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Feuille de jujubier dans la sorcellerie en islam : protection et spiritualité

par Salima Bachar

 

Étrange, n’est-ce pas ? Une petite feuille verte, si ordinaire à première vue, peut avoir une influence spirituelle si puissante. Mais quand on y regarde de plus près, tout devient plus clair. Prêt à découvrir ce que cette feuille a à nous dire ?

Le jujubier : un arbre enraciné dans l’histoire

Avant de plonger dans la magie, parlons un peu de cet arbre mystérieux. Le jujubier a une histoire longue comme un fleuve. C’est un arbre qui traverse les siècles, enraciné dans des terres arides, mais toujours debout. Un symbole de résilience, de force discrète. C’est là que tout commence.

Les feuilles de cet arbre, en particulier, sont au cœur de rituels et de croyances profondes. Elles sont comme des petits gardiens silencieux de la spiritualité. Et parmi ces croyances, il y a celle de la protection. Oui, on dit que les feuilles de jujubier sont capables de repousser les mauvaises énergies, les mauvais sorts, et même la sorcellerie. Mais comment une petite feuille peut-elle jouer ce rôle ? Eh bien, c’est ce que l’on va explorer ensemble.

Une protection contre l’invisible

Dans l’islam, la sorcellerie, ou sihr, est une chose sérieuse. Il y a cette idée que certaines personnes mal intentionnées peuvent invoquer des forces obscures pour influencer la vie des autres. C’est un peu effrayant, non ? Mais là où il y a du mal, il y a toujours un remède. Et c’est là que la feuille de jujubier entre en jeu.

On raconte que cette feuille agit comme un bouclier invisible. Elle protège l’esprit et le corps des attaques spirituelles. Un peu comme un parapluie te protège de la pluie, la feuille de jujubier te protège des mauvaises énergies. Mais ce n’est pas tout. Cette protection, elle ne vient pas simplement en plaçant une feuille sur ton front. Non, elle est le reflet d’une foi profonde, d’une intention pure.

Un rituel ancien, mais toujours vivant

Tu te demandes peut-être comment on utilise ces feuilles. Le procédé est simple, mais empreint de spiritualité. On commence par tremper les feuilles dans de l’eau, et cette eau devient une sorte de potion purificatrice. Certaines personnes se lavent avec, d’autres la boivent pour se purifier de l’intérieur. C’est un peu comme si l’eau absorbait toute la force spirituelle de la feuille pour te la transmettre.

Imagine cette eau glissant sur ta peau, emportant avec elle toutes les énergies négatives, toutes les peurs, tous les doutes. C’est une sensation de libération, un souffle nouveau. Un peu comme après une longue journée, quand tu prends une douche chaude et que tu sens tout le poids de la journée disparaître. C’est ça, la magie de la feuille de jujubier.

Un symbole de foi et d’espoir

Ce qui rend cette feuille si spéciale, c’est qu’elle n’agit pas seule. Elle fonctionne main dans la main avec la foi. Quand tu utilises une feuille de jujubier dans un rituel, tu ne fais pas simplement un geste physique. Tu envoies un message clair à l’univers : tu crois en la protection divine, tu crois que le bien l’emportera toujours sur le mal.

Et ça, c’est puissant. C’est comme si tu te revêtais d’une armure invisible, te préparant à affronter les tempêtes spirituelles. Et la feuille de jujubier devient ton alliée silencieuse, toujours là pour veiller sur toi. Cette feuille, petite mais puissante, est un outil de protection que l’on utilise depuis des siècles. Un peu comme un secret bien gardé, transmis de génération en génération.

Reconnexion avec la nature

Utiliser ses feuilles, c’est aussi un retour à une connexion plus pure avec la terre, avec ce que la nature a à offrir. Dans un monde moderne où tout va vite, revenir à des pratiques simples, ancrées dans la tradition, c’est comme prendre une grande respiration. On redécouvre des remèdes anciens, des solutions naturelles qui ont traversé les âges. Des pratiques qui ont résisté aux tempêtes, tout comme le jujubier lui-même.

