Que dire quand on a oublié de dire bismillah?

par Salima Bachar

Dans le rythme effréné de nos journées, il est facile d’oublier des petits gestes qui pourtant ont un sens profond. Dire "Bismillah" avant de commencer une action, c’est un peu comme inviter une bénédiction divine dans nos gestes quotidiens. Mais soyons honnêtes, il nous arrive à tous d’oublier, de commencer à manger ou à entreprendre quelque chose avant de nous rendre compte que nous n’avons pas dit cette parole sacrée…

  • Lorsqu'on se rend compte qu'on a oublié de dire "Bismillah" avant de commencer une action, il est recommandé de dire "Bismillahi al-rahmani al-rahim" (Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux) dès que l'on se rappelle de le faire.
  • Cela exprime une intention de se rappeler d'Allah et de Le mentionner, même après avoir omis de le faire au départ. Il est important de se repentir sincèrement et de s'efforcer de se souvenir de dire "Bismillah" à l'avenir avant de commencer chaque action.
  • La miséricorde d'Allah est vaste et Il pardonne les erreurs commises par Ses serviteurs.

FAQ – Oublier de dire Bismillah : et après ?

Que faire si on oublie de dire "Bismillah" avant un repas ?

Dès que vous vous en rendez compte, dites "Bismillahi fi awwalihi wa akhirihi" (Au nom d’Allah, au début et à la fin). Un peu comme rattraper une note oubliée dans une mélodie. C’est simple, rapide… et apaisant.

Est-ce grave d’oublier de le dire ?

Non. Ce n’est pas un péché au sens strict. C’est un oubli humain. Et justement, l’islam ne tape pas sur les doigts pour chaque inattention. Ce qui compte, c’est l’intention. Et la volonté de faire mieux. C’est là que réside le cœur du geste.

Et si j’oublie tout le temps ?

Pas de panique. On est nombreux dans ce cas. Créez un petit rituel. Un post-it dans la cuisine, une alarme discrète, un rappel sur le frigo. Ce n’est pas tricher. C’est s’entourer de rappels doux, comme des murmures bienveillants.

Est-ce qu’on peut le dire dans sa tête ?

Oui. Si vous ne pouvez pas le dire à voix haute (par timidité, gêne ou autre), une intention sincère, même intérieure, est valable. Dieu lit aussi les silences.

Est-ce qu’il y a un moment précis où le dire ?

Juste avant l’action. Pas une minute avant, pas une heure plus tôt. Juste avant. Comme un souffle. Une bascule intérieure. Un petit arrêt du cœur qui dit : “Je fais ça en conscience.”

NB :
Dire "Bismillah", c’est un réflexe du cœur, pas juste des lèvres. Et si on l’oublie, on ne perd pas tout. On n’annule pas la valeur du moment. On ne ferme pas la porte à la présence divine. On se rappelle, on sourit, on recommence.

C’est ça aussi la beauté de ce mot : il ne juge pas, il accompagne. Même en retard. Même entre deux bouchées. Même quand on l’a oublié cent fois avant.

Ce n’est pas l’automatisme qui compte. C’est la conscience derrière. L’élan. L’élégance de vouloir bien faire, même après coup.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

📮 Un mot doux, une question, un souvenir à partager ?
Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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