Les symptômes de coup de chaleur
par Salima Bachar
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Vertiges, maux de tête, peau sèche et rouge, ou confusion soudaine… Ces symptômes peuvent sembler anodins au début, mais ils sont le reflet d’un malaise profond qui nécessite une action immédiate. Comment reconnaître ces signaux et réagir pour éviter le pire ? Explorez les symptômes d’un coup de chaleur et les étapes à suivre pour protéger votre santé.
Quels sont les symptômes de coup de chaleur? 9 signes à prendre en compte
Les symptômes d'un coup de chaleur, également appelé hyperthermie, peuvent varier en fonction de la gravité de la condition. Voici quelques signes courants à surveiller :
1. Élévation de la température corporelle ou fièvre
- une température corporelle élevée est l'un des premiers signes d'un coup de chaleur.
- La température peut dépasser 40 °C (104 °F) ou même monter plus haut.
2. Peau rouge et chaude
- La peau peut devenir rouge et chaude au toucher. Elle peut également être moite ou humide en raison de la transpiration excessive.
3. Les maux de tête
- Les maux de tête sont fréquents lors d'un coup de chaleur. Ils peuvent être intenses et persistants.
4. Vertige, d'étourdissements et de faiblesse
- Des sensations de vertige, d'étourdissements et de faiblesse peuvent survenir. Vous pouvez vous sentir instable ou avoir du mal à vous tenir debout.
5. Nausées, vomissements, diarrhée et maux d'estomac
- Des symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et maux d'estomac peuvent se produire.
6. Fatigue extrême, malaise et une faiblesse générale
- Vous pouvez ressentir une fatigue extrême et une faiblesse générale. Les activités physiques deviennent difficiles.
7. Confusion mentale, désorientation, troubles de la concentration
- Une confusion mentale, une désorientation, des troubles de la concentration et une incapacité à penser clairement peuvent survenir.
8. Rythme cardiaque qui peut s'accélérer
- Votre rythme cardiaque peut s'accélérer et vous pouvez ressentir une difficulté à respirer.
9. Convulsions et une perte de conscience
- Dans les cas graves, un coup de chaleur non traité peut entraîner des convulsions et une perte de conscience.
Prenez les coups de chaleur au sérieux, car ils peuvent être dangereux, voire mortels. Si vous suspectez un coup de chaleur, il est crucial de prendre des mesures immédiates pour se rafraîchir et demander une aide médicale.

Forte chaleur: que faire en cas de coup de chaleur?
En cas de coup de chaleur, il est essentiel d'agir rapidement pour vous rafraîchir et éviter toute complication. Voici quelques mesures à prendre en cas de coup de chaleur :
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Déplacez-vous dans un endroit frais : sortez immédiatement de l'environnement chaud et exposez-vous à une zone plus fraîche, comme une pièce climatisée ou à l'ombre.
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Buvez des liquides frais : hydratez-vous en buvant de l'eau fraîche, des boissons sportives ou des solutions de réhydratation orale pour compenser la perte de liquides due à la transpiration.
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Appliquez des compresses fraîches : utilisez des compresses froides ou des linges imbibés d'eau fraîche sur votre corps pour abaisser la température corporelle.
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Une douche ou un bain frais peut aider à réduire la chaleur corporelle. Assurez-vous que l'eau est fraîche, mais pas glacée, pour éviter un choc thermique.
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Utilisez des ventilateurs ou des brumisateurs pour créer une sensation de fraîcheur et favoriser l'évaporation de la transpiration.
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Optez pour des vêtements amples, légers et de couleur claire qui favorisent la circulation de l'air et permettent à la chaleur corporelle de se dissiper plus facilement.
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Allongez-vous et reposez-vous dans un endroit frais jusqu'à ce que vos symptômes s'améliorent.
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FAQ – Les symptômes d’un coup de chaleur : que faut-il surveiller ?
