Les rêves en islam après Fajr
par Salima Bachar
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Les rêves en islam après fajr : illusions passagères ou vérités célestes ?
Il y a des matins où l’on se réveille avec le cœur un peu chaviré. Pas à cause du café. Non. Mais à cause d’un rêve, là, juste après la prière de fajr, entre deux silences, entre deux respirations du monde.
On reste allongé. Le jour commence à peine à gratter l’horizon. Et pourtant… le rêve est là. Net. Presque trop clair. Comme un message qu’on aurait reçu sous enveloppe scellée. Alors, forcément, la question vient toute seule : doit-on le prendre au sérieux ?
Et si ce rêve, fait juste après le sobh, était plus qu’un simple jeu de l’esprit ? Et s’il disait vrai ? Ou au contraire… s’il venait du fond du ventre, là où les illusions prennent parfois des habits trop beaux pour être honnêtes ?
Rêves du jour, rêves de nuit : une vieille question
Ce n’est pas nouveau. Même Ibn Sirin, grand maître de l’interprétation des rêves, en parlait déjà il y a des siècles. Pour lui, rêves de jour et de nuit sont de même nature. Pas de hiérarchie. Pas de compétition.
Et dans Sahih al-Bukhari, on retrouve cette nuance : deux chapitres différents. L’un parle des rêves de nuit, l’autre… de ceux vus en plein jour. Oui, en plein jour ! Comme quoi, ce débat n’est pas une invention moderne.
Alors pourquoi certains continuent à dire que seuls les rêves du dernier tiers de la nuit comptent ? Parce qu’un hadith les y encourage. Mais ce hadith, il est jugé faible. Trop fragile pour en faire une règle.
Le Prophète ﷺ aurait dit : "Les rêves les plus véridiques sont ceux vus à la dernière partie de la nuit." (rapporté par Tirmidhi, Ahmad…). Sauf que ce hadith est munkar, disent les grands savants. Rapporté par une seule personne à la réputation discutable. Al-Albani, Al-Arna’ut… ils l’ont tous classé parmi les faibles.
Même chose pour celui qui dit : "Les rêves de jour sont plus véridiques car Allah m’a révélé de jour." Encore un hadith fragile, pas de quoi en tirer une vérité.
Alors quoi ? Rêve de nuit ou de jour, même combat.
Et les rêves faits après fajr ? Ils rentrent dans cette catégorie-là. Ce sont des rêves du matin. Des rêves de jour. Et selon Ibn Sirin, ils ont le même statut que ceux de la nuit.
Après la prière de sobh : un moment suspendu
C’est un instant à part. Le monde est encore à moitié endormi. La lumière est douce. L’âme est souvent paisible. Et pourtant, c’est aussi un moment où l’on flotte. Pas totalement éveillé. Pas totalement endormi.
Ce sommeil-là, entre chien et loup, peut donner naissance à des rêves très intenses, parfois même troublants. Mais d’où viennent-ils ?
En islam, il y a trois types de rêves :
- Les rêves Rahmani : ceux qui viennent d’Allah. Clairs. Apaisants. Parfois prémonitoires.
- Les rêves nafsani : produits de l’âme. Mélange de souvenirs, de stress, d’envies.
- Les rêves shaytani : trompeurs, angoissants. Destinés à semer la peur, le doute.
Après fajr, selon certains savants, les deux derniers types ont plus de place. Pourquoi ? Parce que l’esprit est dans un état flottant, plus vulnérable. Et que si l’on se rendort sans dhikr, sans intention, les portes sont ouvertes à tout.
Mais attention. Ce n’est pas une règle absolue. Juste une prudence.
Et si on avait lu le Coran avant ?
Ça, c’est une autre question qui revient souvent. Lire le Coran, puis rêver. Est-ce un signe ?
Il n’existe aucun texte fiable qui affirme que les rêves faits après la lecture du Coran vont se réaliser. Aucun verset. Aucun hadith solide. Rien de formel.
