Aline Le Bail-Kremer origine parents

par Salima Bachar

Aline Le Bail-Kremer : une voix de journaliste qui dérange les silences

Journaliste, cofondatrice et porte-parole du collectif Stand With Ukraine

Engagée de longue date dans le monde associatif, en France comme en Europe, Aline Le Bail-Kremer est l’une des voix à l’origine du collectif européen Stand With Ukraine. Journaliste, elle collabore régulièrement avec L’Arche Magazine, la revue Tyzhden ou encore LCI.
Ancienne responsable au sein de l’Association Française des Victimes du Terrorisme, elle siège aujourd’hui au Bureau National de SOS Racisme et s’investit également dans l’association Onze Janvier.

Il y a des noms qu’on entend, et qui laissent un goût de vrai. Pas parce qu’ils sont célèbres. Mais parce qu’ils vibrent juste. Aline Le Bail-Kremer fait partie de ces gens qu’on n’a pas forcément vus à la une, mais qu’on n’oublie pas. Une de ces femmes qui ne demandent pas la lumière. Elles l’amènent avec elles, doucement, naturellement. Sans projecteurs, mais avec force.

Elle ne fait pas de bruit pour faire du bruit. Elle parle quand il faut parler. Et quand elle parle, ça résonne.

Un engagement cousu à la main

Elle écrit comme on tend la main

Prenez son article du 13 mai 2023 pour https://laregledujeu.org/ sur la projection du film Slava Ukraini de Bernard-Henri Lévy aux Nations Unies. Ce n’est pas un simple compte-rendu. C’est une traversée. Chaque phrase est une veine d’émotion, sans pathos, sans mise en scène. Juste des visages. Des absences. Des silences qu’elle entend. Elle donne la parole à ceux qu’on a réduits à des chiffres : une mère d’Azovstal, un soldat mutilé, un piano devenu impossible à jouer. Ce qu’elle capte, ce n’est pas l’événement, c’est l’humanité nue, droite, abîmée mais debout. Elle ne décrit pas, elle fait sentir. Elle n’impose rien, elle nous laisse recevoir. Et tout à coup, même à des milliers de kilomètres, on est dans la salle, on retient notre souffle, et on comprend. Pour de vrai.

Elle n’a jamais été là pour l’image. Ce n’est pas son truc. Ce qui l’intéresse, c’est l’impact, pas l’étiquette. Elle ne se pavane pas dans les couloirs du pouvoir. Elle marche dans les rues, elle s’assoit aux tables, elle écoute les douleurs, les révoltes, les espoirs.

Ce genre de personnes, on les reconnaît à leur manière d’être là. Vraiment là. Pas en touriste du militantisme.

Des causes portées à bout de bras

Elle aurait pu choisir le confort, le silence poli, la neutralité molle. Mais non. Elle a préféré la complexité, l’inconfort. Elle parle des sujets qu’on évite souvent. Les guerres, les victimes, les traumas, les combats qu’on pense perdus d’avance. Elle y va. Elle s’y frotte. Et elle y reste.

Ce n’est pas une posture. C’est une nécessité.

Une voix pour ceux qu’on n’entend pas

Elle ne parle pas plus fort, elle parle mieux

Il y a des gens qui crient et qu’on oublie. Elle, elle murmure parfois. Mais on tend l’oreille. Parce que ce qu’elle dit, ça tient debout. Parce que c’est incarné. Parce que ça sonne vrai.

Pas de formule creuse. Pas de discours en kit. Juste des mots qui tombent au bon endroit, comme des pierres dans l’eau. Et ça fait des vagues, des ondes. Longues. Profondes.

Le courage tranquille

Aline Le Bail-Kremer n’a pas besoin d’en faire des caisses. Elle avance sans bousculer, mais elle bouscule quand même. Elle a ce regard de ceux qui ont trop vu pour se taire. Et trop de tendresse pour devenir cynique.