Ce n’est pas juste “avoir chaud”. C’est trop chaud, trop vite, trop fort. Un coup de chaleur, c’est quand le corps n’arrive plus à se refroidir. Comme une vieille bouilloire qu’on aurait oubliée sur le feu.
Les premiers signes ? Une fièvre qui grimpe d’un coup, souvent au-dessus de 39 °C. Et ce n’est pas une petite montée. C’est un corps qui chauffe à blanc, sans sueur pour compenser. Justement, le détail qui alerte souvent, c’est qu’on ne transpire plus du tout, alors qu’on a chaud comme un four. Pas très logique, mais c’est ça qui doit inquiéter.
Puis viennent les maux de tête, violents, sourds, qui tambourinent. Le cœur s’emballe, les battements s’accélèrent, comme si on courait… sans bouger. Certains ont des nausées, des vomissements, une sensation de malaise total. Comme si tout se dérèglait à l’intérieur. Et c’est exactement ça : le corps perd le contrôle.
Il peut aussi y avoir des vertiges, des troubles de la vision, voire des pertes de connaissance. Là, on n’est plus dans l’inconfort. On est dans l’urgence médicale.
À quoi reconnaît-on un coup de chaleur chez une personne âgée ?
Chez les aînés, c’est parfois plus discret. Moins spectaculaire. Mais plus dangereux. Ils peuvent simplement sembler confus, fatigués, ralentis. On pourrait croire à un petit coup de fatigue... alors que le corps tire la sonnette d’alarme en silence.
Ils peuvent ne pas signaler la soif. Ne pas transpirer. Et pourtant, leur température interne grimpe. Il faut surveiller la peau : si elle est sèche, chaude, rouge... c’est souvent un mauvais signe. Un visage rougi sans transpiration, c’est le combo qui inquiète.
Et si la personne a du mal à parler, à rester éveillée, ou semble complètement absente : il faut agir vite.
Est-ce que les enfants sont aussi concernés ?
Plus que jamais. Les enfants, et surtout les tout-petits, n’ont pas encore un système de régulation thermique bien rôdé. Ils peuvent monter en température très vite, sans prévenir.
Un bébé qui devient tout rouge, qui pleure beaucoup sans larmes, qui refuse de boire, c’est un signal. Idem pour un enfant grognon, fatigué, qui a chaud mais ne transpire pas. Parfois, la fièvre monte en flèche. Et on sent bien que quelque chose cloche dans leur énergie.
Le réflexe ? Les mettre au frais, enlever les vêtements, hydrater doucement mais sûrement, et appeler si ça ne redescend pas. On ne joue pas avec ça.
Quelle est la différence entre coup de chaleur et insolation ?
Ils se ressemblent, mais ne sont pas jumeaux. L’insolation, c’est surtout dû à une exposition directe et prolongée au soleil. On a la tête qui tourne, le visage écarlate, le crâne en feu.
Le coup de chaleur, lui, peut survenir même à l’ombre, dans une pièce mal ventilée, dans une voiture restée au soleil. Il ne dépend pas que du soleil, mais de la température corporelle qui ne redescend plus.
Donc oui, l’un peut conduire à l’autre. Mais le coup de chaleur est plus global, plus profond. Et souvent, plus dangereux.
Le corps peut-il vraiment surchauffer au point de mettre la vie en danger ?
Sans hésitation : oui. Et c’est ça le plus sournois. Le corps humain est une machine fine, mais il a ses limites. Au-delà de 40 °C, les organes commencent à souffrir. Le cerveau, surtout, déteste la surchauffe. Et les reins peuvent flancher en silence.
Un coup de chaleur non pris en charge peut provoquer des convulsions, un coma, voire un décès. Ce n’est pas une crainte exagérée. C’est une réalité, surtout chez les personnes fragiles ou isolées.
Que faire dès les premiers signes ?
Pas de panique. Mais pas d’attente non plus. On rafraîchit la personne tout de suite : à l’ombre, au calme, on enlève les vêtements, on passe un linge humide, on humidifie la peau en douceur, sans la choquer.
