Margot Haddad origine parents
par Salima Bachar
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Margot Haddad : biographie d’une voix libre et précise
Margot Haddad n’a pas besoin de parler fort pour qu’on l’écoute. Elle cadence. Elle précise. Elle construit. On pourrait dire qu’elle traverse les fuseaux horaires comme d’autres changent de chaussures : toujours prête, toujours claire. C’est une voix familière dans le paysage télévisuel français, mais qui garde ce petit quelque chose d’ailleurs. Une étrangeté douce, un ton suspendu, une attention sincère.
On la retrouve chaque week-end sur LCI, de 20h à 22h. Elle installe un calme dans l’actualité, une respiration. Pas de surjeu. Pas de dramatisation. Juste une femme qui fait ce métier avec sérieux, sans se prendre au sérieux. Avant cela, elle a étudié à Columbia, travaillé pour CNN, couvert des événements forts, des directs sans filet. Son parcours n’est pas un enchaînement de postes, c’est une ligne cohérente, tracée avec exigence et discrétion.
Enseignement: une éducation cousue main, entre rigueur et curiosité
D'après son profil Linkedin, Margot Haddad a le parcours académique d’une femme qui ne laisse rien au hasard. Tout commence au Lycée Pasteur à Neuilly-sur-Seine, où elle obtient un bac ES avec mention très bien. Très vite, elle trace sa route vers le journalisme, entre Paris et Washington. Elle se forme à l’Institut Européen de Journalisme, complète une licence à American University à Washington D.C., puis explore l’histoire à la Sorbonne. Ce goût du savoir l’emmène loin : en 2013, elle intègre la Columbia University Graduate School of Journalism à New York, où elle décroche un Master of Science en journalisme audiovisuel. Elle y affine sa voix, son œil, son éthique. En parallèle, elle explore le langage de l’image à GOBELINS Paris (formation documentaire) en 2018-2019, et nourrit sa compréhension du monde avec un programme sur la géopolitique et la macroéconomie à la Harvard Business School en 2022-2023. Une formation en escalier, solide, ouverte, pensée pour ne jamais cesser d’apprendre. Margot Haddad a étudié comme elle travaille : avec précision, ouverture, et cette soif tranquille de bien faire.
Une racine, deux cultures, mille nuances
Margot Haddad est journaliste française. Mais son français a parfois des éclats d’ailleurs. Elle est bilingue. Elle passe de l’anglais au français comme on change de rythme, naturellement, sans effet. Ce n’est pas une façade. C’est une deuxième langue pensée, vécue, incorporée. Son passage à Columbia University n’est pas un détail : c’est un point de bascule, un lien entre deux mondes, deux regards, deux façons de raconter.
Chez elle, la culture n’est pas une étiquette. C’est une matière vivante, nourrie de nuances. On devine un foyer où les langues se répondent, où les traditions s’enchevêtrent. Un père d’origine tunisienne. Une mère issue d’une lignée marrane espagnole. Ce métissage ne crie pas son nom, mais il façonne un regard. Il se sent dans sa façon de ne jamais simplifier. D’écouter. De relier.
Un prénom qui claque comme un sourire
Le prénom Margot a cette énergie particulière : franc, net, sans détours. Il évoque à la fois la tendresse et l’indépendance. Diminutif de Marguerite, il vient du grec “margaritēs” qui signifie “perle”. Une perle… voilà qui dit déjà beaucoup : la rareté, l’éclat discret, la force cachée. Margot, c’est ce prénom qui danse, qui frappe, qui respire. Ce n’est pas un prénom qui s’efface. C’est un prénom qui assume.
Historiquement, on l’utilisait parfois pour désigner, avec affection, une femme du peuple. Une Margot, c’était la fille vive du marché, celle qu’on reconnaît à son aplomb et à son humour. Elle parle fort, mais pense juste. Elle rit franchement, mais sait tenir tête. Ce prénom porte donc une belle complexité : léger à l’oreille, profond à l’usage. Il a du corps, du cœur, du répondant.
Un nom de famille comme une enclume
Et puis il y a Haddad. Ce nom-là ne chuchote pas. Il résonne. Il vient de l’arabe, et signifie “forgeron”. C’est un nom ancré, brut, presque minéral. Il évoque le feu, la transformation, les gestes sûrs. Le forgeron, dans l’histoire des peuples, c’est celui qui fabrique les outils, qui rend les choses possibles. Il n’est pas dans l’apparat. Il est dans le faire. Dans l’acte juste.
