Omra septembre 2023
par Salima Bachar
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La Omra en septembre 2023, une opportunité spirituelle à ne pas manquer. Ce mois de septembre offre souvent des conditions idéales pour accomplir ce voyage sacré : un climat plus clément et une affluence plus modérée. Si vous rêvez de marcher sur les traces des prophètes et de vous rapprocher de votre Créateur, c’est peut-être le moment parfait pour vous lancer. Mais comment bien organiser votre Omra ? Quelles démarches anticiper ? Voici tout ce qu’il faut savoir pour préparer ce pèlerinage en septembre 2023.
Pourquoi une Omra en Septembre 2023?
L'Omra, également appelé petit pèlerinage, est une visite religieuse effectuée par les musulmans à La Mecque en Arabie saoudite. Il peut être réalisé à tout moment de l'année, contrairement au grand pèlerinage (le Hajj) qui a lieu à des dates spécifiques du calendrier musulman.
Si vous envisagez de faire l'Omra en septembre, vous devez prendre en compte plusieurs facteurs importants :
- Visa : vérifiez les exigences du visa pour entrer en Arabie saoudite et effectuer l'Omra. Assurez-vous de disposer de tous les documents nécessaires et respectez les délais pour la demande de visa.
- Réservations : planifiez votre voyage à l'avance et réservez vos billets d'avion, votre hébergement et vos transferts à La Mecque. Septembre est généralement une période de forte affluence touristique, il est donc recommandé de réserver vos arrangements de voyage le plus tôt possible.
- Conditions météorologiques : tenez compte des conditions climatiques en septembre à La Mecque. Les températures peuvent être élevées, s'assurer d'avoir des vêtements légers et de rester hydraté.
- Affluence : gardez à l'esprit que septembre peut être une période de fréquentation élevée, en particulier pendant les vacances et les week-ends. Attendez-vous à ce que les sites religieux soient plus fréquentés et prenez en compte les temps d'attente potentiels.
On vous conseille de consulter une agence de voyages spécialisée dans les pèlerinages pour obtenir des informations précises et des conseils sur les démarches à suivre, les dates disponibles et les recommandations spécifiques pour votre voyage d'Omra en septembre. Elle pourra vous fournir des informations actualisées et vous guider tout au long du processus de planification de votre voyage.
Meilleurs voeux pour une Omra réussie. Qu'Allah vous guide spirituellement.
Comment préparer son Omra de Septembre 2023?
La préparation de l'Omra, le voyage spirituel et religieux, est une étape importante pour assurer une expérience satisfaisante. Voici quelques conseils pour vous aider à vous préparer :
- Informez-vous : renseignez-vous sur les rituels, les étapes et les obligations de l'Omra en consultant des sources fiables telles que des guides spécialisés, des sites web officiels ou en vous adressant à des spécialistes de pèlerinage.
- Obtenez un visa : vérifiez les exigences en matière de visa pour votre pays de destination. Assurez-vous d'obtenir tous les documents nécessaires et respectez les délais de demande.
- Choisissez une agence de voyage fiable : sélectionnez une agence de voyage spécialisée dans les pèlerinages et réputée pour son professionnalisme. Vérifiez les commentaires et les recommandations d'autres pèlerins pour vous assurer de faire le bon choix.
- Planifiez votre itinéraire : déterminez les dates de votre voyage, la durée de votre séjour et les lieux que vous souhaitez visiter pendant votre Omra. Prévoyez également des temps de repos et de réflexion.
- Préparez vos documents : assurez-vous d'avoir tous les documents nécessaires tels que votre passeport, votre billet d'avion, votre réservation d'hôtel et votre visa. Faites des copies de ces documents et gardez-les en lieu sûr.
- Consultez un médecin : avant de partir, consultez votre médecin pour vous assurer que vous êtes en bonne santé et pour obtenir les vaccins recommandés pour votre destination. Emportez également une trousse de premiers secours avec les médicaments essentiels.
- Préparez-vous mentalement et spirituellement : l'Omra est un voyage spirituel intense. Préparez-vous mentalement en méditant, en lisant des textes sacrés et en vous connectant avec votre foi. Fixez vos intentions et préparez-vous à vivre une expérience profonde.