Mais… il y a une nuance. Un parfum subtil. Car la récitation du Coran purifie l’âme, ouvre le cœur, met l’âme dans un état de sérénité. Et dans cet état-là, les rêves peuvent être plus justes, plus inspirés. Sans garantie, bien sûr. Mais avec une sensibilité différente.
Et c’est là que la vérité du rêve dépend de la sincérité du rêveur.
La sincérité, le secret oublié
Le Prophète ﷺ a dit, selon Abou Hurayra : "Quand l’Heure approche, les rêves du croyant seront rarement faux." (Muslim)
Il a aussi dit : "Le bon rêve du croyant est une des 46 parts de la prophétie." (Bukhari)
Mais ce n’est pas pour tout le monde. Non. C’est surtout pour les sincères. Les vrais. Ceux qui ne mentent pas. Qui vivent en vérité. Parce que la vérité attire… la vérité.
Al-Muhallab l’a bien résumé. Il y a trois catégories de rêveurs :
-
Les prophètes : leurs rêves sont tous vrais.
-
Les pieux : leurs rêves sont souvent véridiques.
-
Les autres : leurs rêves ? Un peu de tout. Souvent confus, parfois véridiques.
Et dans cette dernière catégorie, on trouve :
- Les musulmans ordinaires : mélange de tout.
- Les gens corrompus : rêves flous, désordonnés.
- Les non-croyants : très rarement des rêves vrais.
Donc… ce n’est pas le moment du rêve qui compte. C’est celui qui rêve. Voilà le secret.
Faut-il chercher à les interpréter ?
La tentation est grande. On se réveille. On est troublé. On veut savoir. Alors on cherche, on interroge Google, parfois même un voyant sur WhatsApp. Mais attention. Le rêve, c’est sacré. Ce n’est pas un jeu.
Un rêve, surtout après fajr, ne s’interprète pas à la légère. Il faut de la science, de la sagesse, du silence aussi. Parfois, il vaut mieux ne rien dire. Le Prophète ﷺ recommandait de ne raconter que les bons rêves. Et de ne pas dévoiler les autres.
Alors, si le rêve fait peur, trouble, dérange : on se lève, on crache trois fois à gauche, on demande la protection d’Allah… et on passe à autre chose.
Foire aux questions : que faut-il comprendre des rêves faits après fajr ?
Est-ce que les rêves après fajr sont fiables ?
La réponse courte ? Pas toujours. La réponse longue ? Cela dépend de celui ou celle qui rêve, de son état spirituel, et de ce qu’il ou elle fait avant de se rendormir. Selon Ibn Sirin, les rêves de jour valent autant que ceux de nuit. Pas de hiérarchie stricte. Mais si l’on se recouche sans dhikr, sans intention claire, l’âme devient plus perméable. Et dans ce demi-sommeil, tout peut entrer : souvenirs, peurs, illusions… ou parfois un vrai message, glissé discrètement.
Pourquoi se souvient-on souvent des rêves après fajr ?
C’est une remarque qu’on lit souvent, notamment sur les forums comme Yabiladi. Une internaute écrit : “Je me souviens beaucoup plus des rêves après Al Fajr, tu as raison. Pourquoi ? Je ne sais pas du tout.” Et pourtant, l’explication est simple : le sommeil après fajr est plus léger. Moins profond. On est dans une phase semi-éveillée où les images marquent plus fort. Comme si le cerveau prenait des photos en pleine lumière.
Est-ce que les cauchemars après fajr viennent forcément du Shaytan ?
Pas forcément, mais très souvent, oui. Le Prophète ﷺ a recommandé de cracher trois fois à gauche et de demander protection à Allah quand un rêve fait peur. Et les rêves qui surgissent après fajr, surtout s’ils provoquent une angoisse, sont souvent influencés par Shaytan ou nos peurs internes.
Sur Yabiladi, une internaute raconte : “Je fais souvent un même rêve en rapport avec mon père, c’est toujours après Al Fajr, et ça me fait peur.” Ce type de répétition, nourri par l’angoisse quotidienne, peut créer un cercle vicieux. Ce n’est pas forcément Shaytan qui “s’amuse”, mais l’esprit qui rejoue ce qu’il n’a pas digéré. Le conseil ? Apaiser son cœur avant de dormir. Faire ses ablutions. Lire du Coran. Respirer. Et ne pas prêter trop de crédit à ce qui n’apaise pas.