Porter ce nom, c’est incarner une certaine idée de l’endurance. Une mémoire d’artisan, un rapport au réel, à la matière, à ce qui résiste et évolue. Le nom Haddad est courant dans tout le monde arabe : du Maroc à la Syrie, du Liban à l’Algérie. Mais il a aussi voyagé. Il s’est ancré ailleurs, avec les exils, les diasporas, les réinventions. On le retrouve à Paris, à Montréal, à São Paulo. C’est un nom qui garde sa forge intérieure, même loin du feu d’origine.
Une journaliste aux mots bien repassés
Ce qui marque chez Margot Haddad, c’est aussi son rapport aux mots. Ils sont précis, équilibrés, polis comme une pierre lisse. Elle les choisit. Elle les respecte. Elle les cadre sans jamais les étouffer. Elle enseigne aussi : photographie, improvisation, journalisme. Elle transmet sans trône. Avec passion, mais sans ego.
Son orthographe est irréprochable. Ce détail en dit long. Dans un monde qui floute tout, elle choisit de structurer, de tenir. Une phrase, pour elle, c’est une tenue. Ni trop large, ni trop serrée. Elle fait partie de ces journalistes qui ne courent pas après le buzz. Elle installe une rigueur souple, une vérité sans emphase. Un journalisme qui respire.
Elle montre sans s’exposer
Margot Haddad partage sa vie sans la déballer. Sur Instagram, on voit une mer, une lumière, un bout de silence entre deux tournages. Jamais d’excès. Jamais de mise en scène fabriquée. Elle entrouvre, comme on entrouvre une porte, juste pour faire entrer un peu d’air. Pas besoin d’artifice. Elle choisit ce qu’elle donne, et ce qu’elle garde.
Elle aime la plage, c’est évident. Pas pour y poser. Pour s’y poser. On sent que le sable lui remet les idées en place. Que les vagues l’aident à retrouver son axe. Ce n’est pas du lifestyle. C’est une manière d’habiter le monde. Avec pause. Avec pudeur.
Quand deux noms racontent une âme
Margot. C’est la fraîcheur, la fermeté, la lumière. Haddad. C’est le feu, la matière, l’héritage. Ces deux noms ensemble racontent une personne singulière. Une femme libre, ancrée, capable de jongler entre l’analyse et la délicatesse, entre l’écoute et l’exigence. Margot Haddad ne surjoue pas. Elle ne cherche pas à briller. Elle existe. Elle travaille. Elle incarne une manière sobre et forte d’être dans le monde.
Dans ce mélange de douceur et de détermination, il y a toute une biographie discrète. On ne connaît pas tout d’elle. Et c’est bien. Elle garde ses mystères, ses racines, ses choix. Ce qu’elle donne au public, c’est l’essentiel : des mots qui tiennent, une posture qui rassure, une présence qui respire. Et ça, franchement, c’est rare.
Une journaliste ancrée dans l'actualité, sans posture
Sur ses réseaux, Margot Haddad prolonge son engagement sans jamais céder au paraître. Le 5 novembre 2024, elle annonce sur Instagram “La Nuit Américaine”, une émission spéciale sur LCI et TF1, dédiée aux élections présidentielles aux États-Unis. Elle y apparaît aux côtés de Gilles Bouleau et Julien Arnaud, posée, concentrée, prête à décoder l’inattendu, même à 1h du matin. Deux semaines plus tôt, le 25 avril, elle partage l’annonce d’une édition spéciale consacrée aux funérailles du pape François. L’image est sobre, solennelle, à l’image du ton qu’elle sait adopter pour les sujets sensibles. Enfin, en mars 2024, elle prend la parole avec fierté pour son tout nouveau rôle : interviewer Thierry Breton dans la version française du podcast géopolitique américain One Decision. Trois publications, trois tons, trois postures. Mais toujours cette même ligne : informer sans s’imposer. Tenir sa voix, droite, stable, sans bruit inutile. Une élégance rare, même en pixels.
FAQ
La bonne orthographe de son nom?
Haddad!
Quels éléments sur sa vie privée, son mari/compagnon ses photos intimes?
La Maison des Sultans ne s’attarde pas sur la vie privée de Margot Haddad, préférant mettre en lumière son parcours professionnel et la richesse symbolique de son nom et de son prénom.
Le lieu de naissance exact de ses parents reste discret, mais leur nom, Haddad, en dit déjà long : il porte en lui l’écho des forges arabes, du feu ancestral, et d’une histoire façonnée à la main, avec force et transmission.
À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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