- Organisez vos affaires : préparez une liste des articles essentiels à emporter tels que des vêtements modestes, des chaussures confortables, une trousse de toilette, des articles de prière et d'autres accessoires nécessaires.
- Apprenez les rituels de l'Omra : familiarisez-vous avec les rituels de l'Omra tels que la circumambulation autour de la Kaaba, le sa'i entre les collines de Safa et Marwa, et la coupe des cheveux. Comprenez leur signification et leur séquence.
- Soyez ouvert et respectueux : préparez-vous à vivre une expérience unique et respectez les coutumes, les traditions et les règles du pays d'accueil. Soyez ouvert à la diversité culturelle et spirituelle que vous rencontrerez pendant votre voyage.
- N'oubliez pas que l'Omra est un voyage sacré et personnel. Prenez le temps de vous préparer spirituellement et physiquement, et profitez de chaque moment de cette expérience inoubliable.
L’Omra, c’est quoi exactement ?
On entend souvent ce mot. Parfois entre deux conversations de salon. Parfois juste murmuré, comme un rêve lointain : “J’aimerais bien faire l’Omra un jour…”. Mais alors, c’est quoi cette Omra dont on parle avec autant de douceur et de respect ?
Eh bien, c’est un pèlerinage. Oui, comme le Hajj, sauf qu’il est non obligatoire. Et surtout, beaucoup plus court. On l’appelle aussi la petite Omra, par opposition au grand pèlerinage qu’est le Hajj. On peut la faire presque toute l’année, sauf pendant certains jours du Hajj. L’Omra, c’est un voyage de l’âme. Un moment suspendu où on sort de son quotidien pour aller… là-bas. Là où tout a commencé.
Quelle est la différence entre l’Omra et le Hajj ?
La première, elle saute aux yeux : le Hajj est un pilier de l’islam, l’Omra non. Faire le Hajj, c’est une obligation pour tout musulman qui en a les moyens physiques et financiers. Une fois dans la vie. L’Omra, elle, reste un acte surérogatoire, un plus, un cadeau. Elle n’est pas requise, mais elle est fortement recommandée.
L’autre grande différence, c’est le temps. Le Hajj se fait à des dates précises (autour du 9 Dhou al-Hijja), alors que l’Omra peut être effectuée presque n’importe quand. Et puis, le Hajj dure environ 5 jours. L’Omra, parfois, tient en quelques heures seulement. Oui, quelques heures… mais des heures qui changent un cœur pour toujours.
Quels sont les rituels de l’Omra ?
On pourrait les lister comme une recette. Mais ce serait réduire leur profondeur. Pourtant, pour comprendre concrètement, les voici :
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Entrer en état d’ihram : ce vêtement blanc pour les hommes, simple, sans couture, qui efface les différences. Et pour les femmes, une tenue pudique, sobre. Mais ce n’est pas qu’un habit : c’est un état spirituel, une disposition intérieure.
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Faire le tawaf : tourner 7 fois autour de la Kaaba. En silence, en larmes, en prières. Chacun vit son tawaf comme un dialogue intime.
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Prier à la station d’Ibrahim (Maqam Ibrahim) : un moment de connexion dans ce lieu chargé d’histoire.
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Faire le Sa’i : marcher entre les deux collines de Safa et Marwa. En mémoire de Hajar, cette femme qui a couru pour son fils, entre espoir et désespoir.
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Se raser ou se couper les cheveux : un geste symbolique. Comme une mue. On laisse derrière soi les vieilles peaux de la vie.
Et c’est tout. Mais ce tout-là est immense. Il contient des pleurs, des silences, des épuisements doux. C’est un parcours intérieur.
Combien de temps dure l’Omra ?
Techniquement ? Quelques heures. Oui, une fois sur place, certains font l’Omra en une demi-journée. Mais honnêtement, qui mesure ce genre de voyage en heures ? Ce qui prend le plus de temps, c’est souvent le voyage lui-même, l’organisation, les files d’attente, les transports à La Mecque.
En réalité, la majorité des gens prennent plusieurs jours sur place. Pour se poser. Revenir à la mosquée. Respirer cet air différent. Faire plusieurs Omra si leur visa le permet. Parce que quand on y est… on a souvent envie de recommencer.
