
Vendredi 13 juin 2025 : chance ou coup de chance déguisé ?
par Salima Bachar
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Que signifie le vendredi 13 ? Pourquoi est-il synonyme de malchance ? Et pourquoi certains y voient, au contraire, une journée de chance incroyable ?
Pourquoi le vendredi 13 est-il considéré comme un jour de malchance ?
Il suffit qu’un vendredi 13 pointe le bout de son nez… et voilà que certains croisent les doigts, d’autres fuient les miroirs ou évitent les chats noirs comme s’ils avaient vu un fantôme en legging fluo. Mais pourquoi ce jour a-t-il une si mauvaise réputation ? Qu’est-ce qu’il lui a pris à ce pauvre vendredi ?
C’est un peu comme un mauvais cocktail : on mélange le vendredi, jour d’exécution autrefois, avec le chiffre 13, souvent perçu comme un intrus dans une belle harmonie à 12 (12 mois, 12 apôtres, 12 signes du zodiaque…). Et bam, on obtient un jour qui sent la poisse. C’est bête, mais ça colle à la peau.
D'où vient la superstition autour du vendredi 13 ?
On ne va pas se mentir, personne n’a vu un panneau “attention, malheur” clignoter la première fois qu’un vendredi 13 est apparu. Mais il y a de vieilles histoires, comme des parfums oubliés dans une pièce fermée.
D'abord, il y a la Cène, le dernier repas du Christ, avec 13 convives, dont Judas… Ça commence mal. Ensuite, les Templiers arrêtés un vendredi 13 octobre 1307, sur ordre du roi de France. Mauvais plan pour eux. De là, les siècles ont fait leur travail : bouche à oreille, frissons, drames… et hop, la légende prend racine. Aujourd’hui, elle a ses branches dans presque toutes les têtes.
Quelle est la signification du vendredi 13 ?
Au fond, ce vendredi 13, c’est un peu comme une pièce à deux faces. Côté pile : angoisse, superstition, petit frisson au creux du ventre. Côté face ? Une opportunité, une journée pleine de chance pour ceux qui osent défier le sort.
Et puis, faut dire que la FDJ en a fait un vrai terrain de jeu : super loto, tirage spécial, jackpots qui donnent le tournis. Pour beaucoup, vendredi 13 rime avec ticket gratté, yeux fermés et cœur qui bat. Pas de malchance ici, juste une envie de tout tenter !
Quel rapport entre le vendredi 13 et le loto ?
Ah, le loto du vendredi 13... c’est un peu comme le dessert surprise à la cantine : on sait que c’est rare, on ne sait pas si on va aimer, mais on est toujours tenté. Ce jour-là, la FDJ sort le grand jeu : super jackpots, cagnottes boostées, ambiance électrique chez les joueurs.
Certaines personnes n’achètent un billet EuroMillions ou un ticket de loto que ce jour-là. Comme une promesse muette entre eux et le destin : “Allez, fais-moi un clin d’œil.” Et qui sait ? Parfois, le clin d’œil devient un virement bancaire avec beaucoup de zéros.
C’est quoi le super loto du vendredi 13 ?
Imaginez un loto avec des muscles. Une cagnotte dopée aux vitamines du suspense. Le super loto du vendredi 13, c’est une version XXL du tirage classique. Plus de millions, plus de monde, plus de sueur dans les paumes quand on coche ses numéros.
En général, on parle de 13 millions d’euros minimum, parfois plus. Pas besoin d’un trèfle à quatre feuilles. Juste un petit moment de folie et un ticket bien rempli. Et au pire ? Une excuse parfaite pour rêver un peu.
Combien de vendredis 13 en 2024 ?
En 2024, il y a deux vendredis 13 :
-
Vendredi 13 septembre 2024
-
Vendredi 13 décembre 2024
Eh oui, deux frissons programmés, pile à la rentrée... puis juste avant Noël. L’un dans les cartables, l’autre dans les guirlandes. Et entre les deux ? Peut-être un ticket gagnant, un vieux film d’horreur, ou juste ce petit pincement au ventre à l’idée que “quelque chose flotte dans l’air”.
Combien de vendredis 13 en 2025 ?
2025, il joue la carte du minimalisme. Pas de doublon, pas de suspense inutile. Juste un vendredi 13. Un seul. Ciselé. Brut. Ce sera le vendredi 13 juin 2025. L’été commencera à peine, les cigales hésiteront à chanter… et lui, discret, posera son empreinte sur le calendrier.
Un jour à cocher, à graver, à frissonner. Ni trop tôt, ni trop tard. Juste là, en plein dans la lumière, pour ceux qui veulent tenter leur chance au loto, regarder un vieux Friday the 13th, ou juste faire un vœu au hasard. C’est le moment ou jamais.
Et justement, Friday the 13th... un hasard ?
Pas du tout. Ce Friday the 13th, c’est une franchise mythique. Un monument du frisson et du pop-corn retourné. Tout commence en 1980, avec un film au budget riquiqui, mais au succès foudroyant. Dans la brume de Crystal Lake, un tueur masqué fait des siennes. Bonjour les hurlements.
