
Rêver de partir à Bali: quelle signification?
par Salima Bachar
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Bali. Juste ce mot… et déjà, l’air change.
Une odeur de fleur de frangipanier. Une brise tiède. Le clapotis des vagues pas loin. Et ce rêve, oui, ce drôle de rêve : celui où l’on part à Bali.
Mais pourquoi Bali ? Pourquoi maintenant ? Et pourquoi en rêve ? C’est là que ça devient intéressant (ou plutôt… déroutant).
Le rêve d’un départ, mais pas n’importe où
On ne rêve pas de partir à Bali comme on rêve d’aller à la Poste.
Bali, c’est pas une destination, c’est une vibration.
On parle d’un bout du monde avec des temples qui fument, des chiens qui dorment dans la poussière dorée, et des scooters qui zigzaguent entre les rizières comme des libellules pressées.
Alors quand ce décor surgit la nuit… il y a forcément un message. Ou un élan. Ou une fuite. Ça dépend.
Envie de tout laisser… ou de tout retrouver ?
Tiens, ça vous est déjà arrivé ? Vous êtes dans le métro, dans la rue, dans la cuisine, et pouf, une image : une plage de sable noir, une noix de coco fraîche dans la main, un silence. Un rêve, presque éveillé.
Eh bien, dans la version nocturne, ce rêve de départ vers Bali peut vouloir dire mille choses :
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Besoin d’évasion. L’évidence, non ? Votre quotidien vous serre un peu trop fort ? Vous rêvez de vous dévisser les épaules et d’oublier les "à rendre pour hier". Bali devient un exutoire tropical.
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Soif de spiritualité. Bali, c’est les offrandes au coin des rues, les statues couvertes de fleurs, les encens qui brûlent sans raison. Si vous cherchez du sens, de la foi, du souffle... votre inconscient vous y téléporte.
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Désir d’ailleurs... intérieur. Partir, oui, mais parfois juste pour se rencontrer soi-même, quelque part sous un banian. Ce rêve-là n’est pas un billet d’avion. C’est un miroir.
Et si c’était un rêve de rupture douce ?
C’est un peu contre-intuitif. Mais rêver de partir à Bali, ce n’est pas toujours joyeux.
Parfois, c’est un adieu discret, une façon onirique de dire au revoir à quelque chose.
Un emploi qui vous lasse, une relation qui s’étiole, une version de vous-même que vous ne supportez plus ? Hop. L’inconscient vous envoie à Bali. Non pas pour fuir, mais pour faire le point. Poser les valises. Faire le tri.
Comme si votre âme disait : “On va là-bas deux minutes, le temps de souffler. Et puis on revient... ou pas.”
Des rêves qui sentent l’encens et les mangoustans
Oui, ce rêve-là a une texture. Un son. Une lumière.
On peut l’entendre. Le gling gling des carillons de temples. Le pschhhh d’un citron vert pressé dans un warung.
On peut presque le goûter. Une soupe balinaise brûlante, un peu trop sucrée, un peu trop salée.
Et puis cette moiteur sur la peau, pas désagréable… Une chaleur vivante.
Si votre inconscient prend le soin d’habiller votre rêve avec autant de détails sensoriels, c’est qu’il insiste.
Bali, ce n’est pas qu’un lieu. C’est un symbole
Et là, on touche au cœur du truc.
Bali est un archétype.
Un raccourci vers :
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L’équilibre. Yin et yang. Terre et feu. Luxe et simplicité.
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La beauté sacrée. Même les cailloux ont l’air bénis là-bas.
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La douceur des commencements. Chaque jour y ressemble à une aube.
Alors rêver de partir là-bas, c’est peut-être simplement l’envie de revenir à soi, mais en mieux. En version paisible. Allégée.
Rêver de Bali seul.e : et si c’était un appel ?
Tiens, détail important. Vous étiez avec quelqu’un dans ce rêve ? Ou seul(e) ?
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Si vous étiez seul(e), c’est souvent signe d’un besoin de ressourcement personnel. Comme une mini retraite de l’âme. On coupe, on respire, on renaît.
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Si vous étiez accompagné(e), la symbolique change. Peut-être que cette personne incarne une envie de lien, ou une partie de vous-même que vous avez négligée.
Rêver d’un départ à deux peut être la métaphore d’une fusion à retrouver. Ou à fuir, parfois. Oui, l’ambivalence, toujours.
Mais… Bali, c’est aussi Instagram, non ?
Bon. Soyons honnêtes.
Il y a aussi les influenceuses en robe blanche, les noix de coco sous les cascades, les drones au coucher du soleil…
Alors, peut-on rêver de Bali juste parce qu’on l’a trop vu ?
Peut-être.
Mais même dans ce cas, votre inconscient a choisi cette image-là. Pas une autre. Il aurait pu vous envoyer à Dubaï ou à Strasbourg, non ?
Donc non, même les rêves “influencés” ont une charge émotionnelle à décoder.
Ce rêve arrive souvent quand…
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On sature.
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On cogite.
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On se demande : “C’est ça ma vie ?”
Bref, quand la boussole intérieure s’affole un peu.
Et que le mental crie : “Pause !”
C’est à ce moment-là qu’arrive Bali. Comme une carte postale glissée sous l’oreiller.
Un rêve plein d’indices cachés
Attention, tout n’est pas dans la destination.
Observez les détails du rêve :
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L’avion ? En retard ou à l’heure ?
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Vos bagages ? Trop lourds ? Perdus ?
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Vous y arrivez enfin ? Ou l’île semble toujours loin ?
Ces éléments sont des signes précieux. Des symboles qui racontent plus que le simple “je pars à Bali”.
Par exemple : un vol raté ? Peut-être une peur de rater votre vie. Une valise perdue ? Le besoin de lâcher prise, tout simplement.
Et côté spiritualité, on dit quoi ?
Dans certaines traditions spirituelles, Bali est considérée comme une île de transformation.
Un entre-deux-mondes, une porte vibrante entre l’ici et l’ailleurs.
Le rêve peut alors marquer :
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Un passage initiatique
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Une reconnexion à l’énergie féminine
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Un appel à la méditation, au ralentissement, au sacré
Les anciens disent même que rêver d’un lieu sacré signifie que votre âme s’y est rendue pendant votre sommeil.
On vous laisse digérer l’idée…
Et La Maison des Sultans dans tout ça ?
Ce rêve d’évasion, de retour au corps, de sacré… ça résonne pile avec ce que propose La Maison des Sultans.
Des soins qui font voyager. Des textures veloutées comme un coucher de soleil à Uluwatu.
Des parfums qui vous font lever les yeux. Fermer les paupières. Respirer plus lentement.
Un savon au lait de chèvre qui sent la paix. Une huile qui vous enveloppe comme un tissu balinais.
Des rituels doux comme une prière offerte au lever du jour.
Bref, si votre rêve vous a emmené là-bas, vos sens peuvent y aller aussi. Sans billet. Juste avec un pot de crème.
Une dernière image pour la route
Imaginez. Une chambre en bois, des draps froissés, le chant des geckos.
Un bol de fruits tièdes sur la table.
Et vous, là, à Bali. Ou dans un rêve.
Finalement, est-ce que ce n’est pas un peu la même chose ?
À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com