êver de pus qui sort islam: quelle signification?

Rêver de pus qui sort islam: quelle signification?

par Salima Bachar

Bon, on va pas tourner autour du pot : voir du pus en rêve, ça donne rarement envie d’en faire un tableau. C’est visuel, c’est épais, parfois même ça pue... Et pourtant, dans l’univers des songes — et notamment selon l’interprétation des rêves en Islam — ce genre de vision a beaucoup à dire. Derrière l’horreur se cache parfois… un soulagement inattendu. Si si.

Tiens, c’est comme une vieille blessure qui s’ouvre enfin pour cicatriser. Pas très glamour, mais nécessaire.

Une vision répugnante mais purificatrice

Dans certaines lectures spirituelles inspirées de l'interprétation des rêves en Islam, rêver de pus qui sort du corps n’est pas toujours vu comme un mauvais présage. Ce type de rêve peut symboliser une libération, une purification intérieure, voire la fin d’un mal enfoui.

C’est plutôt un nettoyage, une forme de purge spirituelle. Vous voyez l’idée ? Le corps qui expulse le mal pour retrouver sa paix.

Ce qui sort est sale, certes. Mais justement, ça sort. Et ça change tout.

On pourrait le voir comme un trop-plein. Une colère enfouie, une rancune, un non-dit mal digéré. Bref, un poison émotionnel qui attendait son moment. Et le rêve devient alors une scène de théâtre où l’âme évacue tout ce qui l’encombre.

Le pus et l’argent : une drôle de connexion ?

Dans certaines interprétations islamiques, rêver de pus peut même symboliser… des gains mal acquis. Oui, vous avez bien lu. Une rentrée d’argent un peu douteuse, un profit arraché par la ruse ou la manipulation, volontaire ou non.

Et là, le corps en rêve dit stop. Il rejette. Il envoie un signal.

Si le pus sort d’un abcès sur la main, par exemple, cela peut évoquer des revenus obtenus avec les mains, donc par le travail. Mais si la douleur est forte, si le rêve est désagréable, alors il pourrait s’agir d’un remords enfoui.

Pas un châtiment, non. Plutôt une alerte. Une petite sonnette intérieure : « Vous êtes sûr de vous ? »

Rêver d’un autre avec du pus : miroir ou avertissement ?

Et si ce n’est pas vous, mais quelqu’un d’autre qui suppure ? Là encore, ça se complique. Parce qu’en Islam, rêver d’autrui, c’est souvent rêver de soi-même à travers un autre. Un reflet flou mais parlant.

Peut-être que vous êtes témoin d’une faiblesse chez cette personne. Ou que vous ressentez inconsciemment sa douleur, ses fautes, ses non-dits. Parfois, c’est aussi un avertissement : cette personne vous cache quelque chose… et ça fermente.

Ce rêve peut aussi toucher à la jalousie, à la trahison, ou à une vérité qui finit par déborder.

Ça fait réfléchir, non ?

Et si le pus ne s’arrêtait pas ?

Dans certains rêves, le pus sort… sans fin. Un flot épais, presque irréel. On gratte, et ça revient. On presse, et ça coule encore. Là, c’est du symbolisme XXL. On est face à un excès. Un ras-le-bol, une situation pourrie jusqu’à l’os (désolé du mot, mais il colle). Et souvent, ça touche la sphère familiale ou professionnelle.

C’est un peu comme si le rêveur disait : “Je n’en peux plus. Il faut que ça cesse.”

Une pression continue, une culpabilité ruminée, une rancune jamais dite… Bref, un poison lent. Et ce rêve, malgré sa crasse visuelle, vient tout simplement poser une main sur l’épaule : “Il faut vider ça. Maintenant.”

L’odeur, la couleur, la douleur : chaque détail compte

Oui, ce n’est pas un rêve qu’on oublie. Les détails sont marquants. Et chacun d’eux joue un rôle :

  • Odeur forte ou insoutenable ? Cela peut parler d’une situation devenue irrespirable.
  • Couleur jaune vif ou verdâtre ? Symboliquement, plus c’est infecté, plus c’est ancien.
  • Douleur vive ? Un mal actuel, vif, dont on n’a pas encore parlé.
  • Pas de douleur ? Peut-être un mal qu’on croit avoir oublié… mais qui revient sans crier gare.

Comme quoi, même dans un rêve dégoûtant, le subconscient n’oublie rien.

En Islam, le corps parle souvent mieux que l’esprit

Dans l’interprétation des rêves islamiques, le corps du rêveur est un messager sacré. Il ne ment pas. Il traduit les maux de l’âme, parfois même avant que l’esprit les comprenne.

Un abcès ? Une colère retenue. Du pus ? Une souillure intérieure. La douleur ? Le prix de ce qu’on a trop longtemps gardé pour soi.

C’est physique, viscéral, brut… mais profondément spirituel.

Est-ce un mauvais signe ?

Pas nécessairement. Et c’est là que c’est intéressant. Dans l’Islam, rêver de pus peut être une bonne chose, si l’on comprend ce que le rêve tente de purger.

Comme un jeûne qui vide le corps pour l’éclaircir. Comme une pluie d’été qui lave tout d’un coup. Il y a du moche, oui. Mais il y a surtout une chance d’aller mieux.

Tiens, ça me fait penser à cette vieille expression : “mieux vaut une blessure qui saigne qu’un mal qui couve.” Peut-être que les rêves nous le crient un peu aussi.

Foire aux questions 

Est-ce que rêver de pus est un mauvais signe en Islam ?