Elle ne se bat pas pour l’image. Elle se bat pour les gens. Pour leurs histoires, leurs droits, leur dignité. Même quand c’est fatiguant. Même quand ça n’intéresse plus personne.

Des combats tissés dans la chair

L’Ukraine, mais pas que

On l’associe souvent au conflit ukrainien. À juste titre. Elle y met son énergie, sa voix, ses nuits blanches. Mais son engagement dépasse largement une seule géographie. Elle est là partout où la justice claque la porte au nez. Elle ouvre des fenêtres. Elle souffle dedans.

Ce n’est pas une experte de plus. C’est une messagère. Elle ne prend pas la parole pour briller. Elle la prend pour passer un flambeau.

Une militante sans costume

Pas de grande théorie. Pas de “moi je sais”. Juste des faits. Des visages. Des souvenirs qu’elle porte, comme des valises remplies de douleurs qu’on n’ose pas nommer.

Elle n’a pas besoin de tout expliquer. Ce qu’elle raconte, ça s’attrape au vol. Ça s’imprime. Ça reste.

Une plume qui tranche

Écrire pour réveiller

Elle n’écrit pas pour aligner des idées. Elle écrit pour dire ce que d’autres taisent. Pour secouer les consciences engourdies. Pour sortir du confort anesthésiant. Et ça se sent. Chaque phrase a un nerf. Une vérité derrière. Même quand elle tremble.

Pas de jolies tournures pour enjoliver l’horreur. Juste le réel, à hauteur d’âme.

Des textes comme des électrochocs

Ce n’est pas de la littérature pour salons. C’est brut. Tranchant. Parfois douloureux. Mais nécessaire. Ses mots ne flattent pas. Ils grattent. Ils creusent. Ils dérangent. Et tant mieux.

Dans un monde qui va trop vite, elle écrit pour ralentir. Pour poser. Pour laisser reposer. Un peu comme quand on appuie sur pause juste avant l’impact.

Ce qu’elle incarne, plus que ce qu’elle dit

Une humanité pas négociable

Ce qui revient toujours quand on parle d’elle, c’est ça. L’humanité. Pas une posture. Une façon d’être. Une manière de regarder. D’écouter. De dire “vous existez, je vous vois”.

Elle incarne quelque chose qu’on avait presque oublié. L’attention. La vraie. Celle qui prend du temps, qui se mouille, qui reste quand les autres tournent la tête.

Une lumière dans les angles morts

Elle éclaire ce qu’on ne veut pas voir. Ce qu’on cache derrière les chiffres, les gros titres, les généralités. Elle va dans les recoins. Là où ça pique, là où ça gratte, là où ça pleure en silence.

Elle ne rend pas le monde plus simple. Elle le rend plus lisible. Et plus digne.

Une présence qui laisse une trace

Pas une héroïne, mais une alliée

Elle ne veut pas être admirée. Elle veut être utile. Et ça change tout. Elle n’arrive pas avec des leçons, mais avec des bras ouverts. Pas pour sauver. Pour accompagner. Pour porter un bout du poids.

Elle est là, discrètement, obstinément. Comme une présence qu’on sent avant même de la voir.

Des silences pleins de sens

Elle sait aussi se taire. Et parfois, c’est là qu’elle est la plus forte. Parce que ses silences ne fuient pas. Ils contiennent. Ils portent. Ils respectent.

C’est rare, ça. Quelqu’un qui parle fort sans hausser le ton. Quelqu’un qui prend position sans écraser. Quelqu’un qui s’expose sans se vendre.

Il y a des gens qui changent une pièce en y entrant. Pas parce qu’ils parlent plus fort. Mais parce qu’ils écoutent mieux. Parce qu’ils regardent autrement. Aline Le Bail-Kremer fait partie de ces gens-là.

Et franchement, dans le vacarme ambiant, ça fait du bien.

La suivre sur Linkedin

Et si vous avez envie de suivre ses prises de parole, ses engagements, ou simplement ses éclats de lucidité, vous pouvez la retrouver sur LinkedIn : Aline Le Bail-Kremer. Discrète, mais toujours percutante.

