Quelle est l'origine du Jardin Majorelle?

Quelle est l'origine du Jardin Majorelle?

par Salima Bachar

 

Vous rêvez d'un endroit où la nature et l'art se marient à la perfection ? Le Jardin Majorelle à Marrakech est votre destination idéale ! Ce jardin enchanteur, créé par l'artiste français Jacques Majorelle, est un véritable havre de paix et de beauté. Plongeons ensemble dans l'histoire fascinante de ce lieu magique.

Jacques Majorelle : un peintre en quête de paradis

Quelle est l'origine du Jardin Majorelle?

Jacques Majorelle, un artiste avec une âme de jardinier, arrive à Marrakech en 1917. En 1923, il achète un terrain pour réaliser son rêve : créer un jardin exotique. Passionné par les couleurs et les plantes, il ramène des espèces du monde entier.

Saviez-vous que c'est lui qui a inventé le célèbre "bleu Majorelle" ? Une couleur si vive qu'elle pourrait réveiller un paresseux !

Le bleu Majorelle : une couleur iconique

Le bleu Majorelle n'est pas une simple couleur, c'est une expérience sensorielle ! Ce bleu éclatant habille les murs, les fontaines, et les moindres recoins du jardin. Il contraste merveilleusement avec le vert des plantes et le jaune des détails architecturaux.

Petite astuce : n'oubliez pas votre appareil photo, chaque coin est une œuvre d'art !

Le sauvetage par Yves Saint Laurent

Dans les années 1980, alors que le jardin tombe en ruine, le célèbre couturier Yves Saint Laurent et son partenaire Pierre Bergé décident de le restaurer. Grâce à eux, le Jardin Majorelle est sauvé et retrouve toute sa splendeur. Aujourd'hui, c'est un lieu incontournable pour les amoureux de la nature et de l'art.

Psst, saviez-vous qu'Yves Saint Laurent a choisi de reposer ici pour l'éternité ?

Quelle est l'origine du Jardin Majorelle?

FAQ

1. comment se rendre au Jardin Majorelle ?

Le Jardin Majorelle est situé à Marrakech, à environ 15 minutes en voiture de la médina. Vous pouvez facilement y accéder en taxi, en bus, ou même à pied si vous aimez marcher !

2. quelles sont les heures d'ouverture du Jardin Majorelle ?

Le jardin est ouvert tous les jours de l'année. En été, les horaires sont de 8h à 18h, et en hiver, de 8h à 17h30. Préférez une visite tôt le matin pour éviter la foule.

3. y a-t-il des événements spéciaux au Jardin Majorelle ?

Oui, le jardin organise régulièrement des expositions d'art et des événements culturels. Consultez leur site web pour les détails des événements à venir.

4. peut-on pique-niquer dans le Jardin Majorelle ?

Malheureusement, les pique-niques ne sont pas autorisés dans le jardin pour préserver sa beauté et sa propreté. Mais vous trouverez de nombreux cafés charmants à proximité pour une pause gourmande.

Quelles plantes peut-on voir au Jardin Majorelle ?

C’est un lieu qui ne se visite pas, il se traverse. Comme un rêve éveillé. Un endroit où le vert ne dort jamais, où chaque feuille semble avoir une histoire à chuchoter. Le Jardin Majorelle, à Marrakech, c’est un patchwork végétal sous le soleil marocain. Et dedans ? Il y a de tout. Des plantes qui piquent, qui caressent, qui grimpent, qui rampent, qui dansent presque.

Des cactus comme des sculptures

Dès l’entrée, ça claque. Pas un bonjour. Un silence. Et des cactus. Partout. Des hauts comme des lampadaires. Des gros comme des tambours. Certains si fins qu’on dirait des doigts levés vers le ciel. D'autres tordus comme s’ils avaient trop écouté le vent. On parle ici de cactus-cierges, d’opuntias (les figuiers de barbarie), de ferocactus aussi, avec leurs arêtes qui brillent au soleil comme de petites lames. Le genre de plante qui vous regarde de travers, mais qui a de la gueule.

Palmiers géants et silhouettes dansantes

On lève les yeux et les palmiers sont là. Certains datent de l’époque de Jacques Majorelle lui-même. De vrais totems végétaux. Majestueux, immobiles mais vivants. On y trouve le palmier dattier, bien sûr, mais aussi des washingtonias, aux troncs effilés comme des colonnes grecques.

Et puis il y a cette lumière qui joue avec les feuillages. Des ombres mobiles, comme si les arbres racontaient quelque chose à ceux qui veulent bien écouter. Oui, c’est un jardin, mais il a l’air habité. Par des souvenirs, des voix, des silences lourds aussi.

Bambous en procession et plantes en méditation

On tourne un peu, on suit un chemin bleu (tout est bleu ici, même les murs) et voilà la bambouseraie. Une armée de tiges fines, hautes, un peu insolentes. Le vent y fait un bruit de pluie. Le genre d’endroit où on chuchote sans s’en rendre compte. Il y a du bambou géant, du phyllostachys, probablement. Et cette odeur fraîche, verte, presque timide, qui tranche avec la chaleur sèche du dehors.

Parfois, on tombe sur un banc, caché entre deux rideaux de feuilles. On s’assoit. Et là, on réalise. Ce n’est pas juste un jardin. C’est un refuge. Un cocon de chlorophylle au milieu du tumulte marocain.

Plantes exotiques et coups de cœur tropicaux

Le Jardin Majorelle, c’est aussi un petit tour du monde. Sans passeport. Yucca du Mexique, dragonnier de Madagascar, aloès d’Afrique du Sud, bougainvilliers qui explosent de rose et de rouge… Et bien sûr, l’agave, cette plante grasse qui semble sortie d’un film de science-fiction.

Il y a même des lotus, dans les bassins, comme des mots doux laissés à la surface. Ils flottent tranquilles. On dirait qu’ils méditent. Ou qu’ils surveillent. Tout dépend de l’heure du jour. Le matin, ils sont timides. Le soir, ils brillent.

Un jardin d’artiste, pas de botaniste

Ce n’est pas un jardin botanique au sens strict. C’est un jardin d’émotion. Jacques Majorelle, le peintre français, voulait un lieu de sensations. Pas une encyclopédie végétale. Chaque plante ici a été choisie avec le cœur. Pas forcément pour son nom latin. Mais pour ce qu’elle dégage. Pour ce qu’elle provoque.

Et ça se sent. Les plantes ne sont pas alignées au cordeau. Elles débordent. Elles s’emmêlent. Elles prennent leur place, un peu comme dans la vie. Un joyeux désordre maîtrisé. Ça vit. Ça pousse. Ça fait du bruit, même.

Ce qu’on retient, une fois dehors

Quand on ressort du Jardin Majorelle, on a du vert plein les yeux. Le genre de vert qu’on ne retrouve pas dans un parc lambda. C’est un vert chaud, intense, presque brûlé par le soleil. Et dans ce vert, il y a toutes ces plantes vues, senties, parfois effleurées du bout des doigts. Des textures, des épines, des parfums. C’est une expérience sensorielle, pas juste une balade.

Alors, que peut-on voir au Jardin Majorelle ? Des plantes. Oui. Mais surtout des émotions enracinées. Des surprises. Et un certain goût pour l’excès végétal, assumé et sublime.

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