Peut-on recevoir un rêve prémonitoire juste avant ou après l’appel du fajr ?
Certains le rapportent, en toute sincérité. Sur le forum, un internaute dit : “Moi j’ai toujours peur de ces rêves-là... mais après salat el fajr, c’est du n’importe quoi.” Cela montre à quel point les avis sont partagés. Et c’est bien là tout l’enjeu : distinguer l’intuition d’Allah d’un songe du quotidien.
Il est possible, bien sûr, de recevoir un rêve prémonitoire avant fajr, surtout si le croyant est en état de tahara (pureté rituelle), dans une posture sincère, avec une vie alignée. Mais après fajr, ce n’est pas impossible non plus. La vraie question, ce n’est pas “quand”. C’est “qui rêve” et “avec quel cœur”.
Est-ce que les rêves faits après avoir lu le Coran se réalisent ?
Il n’y a aucune preuve formelle (ni dans le Coran, ni dans les hadiths fiables) qui affirme cela. Mais on peut dire une chose : l’état spirituel dans lequel on s’endort influence la nature des rêves. Lire le Coran, c’est élever l’âme, purifier l’intention, écarter Shaytan. Donc les rêves qui en émergent peuvent être plus doux, plus lumineux, plus cohérents. Mais cela ne garantit pas qu’ils se réalisent automatiquement. La prudence reste de mise. On ne bâtit pas une décision de vie sur un simple rêve, même s’il semble beau.
Rêver plusieurs fois de la même chose après fajr, est-ce un signe ?
C’est troublant, oui. Et fréquent. Sur Yabiladi, une internaute confie : “Je rêve souvent de mon père, dans différents contextes, toujours après fajr.” Quand un rêve revient comme un refrain, c’est rarement anodin. Mais cela ne veut pas dire que c’est un signe prophétique. Parfois, c’est une peur récurrente, une angoisse profonde, un non-dit, qui cherche à se dire. Le rêve devient une forme de message intérieur.
Le plus sage ? Écouter, mais sans se précipiter. En parler à une personne de confiance. Et surtout… ne pas interpréter seule, à chaud, sans recul.
Est-ce normal de faire des rêves érotiques après fajr ?
C’est une question posée franchement par un internaute : “Pour faire court, après le fajr j’ai souvent des rêves érotiques…” Et c’est bien de l’évoquer sans tabou. Ces rêves-là, souvent gênants, ne doivent pas être perçus comme des fautes. Ils font partie de l’expérience humaine. Et ils arrivent plus souvent quand on se rendort après fajr, car le cerveau est plus libre, et l’âme est sans garde.
Ces rêves-là viennent rarement d’Allah. Ils relèvent plutôt du nafs, du psychique, de l’imaginaire. Ce qui compte, ce n’est pas de les avoir, mais de ne pas y accorder une valeur spirituelle. On les dépose. On avance. On se purifie si nécessaire. Et surtout… on ne se blâme pas inutilement.
Comment se protéger des mauvais rêves après fajr ?
Voici quelques clés, simples mais puissantes :
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Ne pas se recoucher après fajr… si possible. C’est un moment béni pour l’invocation, la méditation, l’action.
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Si on se rendort, le faire en état de pureté (ablutions) et en ayant récité un passage du Coran.
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Dire les adhkar du matin.
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Formuler une intention claire avant de fermer les yeux.
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Éviter de raconter les rêves négatifs. Ils n’ont pas besoin de parole pour exister.
Et surtout… garder confiance. Allah ne laisse jamais une âme seule face à ses tourments. Même dans le sommeil.
Comment savoir si un rêve vient d’Allah ?