Un brumisateur, un ventilateur, des linges trempés posés sur la nuque, les poignets, les chevilles. On ne jette pas un seau d’eau froide, attention : le choc thermique peut aggraver la situation. C’est progressif, enveloppant, respectueux.
Et surtout, on hydrate. Petit à petit. Par gorgées. Pas d’eau glacée, mais de l’eau fraîche, tempérée. Et si les symptômes s’aggravent, ou ne s’améliorent pas : on appelle les secours. Sans tarder.
Quels sont les bons réflexes pour éviter ça ?
On pourrait écrire un manuel de bon sens… mais en réalité, les gestes sont simples.
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Ne jamais rester dans une voiture fermée au soleil. Même pour 5 minutes. Même avec une fenêtre entrouverte. Jamais.
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Boire avant d’avoir soif. Le corps prévient tard, surtout chez les enfants et les seniors.
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Éviter les efforts physiques aux heures chaudes. On n’est pas des héros. Ni des machines.
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Porter des vêtements amples, clairs, en coton ou lin. Pas de synthétique, pas de noir, pas de stress.
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Se mouiller régulièrement : nuque, poignets, visage. Ça change tout.
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Fermer les volets en journée. Aérer tôt le matin et tard le soir. La maison aussi a besoin de souffler.
Le coup de chaleur peut-il survenir la nuit ?
On n’y pense pas, mais oui. Surtout si la chambre reste trop chaude, mal ventilée. Certaines nuits d’été deviennent étouffantes, et le corps continue à se fatiguer, même pendant le sommeil.
On transpire, mais mal. On dort mal. Et au réveil, on peut avoir des vertiges, des nausées, une sensation de malaise. Le corps n’a pas réussi à se régénérer. Il faut donc garder la chambre fraîche, hydratée, aérée.
Un petit ventilateur, un drap mouillé suspendu, une bouteille d’eau fraîche sur la table de nuit… Ce sont des alliés discrets, mais précieux.
Peut-on faire un coup de chaleur en hiver ?
Moins fréquent… mais pas impossible. Certains environnements très chauffés, sans aération, avec des vêtements trop couvrants, peuvent perturber la régulation thermique. Surtout si on est malade, ou très fatigué.
On pense aussi aux voyages : une pièce surchauffée à 28 °C dans un pays froid, sans ventilation, peut mettre le corps en difficulté. Ce n’est pas un “vrai” coup de chaleur au sens classique, mais les symptômes peuvent s’en rapprocher.
NB : le coup de chaleur ne prévient pas. Il surprend. Il s’installe parfois en silence, surtout chez les plus fragiles. Et c’est là que réside son danger. Il ne faut pas attendre que les symptômes deviennent graves pour réagir. Au moindre doute, au moindre malaise persistant, il faut appeler un médecin. Ce n’est pas une perte de temps. C’est un réflexe précieux.
Un professionnel saura évaluer la situation. Prendre la température, poser les bonnes questions, vérifier si les organes sont touchés. C’est lui qui dira si une hospitalisation est nécessaire, ou si quelques heures de repos suffisent. Et franchement ? Dans ces moments-là, mieux vaut trop demander que pas assez.
Et en attendant son avis, on peut :
- Faire asseoir ou allonger la personne à l’ombre, au calme
- Desserrer les vêtements, l’aider à respirer plus librement
- Mouiller la peau avec un gant, un linge frais, sans glaçons
- Donner à boire par petites gorgées régulières, pas d’un seul coup
- Lui parler doucement, rester près d’elle, ne pas la laisser seule
Parce qu’un corps en surchauffe, c’est comme une alarme. Et parfois, ce n’est pas qu’une affaire de degrés. C’est une affaire de présence, d’écoute, de réaction juste au bon moment. On ne remplace pas un médecin, mais on peut garder la main sur l’essentiel : protéger, prévenir, soutenir.
À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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