Puis débarque Jason Voorhees, icône en masque de hockey, venu traumatiser des générations entières. Plus besoin d’explication : son nom suffit à faire frissonner. On l’a vu revenir encore et encore, avec sa machette, dans un tas de films – y compris celui de 2009, un reboot qui a relancé les dés du mythe pour les jeunes amateurs de sensations fortes.
Quel lien entre le film de 1980 et la superstition ?
C’est là que c’est beau : le film a nourri la légende, et la légende a nourri le film. Un vrai cercle… sanglant. Le vendredi 13 devient plus qu’un jour de malchance : c’est une ambiance. Un parfum d’angoisse dans les couloirs. Une ombre sous le lit. Et un tueur au coin du bois, évidemment.
Les créateurs ont surfé sur cette peur ancestrale pour en faire un film culte. Un peu comme si on décidait de faire une comédie romantique autour des impôts. Mais là, ça marche. On flippe, on jubile, on veut la suite.
Et Jason Voorhees, il sort à chaque vendredi 13 ?
Pas vraiment. Mais il rôde dans les playlists. Chaque vendredi 13, des cinémas organisent des marathons, des plateformes mettent en avant les films de la série, des fans ressortent les goodies vintage et les masques blancs pour la blague (ou pas).
Il est devenu un peu comme le père Noël du malaise : on ne le voit pas souvent, mais il fait toujours son effet. Et franchement, un masque de hockey dans la pénombre, ça reste plus flippant qu’un lapin en chocolat.
La FDJ profite-t-elle du vendredi 13 ?
Oh que oui. Et ce serait dommage de s’en priver. Loto, super loto, EuroMillions : tout est calibré pour transformer ce jour en événement marketing. Une sorte de “Black Friday de la chance”. Des pubs, des visuels, des jeux spéciaux… le tout saupoudré de superstition et d’adrénaline.
Mais les joueurs ne s’en plaignent pas. Au contraire. C’est une tradition. On sort son stylo, on souffle sur son ticket, on rêve un peu plus fort. Le vendredi 13 est devenu un jour pour espérer. Et ça, ça fait du bien.
Pourquoi certaines personnes adorent le vendredi 13 ?
Il y a toujours des esprits rebelles. Ceux qui aiment aller à contre-courant, qui portent du violet à un entretien d’embauche ou qui plantent des graines de basilic en décembre. Pour eux, le vendredi 13, c’est un porte-bonheur déguisé. Une façon de défier les vieux mythes.
Certains disent même que c’est leur jour préféré. Ils se sentent plus vivants. Comme si les lois de l’univers étaient un peu plus souples. C’est fou, mais parfois, ces gens-là gagnent au loto. Coïncidence ? Mystère.
Le vendredi 13 est-il vraiment malchanceux ?
La vraie question, c’est : malchanceux pour qui ? Un jour reste un jour. Tout dépend du regard qu’on lui porte. Ceux qui tombent dans les escaliers ce jour-là oublient les 12 vendredis 6 où tout allait bien.
Et si, finalement, le vendredi 13 n’était ni noir, ni blanc… mais juste intense ? Un concentré d’émotions. Un miroir tendu à nos croyances. Une journée où tout peut basculer, mais dans les deux sens.
Y a-t-il un tirage spécial EuroMillions pour le vendredi 13 ?
Pas toujours. Mais ça arrive. La FDJ, parfois, sent que c’est le moment d’enflammer les cœurs. Elle sort un tirage spécial, un tirage exceptionnel EuroMillions boosté au max, avec parfois des codes gagnants multiples ou un jackpot costaud qui fait cligner des yeux.
Ça reste moins systématique que le super loto du vendredi 13, mais quand ça tombe… c’est la fête ! Alors oui, il vaut toujours mieux jeter un œil sur l’appli ou en point de vente ce jour-là. Un petit papier, et beaucoup de tension douce dans l’air.
Horoscope du vendredi 13 juin 2025 : une journée pas comme les autres ?
Là, on entre dans la poésie cosmique. Le vendredi 13 juin 2025, c’est pas juste une date à cocher. C’est un moment suspendu. Un jour Vénus-Mercure, avec une Lune en Balance… Autant dire que les énergies vont danser un slow étrange entre les relations et les décisions.
- Bélier, votre feu intérieur risque de jouer aux montagnes russes. C’est pas le moment de foncer tête baissée. Mais pour un coup de poker au loto, qui sait ?
- Taureau, le confort est secoué, mais en douceur. Parfois, il faut ouvrir une porte pour que l’air circule.
- Gémeaux, vous vibrez avec la Lune en Balance. Attendez-vous à des discussions plus profondes qu’un tirage de tarot.
- Cancer, si vous rêvez de renouveau, posez une intention. Même toute petite. Les planètes vous écoutent.
- Lion, évitez de briller en solo. Partagez votre lumière. Elle sera deux fois plus chaude.
- Vierge, faites une pause mentale. Ce vendredi 13 sent la surcharge émotionnelle.
