fond.

Les jours fériés oubliés

Saviez-vous qu’avant 1905, il y avait bien plus de jours fériés religieux ? La loi de séparation de l’Église et de l’État a réduit la liste, mais certaines dates survivent localement. Comme le 8 décembre à Lyon, la fête des Lumières. Ou le 2 février, la Chandeleur, qui n’est plus fériée mais reste dans les cœurs… et dans les poêles à crêpes.

Le lien émotionnel

Un jour férié, ce n’est pas qu’une date. C’est un rythme, une respiration dans l’année. On l’attend parfois comme une bouffée d’air au milieu d’un tunnel de boulot. On le partage : un barbecue improvisé, une sieste au soleil, un film qu’on revoit pour la dixième fois.

Et puis, il y a le petit plaisir coupable : celui de voir les mails s’accumuler… sans avoir à y répondre tout de suite.

Les jours fériés en Europe : la comparaison qui pique

Petit détail amusant : certains pays en ont bien plus que nous… et d’autres moins. L’Espagne, par exemple, en compte parfois plus de 12 selon les régions. L’Angleterre ? Moins de 10. Comme quoi, on est dans la moyenne… mais avec notre style bien à nous.

Et demain ?

La liste changera-t-elle ? Peut-être. Certains voudraient ajouter de nouvelles dates symboliques (pour l’écologie, la mémoire, la culture). D’autres préfèrent en supprimer pour “gagner” en productivité. Mais soyons honnêtes : toucher aux jours fériés en France, c’est un peu comme changer la recette de la baguette. On sait comment ça finirait.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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