
Audhubillah min al shaytan al rajeem: traduction et signification
par Salima Bachar
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« Audhu billahi min ash-shaytan ir-rajim » (Je cherche refuge auprès d’Allah contre Satan le maudit) est bien plus qu’une simple phrase. C’est un bouclier spirituel, une clé de sérénité. Les croyants la murmurent avant d’ouvrir le Coran, de commencer une tâche ou de résister aux tentations. C’est un rappel tendre et puissant : dans nos failles et nos fragilités, Allah est notre refuge, prêt à accueillir nos doutes et à apaiser nos cœurs.
Quand dire aoudou billah mina al shaytan ar rajim ? Est-ce une prière?
"A'udhu billahi min ash-shaytan ir-rajim" est une phrase que les musulmans prononcent pour chercher refuge auprès d'Allah contre Satan, le maudit...Cela peut être dit avant de commencer la récitation du Coran, lors de la prière, ou à tout moment où l'on se sent susceptible d'être influencé par le mal
Quelle traduction et signification en arabe pour audhubillah min al shaytan al rajeem?
La traduction en français est : "Je cherche refuge auprès d'Allah contre Satan, le maudit". Ce n'est pas une prière en soi, mais une formule de protection recommandée dans de nombreuses situations.
Que signifie "rajim"... dans la phrase "a'oudhou billahi rajim"?
Dans la phrase "a'oudhou billahi min ash-shaytan ir-rajim", "rajim" signifie "le maudit" ou "le rejeté", faisant référence à Satan repoussé ou maudit par Allah.
Que signifie "bismillah"... dans la phrase " Audhubillah min al shaytan al rajeem bismillah"?
Dans la phrase "Audhubillah min al shaytan al rajeem bismillah", "bismillah" signifie "au nom d'Allah"
Quelle est l'origine de la phrase "A'udhu billahi min ash-shaytan ir-rajim" ?
- Cette formule vient directement du Coran, une source lumineuse pour les croyants. On la récite comme une prière de protection contre Satan, le maudit. C’est un peu comme une barrière invisible pour préserver la pureté de l’âme. Elle est au cœur de la spiritualité musulmane, utilisée avant la prière ou la lecture du Coran pour éloigner les distractions et les influences néfastes.
Comment cette invocation aide-t-elle au quotidien ?
- C’est une ancre dans la tempête de la vie. Quand tout semble déraper, cette phrase recentre et apaise. Elle agit comme un rappel que, même face aux tentations, Allah est là. Réciter cette invocation renforce la concentration et donne un sentiment de paix, surtout dans les moments de prière ou de doute.
Peut-on l’utiliser en dehors des pratiques religieuses ?
- Oh que oui, et c’est là sa force ! Cette invocation n’est pas limitée aux prières ou au Coran. Elle devient une alliée dans les petits combats du quotidien : une hésitation, une peur, un moment de faiblesse… C’est un rappel que, quoi qu’il arrive, on peut toujours chercher refuge auprès d’Allah.
Pourquoi la réciter avant de lire le Coran est-elle essentielle ?
- C’est comme préparer un terrain fertile avant de semer. Dire "A'udhu billahi min ash-shaytan ir-rajim" avant de lire le Coran, c’est s’assurer que rien ne viendra perturber la connexion spirituelle. Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) nous a montré cette voie, une façon d’éloigner Satan pour savourer pleinement la sagesse divine.
Pourquoi couvrir sa bouche en bâillant est-il recommandé ?
- C’est un geste simple mais rempli de sagesse. Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) conseillait de couvrir sa bouche pour éviter que Satan n’y entre. C’est une leçon subtile sur l’étiquette et la retenue : même un petit détail, comme un bâillement, peut refléter une attitude respectueuse.
Existe-t-il un moment où Satan ne peut pas influencer les croyants ?
- Absolument ! Quand un croyant invoque Allah avec sincérité, Satan est impuissant. Dire "A'udhu billahi min ash-shaytan ir-rajim" revient à dresser une barrière infranchissable. C’est un rappel que la foi peut surpasser les tentations les plus sournoises.
Que symbolise le bâillement et comment y réagir ?
- Le bâillement, dans la tradition islamique, peut refléter une certaine paresse ou un relâchement. Mais, le Prophète (paix et bénédictions sur lui) nous encourageait à y répondre avec maîtrise : le retenir si possible, ou le couvrir si nécessaire. C’est un exercice de discipline, mais aussi une manière de respecter les autres et soi-même.
Comment cette invocation renforce-t-elle la foi ?
- Chaque fois que vous dites "A'udhu billahi min ash-shaytan ir-rajim", c’est comme si vous raviviez une flamme intérieure. Cette phrase nourrit la foi, rappelle la présence d’Allah et éloigne les mauvaises pensées. C’est un petit geste qui peut transformer un instant de doute en un moment de sérénité.
“A‘oudhou billahi mina sh-shaytan ir-rajîm” : que veut dire cette phrase qu’on récite si souvent… et si vite ?
Quelle est la traduction exacte de “A‘oudhou billahi mina sh-shaytan ir-rajîm” ?
En français simple, ça donne :
“Je cherche protection auprès d’Allah contre le diable banni.”
Pas besoin d’un doctorat pour comprendre. On est face à une demande. Un appel. Un réflexe spirituel. Une sorte de bouclier qu’on sort sans même réfléchir, comme quand on se couvre face au vent.
