Le tarama est-il rose ou blanc?

Le tarama est-il rose ou blanc?

par Salima Bachar

 

Le tarama, la star des apéros, mais de quelle couleur est-il vraiment ? Vous l’avez sûrement déjà remarqué en faisant vos courses : le tarama, cette délicieuse crème à base d'œufs de poisson, existe en plusieurs teintes. Mais entre le rose pétant et le blanc immaculé, quelle est la vraie couleur du tarama ? Accrochez-vous, ça va être fun, croustillant et plein de révélations !

L'origine du tarama : un voyage culinaire au bord de la mer Égée

Avant de plonger dans les questions de couleur, revenons aux origines de ce délice crémeux. Le tarama nous vient tout droit de la cuisine grecque et turque, où il est traditionnellement préparé avec des œufs de cabillaud salés. En Grèce, il fait partie intégrante du fameux mezzé, ces petits plats variés que l'on partage avec plaisir. Les Turcs, eux, l’apprécient tout autant sous le nom de "tarama" ou "taramosalata". Ce plat, simple mais riche en saveurs, est né au bord de la mer Égée, où la pêche et les produits de la mer sont au cœur de la gastronomie locale.

Astuce : pour une expérience encore plus authentique, accompagnez votre tarama d’une tranche de pain grillé et d’un verre d’ouzo !

La couleur rose : une mode ou une tradition ?

Le rose est LA couleur flashy qui attire l’œil sur les étals. On associe souvent le tarama rose aux fêtes, aux apéros chics et à ce petit côté "fancy". Mais attention, ce rose n’est pas naturel ! Il est souvent le résultat d'un ajout de colorant (ou parfois même de betterave pour les versions plus healthy). Ce choix de couleur est plus une mode qu'une tradition : ça claque dans l’assiette, mais ce n’est pas forcément gage d’authenticité.

Astuce : si vous cherchez un tarama bien crémeux et rose, vérifiez la liste des ingrédients pour éviter les excès de colorants !

La version blanche : retour aux sources

Le tarama blanc, c’est le grand classique, l’authentique. Si vous tombez sur cette version, sachez que vous avez entre les mains un produit beaucoup plus proche de la recette traditionnelle. Le blanc provient directement des œufs de cabillaud mélangés à de la mie de pain, sans artifice ni colorant. Eh oui, moins c’est flashy, plus c’est vrai ! Pour les puristes, c’est le top du top.

Astuce : vous voulez épater vos amis ? Proposez-leur un tarama blanc avec quelques gouttes de citron, c’est l’explosion de saveurs garantie !

Alors, rose ou blanc : quelle équipe choisir ?

Vous l’aurez compris, tout est une question de goût et de style. Si vous aimez l’authentique, le naturel, et que vous êtes du genre à apprécier les traditions, foncez sur le blanc. Mais si vous aimez faire la fête, surprendre vos invités et que vous aimez le côté funky, alors le rose est fait pour vous ! La vraie couleur du tarama ? C’est celle qui vous met des étoiles dans les yeux et des papillons dans le ventre !

Astuce : mariez les deux pour un apéro haut en couleur et en saveurs, succès garanti !

FAQ

1. D'où vient la couleur du tarama ?

La couleur peut venir des œufs de poisson pour la version blanche ou d’un ajout de colorant (naturel ou artificiel) pour la version rose.

2. Est-ce que la couleur affecte le goût ?

Pas vraiment ! La différence de goût vient plus des ingrédients utilisés que de la couleur.

3. Peut-on trouver du tarama rose sans colorant ?

Oui, certains producteurs utilisent de la betterave pour obtenir une teinte rose naturelle.

4. Le tarama maison est-il toujours blanc ?

Pas forcément, cela dépend des œufs de poisson utilisés et des éventuels ajouts. Mais il tend à être plus clair que les versions industrielles.

Comment savoir si un tarama est de bonne qualité ?