Pour ceux qui préfèrent les images sur Instagram

... les instants captés, les élans du quotidien, elle est aussi là, sur Instagram : @alinelbk. Un fil discret, mais habité. Authentique, comme elle.

Elle est aussi cofondatrice de @UkraineStand

Un collectif qui ne lâche rien. Une page vivante, engagée, qui relaie les cris, les actes, les urgences, ici : Stand With Ukraine sur X. Pas de slogans creux. Juste des faits. Des visages. De la résistance au quotidien.

Dispose t-elle d'une page Wikipedia?

Et franchement, ce n’est pas très étonnant. Certains noms circulent sans faire de bruit, mais ils marquent plus que bien des célébrités sous vitrine. Et si la notoriété se mesurait autrement que par une fiche en ligne ?

Quelle est l'origine et la signifcation du nom de famille de ses parents "Kremer" ?

Il y a des noms qui claquent comme une devise de famille. Et puis il y a Kremer. Sobre. Compact. Avec ce "K" solide comme une vieille porte qu’on pousse d’une main sûre. Ce nom, c’est une poignée de syllabes qui sent bon les chemins de traverse, les marchés de village, les sacs à moitié ouverts où dorment des étoffes, du sel, des figues peut-être.

Kremer, ça vient de l’allemand “Krämer”. Un mot qui désignait ceux qui vendaient sans boutique, à la voix, au contact, en direct. Des marchands, oui, mais pas ceux des vitrines. Plutôt ceux qui posaient leur étal sur une place au lever du jour, qui connaissaient le nom des gens, les habitudes, les silences.

On les appelait colporteurs, boutiquiers itinérants, parfois même un peu sorciers dans leur façon de proposer ce dont on avait besoin avant qu’on le dise. Ils ne vendaient pas des objets, ils racontaient des histoires. Chaque tissu, chaque pot d’épices, chaque clou avait sa provenance, son trajet, son prix et… un regard qui l’accompagnait.

Kremer : une histoire de commerce, mais surtout de lien

Porter ce nom, c’est hériter d’un geste. Celui d’ouvrir, de proposer, de convaincre sans forcer. C’est vivre dans le mouvement, dans la négociation discrète, dans l’observation fine. C’est être de ceux qui créent des ponts, qui avancent avec peu mais offrent beaucoup.

Et ce n’est pas un hasard si ce nom se retrouve aussi dans les communautés juives ashkénazes d’Europe centrale et orientale. Dans ces familles, le commerce n’était pas juste un métier. C’était souvent la seule liberté possible dans un monde qui enfermait vite. Kremer, dans ces cas-là, c’est plus qu’un nom : c’est une trace de courage et d’adaptation. Une manière de résister. En vendant, en parlant, en se souvenant.

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, Kremer vit dans les registres, les boîtes aux lettres, parfois les enseignes. Mais il reste, malgré tout, ce clin d’œil ancien. Celui d’un passé qui n’a rien d’éteint.
Un nom qui dit sans bruit :
"Je viens d’une lignée de gens qui portaient, qui marchaient, qui savaient ce qu’un objet valait parce qu’ils en avaient touché le tissu."

Et rien que pour ça, il mérite qu’on l’écoute. Pas comme un simple patronyme. Mais comme un mot qui a roulé sur les routes, qui a survécu au vent, et qui sait encore ce que veut dire “gagner sa vie” avec une parole juste.”

Quel âge a Aline Le Bail-Kremer ?

On ne sait pas. Et peut-être que ça n’a aucune importance. Ce qu’elle fait compte bien plus que l’année sur son passeport, non ?

NB. Certaines informations personnelles, comme sa date ou son lieu de naissance, ne sont pas publiques ou restent floues selon les sources. Et tant mieux, peut-être. Ce qui compte, c’est ce qu’elle fait, pas ce qu’on coche dans une case. L’essentiel est visible, même sans fiche Wikipédia.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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