Qui doit acheter les alliances islam?

Qui doit acheter les alliances islam?

par Salima Bachar

 

Dans le cadre du mariage islamique, l'achat des alliances, c’est comme la première pierre posée pour bâtir un édifice sacré : celui de l’amour, de la fidélité et du respect mutuel. Traditionnellement, l’alliance offerte à la femme symbolise la protection et l'engagement de l'homme à subvenir à ses besoins et à la chérir. Bien que certaines coutumes veuillent que seul l’homme offre une alliance, les pratiques peuvent varier. Cet article explore les différentes interprétations de cette tradition à travers le monde musulman, en expliquant la signification de l'alliance dans la perspective islamique. Vous découvrirez également comment certaines familles modernes optent pour un échange mutuel d’alliances, renforçant ainsi l’égalité et l’amour réciproque.

Une responsabilité partagée entre les deux futurs époux

  • Selon les traditions islamiques, l'achat des alliances, également connues sous le nom de bagues de mariage, est une responsabilité partagée entre les deux futurs époux.
  • Dans l'Islam, le mariage est considéré comme un contrat mutuel entre un homme et une femme, et ils doivent tous deux participer à la planification et à l'organisation de la cérémonie de mariage, y compris l'achat des alliances.
  • Le couple se rend - généralement - ensemble dans un bijoutier ou un magasin spécialisé pour choisir et acheter les alliances qui leur conviennent.
  • Cela leur donne l'opportunité de discuter et de décider ensemble du style, de la taille, du matériau et du coût des alliances.

 

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Les fiançailles et le mariage sont-ils évoqués dans le Coran? Quels enseignements?

 

Le Coran fait référence au mariage et à la relation entre hommes et femmes, mais il ne mentionne pas explicitement les fiançailles en tant que concept distinct. L'Islam reconnaît la période de l'engagement avant le mariage, pendant laquelle les futurs époux peuvent se connaître davantage et finaliser les préparatifs du mariage.

Le mariage est considéré comme une institution importante dans l'Islam, et le Coran donne des enseignements sur les droits et les responsabilités des époux. Voici quelques enseignements clés :

  1. Le Coran encourage les époux à se traiter avec amour, compassion et respect mutuel. Il souligne l'importance de la fidélité conjugale et de la préservation de la confiance entre les époux.

  2. L'Islam enseigne l'égalité entre les époux en termes de droits et de responsabilités. Les hommes et les femmes sont considérés comme des partenaires égaux dans le mariage, chacun ayant des droits et des devoirs spécifiques.

  3. Le Coran met l'accent sur l'importance du consentement mutuel dans le mariage. Le consentement libre et éclairé des deux parties est essentiel pour que le mariage soit valide.

  4. Les époux sont encouragés à se soutenir mutuellement sur les plans physique, émotionnel et spirituel. Ils doivent faire preuve de patience, de compréhension et d'encouragement l'un envers l'autre.

  5. Le mariage est également considéré comme un engagement envers la construction d'une famille. Les époux sont encouragés à être de bons parents, à éduquer leurs enfants dans les principes de l'Islam et à leur inculquer des valeurs morales.

Les alliances en Islam : entre amour, foi et mémoire sacrée

Un simple anneau. Un cercle d’or. Et pourtant, derrière ce petit bijou qu’on glisse au doigt, se cache tout un monde. Dans l’Islam, l’alliance n’est pas qu’un ornement. C’est un symbole vibrant. Un reflet d’engagement, un témoin discret, parfois même un rappel du sacré.

Un bijou ? Non, une intention

Ce n’est pas tant le métal qui compte. Ni même sa valeur. Ce qui donne un sens à l’alliance en Islam, c’est l’intention. L’intention de l’union. L’engagement profond. La sincérité du lien entre deux âmes.

On ne parle pas ici d’un bijou clinquant exhibé sur Instagram. On parle d’un objet simple, pudique, mais fort. Un peu comme une promesse chuchotée à l’univers.