C’est un peu comme si, en utilisant ces feuilles, tu faisais un pas en arrière dans le temps, renouant avec des pratiques ancestrales. Une manière de dire que la nature a toujours été là pour nous protéger, pour nous offrir des solutions, même quand tout semble compliqué.

Un rituel de guérison intérieure

Mais la feuille de jujubier n’est pas seulement là pour te protéger de la sorcellerie. Elle est aussi utilisée pour apporter la guérison intérieure. Tu te sens parfois submergé par des émotions négatives, des pensées sombres ? Ces moments où tout semble te peser, où tu as l’impression que ton esprit est embrouillé ? La feuille de jujubier, en plus de te protéger, peut t’aider à nettoyer ton esprit, à retrouver une certaine paix intérieure.

C’est comme si tu balayais toutes ces pensées toxiques, ces doutes, pour laisser place à quelque chose de plus lumineux. Ce rituel est un acte de soin, un peu comme un baume que tu appliques sur une blessure. Il ne guérit pas tout d’un coup, mais il apporte du réconfort. Un peu comme une bouffée d’air frais après être resté enfermé trop longtemps.

La force silencieuse de la feuille

Ce qu’il y a de fascinant avec la feuille de jujubier, c’est qu’elle ne fait pas de bruit. Elle n’a pas besoin d’être flamboyante pour être efficace. C’est dans sa discrétion qu’elle puise sa force. Un peu comme ces personnes que tu rencontres et qui, sans parler beaucoup, dégagent une aura de sagesse. Cette feuille, c’est pareil. Elle fait son travail en silence, mais son impact est profond.

Tu ne la vois pas agir, mais elle est là, comme une présence rassurante à tes côtés. Elle te guide doucement, sans éclat, mais avec une efficacité redoutable. C’est ça, le vrai pouvoir de la feuille de jujubier. Elle ne cherche pas à impressionner, mais elle est toujours prête à protéger et à guérir.

À quoi sert la feuille de jujubier en islam face à la sorcellerie ?

Elle n’est pas juste une plante. C’est une protection, un voile invisible contre le mal, une alliée que l’on ne soupçonne pas toujours. La feuille de jujubiersidr en arabe — est mentionnée dans les pratiques traditionnelles islamiques pour neutraliser la sorcellerie (sihr), les mauvais sorts, mais aussi le mauvais œil. Elle agit un peu comme une barrière douce mais puissante, une sorte de filtre spirituel qui purifie ce qui doit l’être. Son usage ne vient pas de nulle part : on la retrouve dans les anciens textes, et des savants recommandent son utilisation, dans un cadre proche du Coran et des hadiths. Rien de magique, tout est relié à la foi et à la protection divine.

Est-ce que c’est autorisé dans l’islam de l’utiliser ?

Oui, tant que c’est fait dans un cadre licite, en lien avec les recommandations religieuses. Il ne s’agit jamais d’un acte magique ou ésotérique, mais d’un remède prophétique, respectueux des règles de l’islam. Le Prophète ﷺ a encouragé les musulmans à se protéger par des moyens naturels et spirituels, et le jujubier en fait partie dans certaines traditions. Il ne remplace pas la prière ni le tawakkul (la confiance en Dieu), mais il accompagne. C’est comme utiliser du miel, du costus indien, ou de l’eau de zamzam : ce sont des moyens, pas des fins. On agit, puis on remet tout à Allah.

Comment l’utiliser concrètement contre la sorcellerie ?

Il y a une méthode transmise par des savants : prendre sept feuilles fraîches de jujubier, les broyer dans de l’eau propre, lire dessus des versets spécifiques du Coran (comme la Fatiha, Ayat al-Kursi, les trois dernières sourates), puis utiliser cette eau pour se laver ou même en boire une petite quantité. Ce geste n’est pas juste technique. Il est spirituel. Il doit être fait dans un état de calme, de confiance, de foi. Pas dans la peur. Pas dans la panique. C’est un acte de reliance, pas une formule magique.