Le tarama, ça a l’air simple. Une petite mousse rose, un pot qu’on ouvre vite fait à l’apéro, une tartine, et hop, tout le monde est content. Sauf que… tout le tarama n’est pas du tarama.

Il y a celui qui a le goût iodé, subtil, presque noble. Et puis il y a l’autre. Celui qui sent la mayo triste. Celui qu’on étale sans amour, qui colle au palais et vous laisse un arrière-goût de cantine du mercredi. Et pourtant, à l’œil nu, c’est parfois difficile à trancher. Alors on fait comment ?

Oubliez le rose bonbon : c’est souvent un piège

Premier réflexe à dégoupiller : la couleur. Un bon tarama n’est pas fluo. Il ne doit pas briller comme un stabilo. La teinte naturelle des œufs de cabillaud, c’est plutôt beige, crème, un peu saumon… mais jamais rose Barbie.

Le rose intense vient de colorants ajoutés, souvent pour donner une illusion de “fête” ou de “fraîcheur”. Alors que dans les faits… plus c’est flashy, plus ça sent l’industriel. Donc la règle : si c’est rose bonbon, reposez-le. Ou offrez-le à quelqu’un que vous n’aimez pas trop.

Jetez un œil à la liste des ingrédients (si, vraiment)

Oui, on sait, lire les étiquettes c’est pas glamour. Mais ça sauve des papilles. Un bon tarama contient peu de choses :

œufs de cabillaud fumés (premier ingrédient, impératif)
huile végétale (mais pas trois litres)
• un peu de pain ou de mie pour la texture
• un soupçon de jus de citron, éventuellement
• et… basta.

Si vous voyez des trucs bizarres du type amidon modifié, sirop de glucose, arômes de synthèse, ou un roman en douze lignes… fuyez. Là, on n’est plus dans l’artisanat. On est dans le tube de colle.

Goûtez. Fermez les yeux. Écoutez le silence

Un bon tarama, ça se déguste comme un secret. D’abord, la texture. Elle doit être onctueuse, fine, sans grumeaux. Pas trop huileuse. Pas compacte non plus. On cherche le moelleux, l’équilibre. Comme une crème un peu dense, mais vivante.

Ensuite, le goût. Il doit sentir la mer, mais subtilement. Pas comme un chalutier. L’iode doit chatouiller sans écraser. Pas de goût de mayonnaise, ni de vinaigre agressif. Et surtout pas sucré ! Le bon tarama n’est jamais sucré.

Artisan ou industriel ? Le combat est inégal

On va pas mentir. Un bon tarama coûte un peu plus cher. Mais c’est logique. Des œufs de cabillaud fumés à la main, un vrai tour de fouet, de l’huile choisie… ça se paie.

Les artisans (certains traiteurs grecs, poissonniers passionnés ou épiceries fines) proposent souvent des pots non colorés, frais, sans conservateurs. Goût riche, texture incroyable. Et surtout : pas de doute à la dégustation.

En grande surface ? Il y a quelques marques honnêtes, mais il faut chercher. Et lire. Et comparer. Ça demande un peu d’effort. Mais c’est ça aussi, manger bon.

Petit test maison : le tarama et le blini

Dernier indice, tout bête : la fusion avec un bon blini chaud. Si le tarama se fond dans le pain, si la chaleur fait ressortir ses arômes, si c’est fondant en bouche… banco.

Si au contraire, il reste collé, ou qu’il vous écœure après deux bouchées… c’est qu’il est mal né.

Le tarama de bonne qualité, c’est une affaire de détails. De matière première. De gestes justes. C’est pas juste “un truc à tartiner”. C’est un concentré de mer, de finesse, d’équilibre.

Et quand on y goûte vraiment, on se dit une chose toute simple : plus jamais de mousse rose fluo dans un pot en plastique. Même à l’apéro. Même à la va-vite. Parce que même les petites choses méritent d’être vraies.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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