Le Prophète Mohammed (paix et bénédictions sur lui) n’a jamais porté d’alliance en or, mais il aurait porté une bague en argent gravée, selon certains hadiths. Les hommes, en Islam, sont d’ailleurs encouragés à éviter l’or. L’argent, plus discret, plus humble, est préféré. Pour les femmes, l’or reste permis, tant qu’il n’est pas ostentatoire.

Une coutume, pas une obligation

Il faut le dire franchement : l’alliance n’est pas une obligation religieuse. Ce n’est écrit nulle part qu’il faut se passer une bague pour valider un mariage musulman. Ce qui compte dans un nikah (mariage religieux), c’est le contrat, le consentement, le mahr (la dot) – pas le bijou.

Mais alors, pourquoi en porter une ? Parce que le geste a pris racine. Au fil du temps, des cultures. Et aussi parce que certains couples aiment cette idée de se “marquer” mutuellement, doucement, élégamment.

Un cercle autour du doigt pour dire : “je suis lié(e)”. Sans chaînes, sans chaînes, mais lié(e) quand même.

L’amour se lit parfois sur la main

Dans beaucoup de pays musulmans, offrir une bague de fiançailles ou une alliance est devenu un geste d’amour moderne. Mais qui s’ancre, souvent, dans une belle pudeur.

Pas de grande demande à genou. Pas de selfie mis en story. Plutôt une main tendue. Un regard. Un anneau glissé sans bruit, mais avec mille pensées dedans.

Et si certains choisissent une bague avec un diamant discret, d’autres optent pour des alliances gravées, parfois avec des versets du Coran, ou une date précieuse, ou un prénom...

On ne va pas se mentir : une alliance, ça fait battre le cœur. Même quand on ne croit pas à tout ça. Même quand on dit qu’on s’en fout. Il y a un frisson, quelque part.

Une symbolique du cercle qui touche

Le cercle. Ce motif qu’on retrouve dans les rosaces des mosquées. Dans les galaxies. Dans les perles de chapelets. Il n’a ni début ni fin. Comme le lien espéré. Comme cette volonté de rester ensemble, même quand la tempête gronde.

L’alliance raconte tout ça, sans un mot. Elle devient un rappel. Un “dhikr” du couple, au quotidien. Pas besoin de parler, parfois. Un regard vers ce petit bijou suffit à rappeler le “oui” murmuré un jour béni.

Mais attention, ce n’est pas un talisman

Certains pensent que porter une alliance protège le mariage. Ou qu’enlever sa bague peut porter malheur. En Islam, on ne croit pas aux objets magiques. L’alliance n’est pas une amulette. Elle ne remplace ni la patience, ni la tendresse, ni la confiance.

Elle peut être belle, précieuse, mais elle reste symbolique. Ce qui fait durer l’amour, ce ne sont pas les bijoux, mais les cœurs sincères, les gestes simples, les prières partagées.

Et quand l’amour se termine ?

Sujet plus délicat… mais il existe. Quand un divorce survient, que faire de cette bague ? Chacun a sa façon. Certains la gardent, comme un souvenir doux-amer. D’autres la rendent, ou la vendent, ou la déposent au fond d’un tiroir.

Il n’y a pas de règle stricte. Juste un ressenti. Et souvent, une émotion qui serre un peu le ventre.

En résumé ?

  • L’alliance n’est pas une obligation religieuse en Islam.

  • Elle est souvent culturelle, selon les pays, les familles.

  • Pour les hommes, l’or est déconseillé ; l’argent est préféré.

  • Elle symbolise l’engagement, la discrétion, la fidélité.

  • Ce n’est pas un talisman, mais un rappel du lien.

  • Sa vraie valeur ? Ce que chacun y met, au fond du cœur.

Dans un monde qui zappe, qui scrolle, qui jette... l’alliance rappelle la patience. Le lien. Le choix de rester. Et parfois, juste ça, c’est déjà un miracle.

Ce petit cercle posé sur une phalange ? Ce n’est pas juste du métal. C’est une histoire en boucle. Un petit “nous” qui résiste au vent.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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