Peut-on faire l’Omra en famille ?
Absolument. Et c’est même souvent le cas. Des parents emmènent leurs enfants. Des couples partent ensemble. Des grands-parents accompagnent toute une génération. L’Omra se vit à plusieurs, même si chacun a son propre dialogue avec Dieu.
Mais attention : les enfants en bas âge, ça demande de la patience. Beaucoup. Les longues marches, la foule, la chaleur. Il faut s’adapter. Prévoir. Respirer. Et se dire qu’Allah voit l’effort, même quand on n’a pas pu faire chaque tour de tawaf.
Combien coûte une Omra ?
C’est la question terre-à-terre, mais nécessaire. Les prix varient. Beaucoup. Selon la période (Ramadan coûte plus cher), la compagnie, l’hôtel, les options, la durée. Comptez entre 1500€ et 2500€ en moyenne depuis la France. Avec parfois des offres plus simples autour de 1200€, et des formules très confort qui montent à 4000€.
Certains passent par des agences, d’autres organisent seuls. Les deux sont possibles, mais pour une première fois, mieux vaut être bien accompagné. Et surtout, ne pas chercher “le moins cher du moins cher” à tout prix. Ce voyage mérite un minimum de confort et de sérénité.
Y a-t-il des conditions pour faire l’Omra ?
Pas autant que pour le Hajj. Mais oui, quelques-unes. Il faut être musulman. Avoir ses papiers à jour. Être en état de pureté (donc pas de menstruations pour les femmes au moment des rites). Avoir les moyens physiques de marcher, patienter, résister à la foule. Et surtout : l’intention sincère. Ce fameux niyya qui change tout.
Peut-on faire l’Omra pour quelqu’un d’autre ?
Oui, c’est possible. Notamment pour une personne décédée ou quelqu’un incapable physiquement d’effectuer le voyage. Mais pas comme ça, sur un coup de tête. Il faut que vous ayez déjà accompli une Omra pour vous-même. Ensuite, vous pouvez la faire au nom de votre parent, grand-mère, frère… et les invoquer dans chaque pas.
Y a-t-il une période idéale pour partir ?
Il y a le cœur, et il y a la foule. Le Ramadan est considéré comme une période magnifique pour l’Omra. Les récompenses y sont doublées, triplées, multipliées à l’infini. Mais c’est aussi la période la plus chargée. Beaucoup, beaucoup de monde.
En dehors du Ramadan, partir hors vacances scolaires, en novembre, février ou entre avril et mai, peut offrir une expérience plus fluide. Moins de monde. Moins d’attente. Et plus d’espace pour respirer… spirituellement.
Est-ce fatigant de faire l’Omra ?
Oui. Et non. Ça dépend de votre état de santé, bien sûr. Mais quoi qu’il arrive, ce n’est pas un séjour classique. On marche. Beaucoup. Il fait chaud. Très chaud. On dort peu. On attend. On pleure. On s’épuise… mais on se recharge.
Certains disent qu’ils n’ont jamais été aussi fatigués… et jamais aussi vivants. Comme si chaque douleur avait un sens. Comme si le corps disait “je suis avec toi dans cette adoration”.
Et après l’Omra, que se passe-t-il ?
Souvent, un silence. Un vertige. Un vide doux. On revient chez soi, dans sa ville, ses habitudes, mais quelque chose a bougé. On est le même, mais un peu différent. Moins pressé. Moins dur. Moins distrait. Il y a un apaisement étrange, comme une paix qu’on veut préserver.
L’après-Omra, c’est un autre voyage. Celui du retour. De l’ancrage. Du souvenir. Et du partage, aussi. Parce que ceux qui reviennent… donnent envie aux autres d’y aller.
Une Omra peut-elle changer une vie ?On n’est pas là pour exagérer. Mais oui. Absolument. Pas de manière magique, pas comme dans un film. Mais petit à petit. Elle fait germer des graines. De discipline. De douceur. D’amour pour la prière. De recul sur ce qui compte. On revient avec une sorte de boussole intérieure. Et parfois, ça suffit pour réajuster une vie entière.
À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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