C’est la grande question. Et la réponse n’est jamais automatique. Un rêve rahmani (inspiré par Allah) porte en lui des signes. Il est souvent clair, cohérent, paisible, et laisse une trace de sérénité au réveil. Il ne provoque ni panique, ni confusion. Il peut être profond, symbolique, lumineux. Il ne s’efface pas comme une vapeur. Il s’ancre.
Mais surtout, il ne contredit jamais le Coran ou la Sunna. Si le rêve pousse à un acte interdit, à une peur irrationnelle ou à la haine, il n’est pas divin. Parfois, un rêve d’Allah réveille la foi, donne du courage ou guide vers une décision juste, sans fracas, sans forcer.
Et puis, il y a un autre critère essentiel : la sincérité du cœur. Le Prophète ﷺ a dit que les rêves les plus véridiques viennent des personnes les plus véridiques dans leur quotidien. Pas besoin d’être un saint, mais d’être vrai. Le cœur transparent capte mieux la lumière.Les rêves après le fajr sont-ils valides en islam ?
Oui, ils peuvent l’être. Il n’existe aucun texte authentique qui invalide les rêves vus après fajr. Le célèbre interprète Ibn Sirin affirmait que les rêves du jour valent ceux de la nuit. Et plusieurs hadiths faibles qui privilégiaient les rêves nocturnes n’ont pas été retenus comme fiables.
Mais attention, valide ne veut pas dire véridique à tous les coups. Un rêve après fajr, surtout si l’on se rendort dans un état confus, sans dhikr, sans intention… peut aussi être perturbé par le nafs (nos pensées) ou le Shaytan. Il faut donc discerner, pas rejeter. Évaluer, pas sacraliser.
En résumé : ils sont valables, mais à prendre avec prudence, surtout si l’émotion l’emporte sur le sens.
Pourquoi ne faut-il pas dormir après fajr ?
Il n’est pas interdit de dormir après fajr. Mais dans la tradition prophétique, ce moment est décrit comme béni, rempli de baraka, et porteur de lumière intérieure. Le Prophète ﷺ invoquait : “Ô Allah, bénis ma communauté dans son matin.” (Rapporté par Abou Dawoud)
Dormir juste après fajr, c’est souvent passer à côté de cette bénédiction. Et dans une vision spirituelle plus large, c’est un instant propice à la méditation, à l’apprentissage, à l’invocation. L’âme y est plus claire. L’énergie plus fine. C’est un temps d’ouverture.
Dormir à ce moment, surtout sans dhikr ou sans intention, peut aussi fragiliser la qualité des rêves. Ce n’est pas haram, mais c’est comme rater le lever du soleil les yeux fermés : on peut, mais on perd quelque chose de précieux.
Quels sont les rêves qu'il ne faut pas raconter en islam ?
Le Prophète ﷺ a été très clair là-dessus : ne racontez que les bons rêves. Ceux qui sont beaux, doux, porteurs d’espérance ou de vérité. Les autres ? Gardez-les pour vous.
Les rêves troublants, incompréhensibles ou effrayants ne doivent pas être partagés. Pourquoi ? Parce qu’ils peuvent semer le doute, la peur, ou être mal interprétés par quelqu’un de peu sage. Ils peuvent aussi se renforcer par la parole, alors qu’un silence peut les faire disparaître.
Si un rêve vous dérange, appliquez les conseils prophétiques : crachez trois fois à gauche, demandez la protection d’Allah, ne le racontez à personne, et changez de côté dans votre lit si vous êtes encore allongé.
Un rêve, c’est intime. C’est sacré. Ce n’est pas un tweet.
À l’inverse des cauchemars, certains rêves méritent d’être partagés ou médités, comme ceux où l’on prie, où l’on ressent une connexion forte à Allah. Ils font partie de ce que la tradition nomme des rêves inspirés. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cet article sur le rêve de faire la prière en islam.
Les rêves après le fajr sont-ils valides en islam ?
Oui, ils peuvent l’être. Il n’existe aucun texte authentique qui invalide les rêves vus après fajr. Le célèbre interprète Ibn Sirin affirmait que les rêves du jour valent ceux de la nuit. Et plusieurs hadiths faibles qui privilégiaient les rêves nocturnes n’ont pas été retenus comme fiables.