Pas forcément. C’est un peu comme voir une blessure se vider : c’est sale, mais c’est souvent bon signe. Dans la tradition islamique, le pus représente ce qui doit sortir — colère, remords, souffrances enfouies. Si ça sort, c’est que ça ne reste pas coincé à l’intérieur. Pas un châtiment, plutôt un nettoyage express… même si pas très glamour, on est d’accord.

Et si je rêve de pus qui sort de ma main ?

Alors là, ça peut toucher à ce que vos mains ont fait : des actions, des choix, du travail, parfois même de l’argent gagné. Si la main est douloureuse, ça parle peut-être d’un acte regretté. Si le pus sort sans douleur… peut-être un sentiment mal digéré, qui attendait de sortir. C’est subtil, mais le rêveur le sent souvent au réveil.

Rêver de sang et de pus en même temps : ça veut dire quoi ?

Là, c’est le combo intense. Le sang, c’est l’énergie, la vitalité, l’âme. Le pus, c’est ce qui fermente, ce qui pollue. Ensemble ? Un message fort. Quelque chose récemment vécu vous a profondément blessé… et maintenant, le corps rêveur dit : “stop”. On touche à une émotion vive, un déséquilibre lourd. Pas juste du passé : du présent qui bouillonne.

Si je rêve que quelqu’un d’autre a du pus… c’est grave ?

Grave ? Non. Mais ça peut être instructif. Dans les songes islamiques, les autres sont souvent nos miroirs. Voir une autre personne infectée, c’est parfois voir ses propres blessures projetées. Ou alors, c’est cette personne qui vous cache un truc pas net, qui pèse sans se dire. Le rêve joue alors les éclaireurs, avec un petit goût d’alerte.

Rêver de pus noir, vert ou très épais : ça change quelque chose ?

Oui, la texture et la couleur parlent. Noir ? Un mal ancien, profond, presque oublié. Vert ? Quelque chose de “pourri” au sens symbolique, une trahison ? Une jalousie non dite ? Et si le pus est épais ou visqueux, on peut parler d’un fardeau lourd, qui s’accroche. Plus c’est visuel, plus l’émotion derrière est puissante… et mérite d’être écoutée.

Peut-on faire ce rêve après une dispute ou un choc émotionnel ?

Oh oui. C’est même fréquent. Une dispute qui vous laisse un goût amer, un reproche qu’on n’a pas osé sortir, et hop… le subconscient bricole un rêve où ça dégouline. Pas pour vous faire peur. Juste pour vider l’excès. C’est comme une cocotte-minute : mieux vaut un rêve un peu cracra qu’un silence qui ronge.

Vous avez ressenti une peur viscérale dans votre rêve ? Cela peut aussi s’exprimer autrement, par exemple dans les rêves où l’on se sent poursuivi. Et ce n’est pas toujours ce qu’on croit.

Que dit vraiment Ibn Sirin sur le pus dans les rêves ? Quelle interprétation?

Alors… petite mise au point (et ça surprend souvent) : Ibn Sirin n’a jamais parlé directement du pus dans les textes connus qui lui sont attribués. Pas une ligne, pas une allusion précise. Rien. Silence complet. Et c’est presque intrigant, quand on y pense.

Certains interprètes modernes lui prêtent pourtant des avis… mais ce sont des extrapolations. Des ajouts tardifs. Des déductions basées sur d’autres symboles liés au corps malade, à la purification, aux écoulements impurs. Bref, du bricolage symbolique — parfois juste, parfois tiré par les cheveux.

Ce qu’on peut retenir, de façon fiable :

  • Ibn Sirin parlait souvent des maladies comme signes de charge morale ou de soucis accumulés.
  • Les écoulements (sang, sueur, saletés…) étaient parfois vus comme des fardeaux qui quittent le rêveur.
  • Mais le pus, précisément, il ne l’a jamais décrit.

Du coup, l’interprétation moderne tourne autour d’une idée simple : si quelque chose sort du corps, même du pus, c’est que ça devait partir. Un “ouf” un peu sale, mais un “ouf” quand même.

Et rêver d'un abcès qui se vide, ça veut dire quoi?

C’est brut. C’est pas beau. Et pourtant, c’est parlant. Rêver d’un abcès qui se perce, qui se vide lentement, avec ce mélange de pus, de tension, de douleur… c’est tout sauf anodin.

Dans la symbolique islamique (même si peu de textes classiques parlent directement d’abcès), ce type de rêve évoque une libération, parfois violente, souvent salutaire. Une tension accumulée qui trouve enfin la sortie. Et pas toujours là où on l’attendait.

Un peu comme ces silences qu’on garde trop longtemps. Et puis un jour, tout éclate. Pas proprement. Pas calmement. Mais ça sort.

Ce genre de rêve arrive souvent quand on tient quelque chose en soi. Une culpabilité, une colère, ou même un secret trop lourd. Le corps en rêve devient le messager : il dit ce que la bouche n’ose pas dire.

Dans certains cas, surtout si l’abcès est douloureux au moment où il se vide, cela peut représenter un soulagement qui fait mal. Comme quand on avoue quelque chose qu’on traîne depuis des mois. On pleure, on tremble… mais après ? On respire.

Et si l’abcès est sur une partie du corps précise (main, ventre, dos…), chaque zone peut parler :

  • La main : les actions, le travail, ce qu’on a donné ou pris.
  • Le ventre : les émotions contenues, le lien au passé, à la famille.
  • Le dos : ce qu’on porte, souvent malgré soi.

Rien n’est gratuit dans ces rêves-là. Même l’odeur qu’on sent, même la couleur du pus. Tout dit quelque chose.

Alors non, ce n’est pas un rêve “joli”. Mais c’est un rêve utile. Un peu crade… mais courageux. Comme si votre âme vous chuchotait : “Il est temps de guérir. Vraiment.”

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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