Eurovision 2026: date, inscription, candidats

par Salima Bachar

Eurovision 2026 : ce qu’on sait (et ce qu’on devine encore)

Il y a des rendez-vous qui brillent dans le calendrier comme des boules à facettes. L’Eurovision, c’est ça. Un mélange de kitsch assumé, de pop un peu folle, de frissons inattendus… et parfois de politique à paillettes. Bref, on adore. Et l’édition 2026 ? Elle s’annonce déjà électrique.

Cette fois, direction Vienne, en Autriche. Oui, la ville de Sissi, des cafés viennois, du schnitzel croustillant, et bientôt… des tempêtes de confettis sur scène. La finale, elle, est prévue (sauf revirement de dernière minute) le samedi 16 mai 2026, dans la Wiener Stadthalle. Un nom qui claque un peu comme une boîte de nuit fermée depuis 1997, mais non : c’est une salle géante, et pleine de promesses.

Les demi-finales ? Ce serait les 12 et 14 mai. Deux soirées où tout peut basculer. Le titre favori se plante, un pays inconnu rafle la mise, et tout le monde change de pronostic. Classique.

Mais au fait… on fait comment pour y aller ? On y vient.

Les billets : patience et doigts croisés

Ah, les places pour l’Eurovision… C’est comme un Kinder Surprise pour adulte : tout le monde veut en ouvrir un, mais il n’y en a pas pour tout le monde.

Et non, pas de “je me connecte le jour J, j’achète tranquille”. D’abord, il faut guetter l’annonce. À l’heure actuelle, on sait juste que la billetterie devrait ouvrir courant janvier 2026. Mais pour les inscriptions ou préventes ? Mystère. Il se dit que l’info officielle tomberait autour du 24 novembre 2025, mais rien ne garantit que ce soit déjà l’ouverture des ventes. Ce sera peut-être juste… un teaser de plus. Eurovision adore ça.

Alors le vrai conseil ? Abonnez-vous aux notifications sur le site officiel. Vraiment. Sinon, vous risquez de rater le coche. Et là, à moins d’un miracle ou d’un ami dans l’organisation, ce sera la frustration en mode Dolby Surround.

Candidats : qui a le droit de chanter ?

Là, beaucoup s’imaginent que n’importe qui peut s’inscrire, comme à “The Voice”. Mais non. Ce n’est pas un open mic du jeudi soir dans un bar breton.

Pour faire partie de l’Eurovision, il faut que votre pays vous choisisse. Et pour que votre pays vous choisisse… il faut qu’il participe déjà. Pas automatique.

Seuls les diffuseurs membres de l’European Broadcasting Union peuvent envoyer un·e candidat·e. Et attention : c’est eux qui décident comment. Parfois via un grand concours national ultra médiatisé, parfois en coulisses, dans un bureau, autour d’un café tiède.

En septembre 2025, plus de 30 pays auraient exprimé leur intérêt — sans que la liste finale soit publique. La France, elle, a confirmé. Bonne nouvelle. Mais pour l’instant, côté artiste : silence radio.

Chaque pays fait sa tambouille

En Lituanie, ils préparent une sélection ouverte : le fameux Eurovizija.LT. En Serbie ? Un formulaire en ligne, ouvert aux musiciens motivés. En Espagne, souvent, c’est un chaos organisé (avec des chansons qui divisent la toile en deux camps féroces). Et en Italie ? Sanremo fait la loi.

Et la France, alors ? Suspense. Parfois, on vote. Parfois, on apprend le nom par surprise. Difficile de dire si France Télévisions optera pour un vote populaire ou une décision maison. Mais on croise les doigts pour un peu de panache. Et pas une chanson qui sent le sapin dès la première note.

Et vous, vous pouvez y aller ?

Si vous êtes artiste et que vous sentez en vous la flamme d’un refrains fédérateur… il y a une chance. Mais petite. Il faut passer par votre diffuseur national. Les candidatures s’ouvrent parfois en douce, pendant quelques semaines. Il faut être rapide, inspiré, prêt à convaincre un comité qui a déjà entendu 200 morceaux dans la journée.

Et puis parfois, ça marche. Tiens, vous vous souvenez de Lordi, les monstres finlandais ? Ou de Conchita, sa barbe et son élégance ? Ça, c’était des paris. Des idées un peu folles, portées par des gens qui y croyaient. Et c’est passé.

Ce qu’on attend encore

Le tableau 2026 est encore flou. On sait la date, le lieu, le décor. Mais les vrais personnages ? Ils arriveront au compte-goutte. Une annonce en janvier, une autre en février. Quelques chansons fuient sur les réseaux. D’autres restent secrètes jusqu’à la dernière minute. Et le public, lui, s’excite, s’agace, change d’avis… puis vote. C’est ça aussi, l’Eurovision.

Alors voilà. Vous êtes prêts. Enfin presque. L’Eurovision, c’est un peu comme Noël : on connaît la date, on devine les traditions, mais on ne sait jamais à l’avance ce qui va tomber sous le sapin.

NB : quelques détails — billets, sélections, annonces — dansent encore dans le flou. Les infos bougent, respirent, changent parfois de couleur… un peu comme une lumière de scène avant le lever du rideau. Pour suivre le fil le plus juste, mieux vaut garder un œil sur les annonces officielles, là où les certitudes finissent toujours par tomber.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

📮 Un mot doux, une question, un souvenir à partager ?
Salima répond toujours : contact.lamaisondessultans@gmail.com

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3 commentaires

Je vous adore

Ninon

Bonjour, je suis un chanteur extraordinaire et je suis le candidat pour faire gagner la france.
Merci de m’indiquer la démarche à suivre pour participer.
Rock and roll !!!!!

Baptiste LECOQ

Svp. De m’informer de la date de l’inscription. Mon pays est le Canada. Si ma chanson est retenue, je vais faire le voyage. Merci.

Rachel Charpentier

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