Mais attention, valide ne veut pas dire véridique à tous les coups. Un rêve après fajr, surtout si l’on se rendort dans un état confus, sans dhikr, sans intention… peut aussi être perturbé par le nafs (nos pensées) ou le Shaytan. Il faut donc discerner, pas rejeter. Évaluer, pas sacraliser.
Comment en savoir plus sur l’interprétation des rêves en Islam ? Existe-t-il un dictionnaire fiable ?
Oui… et non. Il existe bien des livres classiques et des répertoires de symboles, mais en islam, l’interprétation des rêves ne fonctionne pas comme un dictionnaire rigide où chaque mot a une définition fixe.
Le plus célèbre ouvrage est sans doute l’interprétation des rêves d’Ibn Sirin (Tafsîr al-Ahlâm), une référence souvent citée, même si une partie des livres qui lui sont attribués n’ont pas été authentifiés directement de sa main. Cela reste une base culturelle précieuse, mais à lire avec du recul.
Pourquoi ? Parce qu’en islam, le contexte du rêveur compte autant que le symbole lui-même. Une colombe ne signifie pas la même chose pour un enfant, une veuve ou un imam. Un serpent peut symboliser l’ennemi… ou la guérison. Rien n’est figé.
Ce qu’on peut faire :
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Se référer à des érudits compétents dans le domaine des rêves (et pas des amateurs TikTok…)
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Prendre en compte son état spirituel, sa situation personnelle, et le ressenti au réveil
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Se méfier des “dictionnaires” automatiques qui proposent des interprétations universelles
Et surtout, ne jamais baser une décision importante uniquement sur un rêve.
Rêver de quelqu’un qu’on connaît en Islam : simple souvenir ou message spirituel ?
Ce visage vous est familier. Une amie, un parent, un collègue, parfois même un amour du passé. Et dans le rêve… cette personne est là. Parfois floue. Parfois troublante. Mais bien là.
Est-ce un signe ? Un rappel ? Une illusion ? En islam, rêver d’une personne qu’on connaît peut avoir plusieurs significations. Ce n’est ni toujours un message, ni forcément une projection psychologique. C’est… entre les deux. Une danse subtile entre ce qu’on vit, ce qu’on tait, et ce que l’invisible essaie parfois de faire remonter à la surface.
En résumé (mais en vrai)
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Les rêves faits après fajr ont la même valeur que ceux de la nuit, selon Ibn Sirin.
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Aucun texte fiable n’affirme qu’un rêve après la lecture du Coran se réalise automatiquement.
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Ce qui compte, c’est la sincérité du croyant.
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Un rêve peut être divin, personnel ou inspiré du Shaytan.
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L’interprétation ? Ce n’est pas un jeu d’enfant. Elle demande prudence et humilité.
Et parfois, le rêve, il ne demande rien d’autre qu’à être laissé là, dans l’ombre douce du matin. Il ne veut pas de sens. Juste d’être vu. Juste d’avoir existé. Comme une trace dans le sable. Éphémère. Belle. Et silencieuse.
PS:
Dans un passage de référence cité par Islamweb, on retrouve les propos attribués à Ibn Sirin, selon qui les rêves faits de jour ont la même valeur que ceux de la nuit. Une manière claire de balayer les idées reçues sur les rêves après fajr. Lire la source ici.
NB :
Les propos attribués à Ibn Sirin sur l’égalité entre rêves de jour et de nuit sont largement repris dans la tradition musulmane, mais il est utile de rappeler qu’il ne s’agit ni d’un hadith prophétique, ni d’un consensus absolu parmi les savants. Plusieurs avis existent. Certains ulémas recommandent davantage de prudence vis-à-vis des rêves survenant après fajr, surtout lorsqu’on se rendort sans dhikr ou sans intention claire. Comme toujours en islam, le discernement, la sincérité et la modération priment sur les certitudes. Le rêve peut être un écho, une illusion… ou un signe. Mais seul Allah connaît sa source véritable.
À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com