Et ce n’est pas une jolie formule à réciter machinalement. Non. C’est un vrai cri intérieur, un “sauve-moi” discret, glissé entre deux respirations.
Pourquoi dit-on cette phrase avant de lire le Coran ?
Parce que c’est le Prophète ﷺ qui l’a enseigné ainsi. Avant d’entrer dans les mots sacrés, on commence par fermer la porte aux nuisibles. Et qui est plus nuisible que Shaytan (le Diable) quand il s’agit de détourner notre attention, de semer le doute, ou de transformer une lecture en simple exercice de diction ?
Réciter cette phrase, c’est dire :
“Je vais entrer dans quelque chose de pur. Alors je veux que rien ne vienne me troubler. Pas même une pensée parasite. Pas même un soupçon d’orgueil ou de distraction.”
C’est un peu comme se déchausser avant d’entrer dans une mosquée. On se nettoie de ce qui pourrait salir. Ici, on nettoie l’âme, pas les pieds.
Qui est ce "shaytan ir-rajîm" exactement ?
Alors là… on touche à une présence invisible mais familière. Shaytan, c’est le diable. L’ennemi invisible. Celui qui chuchote. Celui qui n’a pas besoin de hurler pour semer la zizanie. Il entre par les fissures de l’âme, jamais par la porte d’entrée.
Et “ir-rajîm” veut dire : le banni, le lapidé, celui qu’on a rejeté. Rejeté du ciel, rejeté de la miséricorde divine. Et pourtant, toujours là, à rôder. Il ne lâche jamais l’affaire. Il ne part pas en vacances.
Alors cette formule, c’est comme tracer un cercle protecteur, une frontière invisible : “Tu ne passes pas. Pas cette fois.”
Est-ce qu’on doit la dire à chaque fois qu’on lit le Coran ?
Oui, c’est la recommandation. Même si vous ouvrez le Coran pour une seule ligne. Même si vous êtes dans le métro ou sur une appli mobile. Même si vous êtes pressé.
C’est comme frapper à la porte avant d’entrer. Une marque de respect. Mais aussi un acte de précaution.
Et parfois, dire cette phrase vous rappelle que ce n’est pas juste une lecture. C’est un moment sacré. Même si ce n’est que deux versets. Même si on ne comprend pas tout. Cette phrase, elle ancre. Elle réveille. Elle dit : “Attention, tu entres dans un espace sacré.”
Peut-on la dire en dehors du Coran ?
Oui, bien sûr. Et certains ne s’en privent pas.
Quand la colère monte ? On la dit.
Quand une pensée noire s’invite ? On la dit.
Quand on sent l’agacement, l’envie de crier, le jugement facile ? On la dit.
C’est une arme douce, mais redoutable. Une manière de reprendre le contrôle quand on sent que quelque chose essaie de nous faire déraper.
Et dans le fond, c’est très humain. On a tous déjà senti cette montée de feu à l’intérieur. Une pique. Une envie de répondre méchamment. De juger. De mentir. De jalouser. La phrase arrive comme un seau d’eau sur une braise.
Pourquoi certaines personnes la disent même avant de dormir ?
Parce que la nuit, les pensées s’invitent. On devient plus vulnérable. Plus sensible. Et Shaytan adore ces moments-là.
Dire cette phrase avant de dormir, c’est comme fermer la porte à double tour. Un dernier réflexe. Un geste tendre envers soi-même. On demande la paix intérieure. On chasse les cauchemars, les idées noires, les angoisses sans nom.
Et certains enfants l’apprennent très tôt. Presque comme une berceuse. Elle devient un réflexe rassurant. Un “tout va bien se passer”, mais version céleste.
Est-ce que ça suffit à se protéger ?
Non. Enfin... oui, mais pas si c’est juste des mots lancés à la va-vite. Ce n’est pas une formule magique. Ce n’est pas une baguette. C’est une invocation. Et une invocation, ça se dit avec le cœur. Avec l’intention.
Si vous le dites par habitude sèche, sans penser à Dieu, sans conscience de ce que vous dites... ça reste bien. Mais l’effet est plus faible. Comme un parapluie qu’on ouvre... mais qu’on ne tient pas au-dessus de soi.
C’est dans la sincérité que cette phrase prend toute sa puissance.
Est-ce qu’il faut savoir l’arabe pour la dire ?
Non. Pas du tout. Ce n’est pas la langue qui compte. C’est le sens que vous mettez dedans. Et votre lien avec Celui à qui vous parlez.
Mais c’est vrai que la version arabe a une vibration particulière. Elle est brève, rythmée. Et puis, c’est celle que le Prophète ﷺ a utilisée. La prononcer dans cette langue, c’est comme marcher dans ses pas.
Mais si vous ne pouvez pas ? Dites-le en français. En berbère. En turc. En malgache. Dieu entend toutes les langues, surtout celles du cœur.
Cette phrase peut-elle calmer l’anxiété ?
Étonnamment, oui. Beaucoup de personnes témoignent qu’en période de stress, cette phrase apaise, ralentit, ramène à l’essentiel.
Elle agit comme une ancre. Une main posée sur l’épaule. Elle rappelle qu’on n’est pas seul face aux tempêtes invisibles.
Et puis, dire “A‘oudhou billah”, c’est reconnaître qu’on a besoin d’aide. Rien que ça, c’est fort. Ça recentre. Ça libère de la prétention. Ça réinstalle l’humilité dans le cœur.
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À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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