Que dire quand il pleut islam?
par Salima Bachar
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Vous vous demandez ce qu’il est recommandé de dire lorsqu’il pleut en Islam ? La pluie est souvent perçue comme une bénédiction d’Allah, un signe de Sa miséricorde. Il est recommandé de dire des invocations lorsque la pluie tombe, comme : "Allahumma sayyiban nafi'an", qui signifie "Ô Allah, fais que ce soit une pluie bénéfique". C’est un moment propice pour prier et demander des bienfaits, car la pluie est considérée comme un signe de miséricorde divine. Profiter de ce moment pour adresser des remerciements et des prières peut renforcer la connexion spirituelle.
La bénédiction de la pluie
- Lorsqu'il pleut en Islam, il est recommandé de dire la prière suivante :
- "اللَّهُمَّ صَيِّبًا نَافِعًا" "Allahumma sayyiban naafi'an"
- Cette prière signifie "Ô Allah, fais tomber sur nous une pluie bénéfique". Les musulmans sont encouragés à réciter cette prière en reconnaissance de la bénédiction de la pluie, qui est une source de vie pour toutes les créatures de Dieu.
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Chercher refuge contre les éclairs et le tonnerre
- Il est également recommandé de chercher refuge en Allah contre les éclairs et le tonnerre, et de faire des invocations pour le pardon et la miséricorde de Dieu pendant la pluie.
- Le Prophète Mohammed (paix et bénédictions soient sur lui) a enseigné que la pluie est un signe de la miséricorde de Dieu, et que les gens devraient être reconnaissants pour cette bénédiction.
La pluie est-elle citée dans le Coran?
On regarde souvent le ciel sans vraiment y penser. Il pleut. On râle. On oublie. Pourtant, dans le Coran, chaque goutte semble avoir quelque chose à dire. Quelque chose de sacré, même. Oui, la pluie est bel et bien citée. Et pas qu’un peu.
Pas une anecdote. Pas un décor. Un symbole, puissant, récurrent. Une sorte de langage entre le ciel et la terre.
Et si on écoutait, vraiment ?
Une pluie qui parle
Dans le Coran, la pluie n’est jamais un hasard. Elle arrive pour rappeler, nourrir, purifier, ou même tester. C’est une grâce. Parfois une preuve. Toujours un message. Comme une lettre qu’on recevrait… mais qu’on laisse trop souvent fermée.
Voici un verset, parmi d’autres :
« C’est Lui qui fait descendre du ciel une eau dont vous buvez, et grâce à laquelle poussent les arbres où vous faites paître vos troupeaux. » (Sourate 16, verset 10)
Ça, c’est beau. C’est concret. On imagine presque les feuilles vibrer sous la pluie. Les racines s’étirer de joie. Et derrière cette scène de nature ? Une main invisible, divine, qui orchestre tout.
Chaque goutte a un sens
Ce n’est pas juste de l’eau qui tombe. C’est un rappel du cycle de vie. Une leçon d’humilité, parfois. Parce que oui, l’humain oublie. Il pense tout contrôler. Et puis, une sécheresse arrive. Ou une inondation. Et là, soudain, on regarde le ciel. On prie. On espère.
Dans la sourate 30, verset 48, on lit :
« C’est Allah qui envoie les vents, qui soulèvent des nuages. Il les étend dans le ciel comme Il veut, et les met en morceaux. Puis tu vois la pluie sortir de leurs profondeurs… »
C’est presque cinématographique, non ? On voit les nuages bouger, s’étirer comme de grandes bêtes blanches. Et d’un coup, la pluie. Pas agressive. Pas brutale. Mais là, présente. Et, derrière elle, une volonté.
Pourquoi cette pluie touche autant dans le texte sacré ?
Parce qu’elle est universelle. Parce qu’elle tombe sur tout le monde. Le riche, le pauvre, le croyant, l’athée. La pluie ne trie pas. Elle unit. Elle nous mouille tous pareil.
Et dans une époque où on parle d’injustice, d’inégalité, ce simple fait – que l’eau tombe pour tous – a quelque chose de presque… révolutionnaire.
La pluie, miroir de l’âme ?
Certains exégètes vont plus loin. Pour eux, la pluie serait le symbole de la Révélation. Comme si les versets, eux aussi, « tombaient du ciel » pour faire germer quelque chose en nous.
C’est poétique. Mais surtout, c’est logique. Les terres mortes redeviennent fertiles. Les cœurs secs peuvent, eux aussi, refleurir. Il suffit parfois… d’un verset. D’un mot. D’une prise de conscience.
Quand la pluie manque
Et là, attention. Parce que le Coran ne parle pas seulement des pluies bienfaitrices. Il évoque aussi les pénuries, les épreuves. Quand la pluie ne vient plus. Quand les champs se craquellent. Quand les regards deviennent inquiets.
« Et si Nous leur avions envoyé une miséricorde, après qu’ils aient été touchés par l’adversité, ils auraient dit : ‘C’est là un droit qui nous revenait.’ » (Sourate 30, verset 51)
Franchement ? Ça ressemble à nous, non ? On râle quand il pleut. On râle quand il ne pleut pas. On oublie vite les bénédictions.
Et ça, le Coran le souligne. Tout est mémoire. Ou plutôt, oubli. Et la pluie vient parfois secouer, comme une main sur l’épaule.
Une leçon dans chaque orage
Il y a aussi les tempêtes, bien sûr. Les pluies qui font peur. Celles qui effacent les routes. Qui noient les récoltes. Là aussi, le Coran en parle. Mais jamais dans une logique punitive uniquement.
Plutôt comme un réveil. Comme une gifle douce. Pour dire : « Eh. Ouvre les yeux. Regarde ce monde que tu traverses sans le voir. »
Une anecdote parlante ?
Dans certaines traditions orales, on raconte que des tribus invoquaient la pluie. Par des prières. Des rituels. Des nuits entières à supplier. Et parfois… rien. Puis, au moment où l’espoir s’effiloche, un nuage. Une averse. Et tout le monde en larmes.
Pas juste de la joie. Une vraie reconnexion.
Ce n’est pas très loin de ce que le Coran évoque. Cette idée que la pluie nous ramène à l’essentiel. À la vulnérabilité. À la gratitude.
Alors, la pluie dans le Coran ? Oui, et plus encore
Elle n’est pas décorative. Elle est porteuse de sens, d’enseignement, d’émotion. Elle parle aux yeux, aux oreilles… mais aussi à l’âme.
Et franchement, en 2025, qui n’a pas besoin d’un rappel aussi simple ? Un peu de pluie. Un peu de silence. Et cette idée, un peu folle, que tout cela n’est pas là par hasard.