- Balance, c’est chez vous que la Lune danse. Un bon moment pour équilibrer ce qui penche.
- Scorpion, les vérités vous chatouillent. À vous de voir si vous les affrontez ou si vous les apprivoisez.
- Sagittaire, vous aurez envie de courir. Mais peut-être qu’il faut d’abord écouter.
- Capricorne, vos efforts trouvent enfin un écho. Mais attention aux frustrations qu’on garde sous la langue.
- Verseau, une journée à idées. Trop peut-être. Triez, choisissez, inspirez.
- Poissons, un brin de magie flotte autour de vous. Saisissez-la. Ne la laissez pas filer.
🎬 Quand le vendredi 13 devient un cauchemar… signé cinéma
Vous pensiez que le vendredi 13, c’était juste un prétexte pour éviter de passer sous une échelle ? Attendez de (re)découvrir Steve Christy, ce nom pas si anodin dans le monde de l’horreur…
Nous sommes dans le film culte "Vendredi 13" (Friday the 13th), sorti en 1980, ambiance forêt sombre, lac silencieux et cabanes qui grincent. Un vrai décor à faire frissonner les lampes de poche.
Et qui décide de rouvrir le fameux camp Crystal Lake, vingt-trois ans après la mort tragique du petit Jason et une série de meurtres inexpliqués ?
Steve Christy, bien sûr. Un entrepreneur optimiste. Peut-être trop. Comme si rien ne s’était passé. Comme si les morts ne laissaient aucune trace…
Mais attendez, ce n’est pas tout : il choisit de rouvrir un vendredi 13. Sérieusement. Qui fait ça ?! Le genre de choix qui, dans un film d’horreur, annonce déjà que personne ne va finir le week-end entier.
Pendant que les nouveaux moniteurs réinstallent le camp, le malaise monte. Des ombres passent. Les uns disparaissent. Les autres hurlent. On ne voit pas toujours le coup venir… mais on entend toujours la branche qui craque juste avant.
Le vendredi 13 concerne-t-il aussi le Maghreb et le Moyen-Orient ?
Pas vraiment, non. Là-bas, ce jour passe crème.
Aucune tension dans l’air, aucun chat noir en embuscade.
Au contraire, le vendredi est sacré, doux comme une prière partagée.
Jour de lumière, de mosquée, de retrouvailles autour du thé.
Et le chiffre 13 ? Il n’a pas mauvaise presse non plus.
Ni porte-malheur, ni mascotte de malchance.
Bref, le vendredi 13 est un frisson typiquement occidental,
comme Halloween ou les films d’ados qui crient trop fort.
Ce vendredi 13 est plus subtil qu’il n’y paraît. Pas de grands éclats mais une vibration fine, presque chuchotée. C’est peut-être là que se cache la vraie surprise.
Au fond, ce vendredi 13, c’est plus qu’un jour. C’est un décor. Un vieux camp au bord d’un lac, une bande-annonce qu’on regarde à moitié caché derrière un coussin, un frisson qu’on aime provoquer. On y retrouve un peu de tout : des films d’horreur cultes, des rêves de loto, et parfois... un ticket gagnant glissé sous l’oreiller.
Tout a commencé avec ce premier volet sorti en 1980, porté par l’audace d’un certain Sean S. Cunningham. Il plante le décor : un groupe d’adolescents, un camp, des bruits dans les bois, une nuit trop silencieuse… Et surtout une mère, Pamela Voorhees, vengeresse et troublée, incarnée par Betsy Palmer (et non Adrienne King qui, elle, survivra).
Ce n’est que dans les volets suivants que Jason — ce personnage devenu mythique — surgit vraiment. Avec son masque de hockey, son mutisme glaçant, sa silhouette massive, il devient l’icône silencieuse du cinéma d’horreur. Et dans le chapitre final (spoiler : pas si final), il revient encore. Et encore. Jusqu’au quatrième opus, jusqu’aux critiques, jusqu’aux jeux vidéos, jusqu’à Los Angeles, où les producteurs rêvent toujours d’un reboot, d’un spin-off, d’un Jason qui danserait presque avec TikTok.
Et comment ne pas mentionner Wes Craven, le grand maître, même s’il n’a pas réalisé Friday the 13th — c’est Steve Miner qui prend la barre du deuxième et troisième film, avant d’autres réalisateurs. Craven, lui, plane sur tout ce genre avec son style acéré, son goût du second degré et son amour des ados qui crient trop fort.
Alors oui, vendredi 13, c’est aussi ça : une œuvre collective. Des réalisations qui s’empilent comme des couches de peur. Des producteurs qui misent sur le frisson. Des bande-annonces qui donnent des sueurs rien qu’à l’écran-titre. Des critiques qui rient jaune. Et un public qui en redemande, toujours.
Peut-être que le vrai tueur, ce n’est pas Jason. C’est le temps. Celui qui revient toujours, chaque vendredi 13, pour vous rappeler que la superstition, c’est du cinéma. Mais du cinéma qu’on adore. 🎬
À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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