Est-ce que c’est utilisé partout dans le monde musulman ?

Pas exactement partout, mais dans de nombreux pays, oui. On retrouve son usage au Maghreb, en Afrique de l’Ouest, en Arabie, en Asie, et même chez des convertis en Europe qui découvrent ces pratiques avec respect. Chaque culture l’adapte un peu. Mais le fond est le même : purifier, se protéger, se recentrer sur Dieu. Il y a des familles où on garde toujours quelques feuilles séchées “au cas où”. Des femmes âgées qui transmettent ce savoir avec douceur. Des jeunes qui redécouvrent ça sur TikTok ou YouTube. Le jujubier traverse les âges. Il apaise sans bruit.

Est-ce que ça marche vraiment ?

La bonne question, c’est : croyez-vous que Dieu peut tout ? Parce que ce n’est pas la feuille, en soi, qui “marche”. C’est la foi placée dans l’acte, le cœur aligné avec la récitation du Coran, la sincérité de l’intention. La feuille, c’est un support. Comme une cuillère pour prendre un médicament. Sans confiance en Dieu, ça reste juste une plante. Avec tawakkul, ça devient un acte de lumière. Et parfois, les effets sont très concrets : apaisement, retour du sommeil, fin des blocages étranges, disparition de sensations pesantes ou oppressantes. Ce n’est pas spectaculaire. C’est subtil. Mais réel.

Peut-on utiliser les feuilles sèches ?

Oui, même si les feuilles fraîches sont les plus recommandées. Mais soyons honnêtes, ce n’est pas toujours évident d’en trouver. Les feuilles séchées font tout à fait l’affaire si elles sont conservées dans de bonnes conditions. Certaines boutiques islamiques en vendent, tout comme des herboristeries. L’essentiel, c’est de les utiliser avec l’intention juste, et de les accompagner par la lecture du Coran, pas juste comme un “truc” de grand-mère. Rien n’est automatique. Tout passe par la foi, la régularité, et la sincérité.

Peut-on l’utiliser pour quelqu’un d’autre ?

Oui, avec son accord. On ne fait jamais un acte spirituel “dans le dos” de quelqu’un. Si une personne souffre, mais ne comprend pas ce qui lui arrive, et qu’elle est ouverte à cette démarche, alors oui, c’est possible. Une mère peut l’utiliser pour son enfant. Un mari pour sa femme, ou l’inverse. Toujours dans l’écoute, jamais dans la contrainte. Car la force du remède dépend aussi du consentement intérieur de la personne. On peut aussi lire les versets sur l’eau et les feuilles puis les donner à boire ou à utiliser. C’est une preuve d’amour, de souci, de protection.

Est-ce dangereux ou risqué ?

Non, pas du tout. Le jujubier est une plante bénigne. Elle est même utilisée dans certaines cultures pour faire briller les cheveux ou calmer la peau. On parle ici d’un usage modéré, encadré, respectueux. Évidemment, si vous avez des allergies ou des doutes médicaux, mieux vaut demander conseil. Mais dans 99 % des cas, c’est inoffensif et profondément apaisant. Ce n’est pas un talisman. Ce n’est pas un sort. C’est une plante bénie, utilisée dans une dynamique de foi. Nuance importante.

Peut-on combiner la feuille de jujubier avec d’autres protections ?

Oui, et c’est même conseillé. Il ne s’agit jamais d’un seul remède, mais d’un ensemble de gestes spirituels et concrets. On peut la combiner avec la lecture régulière de la sourate al-Baqara, la récitation du dhikr matin et soir, l’eau de zamzam, l’huile de nigelle, les invocations du matin et du soir. Ce n’est pas une routine figée. C’est un mode de vie, une hygiène de l’âme. Comme on nettoie sa maison, on purifie son cœur, son corps, son quotidien. Et parfois, une simple feuille peut devenir le début d’un grand retour à l’équilibre.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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