Avec la difficulté il y a la facilité en arabe

Comment dire "Avec la difficulté, il y a la facilité" en arabe?

par Salima Bachar

Le verset coranique "إن مع العسر يسرا" se traduit souvent par "Avec la difficulté vient une facilité". Un message puissant, issu de la sourate Al-Inshirah (Le Dévoilement), précisément aux versets 5 et 6. Ce passage, répété deux fois dans le texte sacré, frappe comme une mélodie apaisante. Il rappelle que, même au creux des tempêtes, une accalmie se prépare déjà.

Mais que signifie vraiment ce verset ? Et pourquoi cette répétition ? Dans la spiritualité islamique, chaque épreuve est vue comme un passage, jamais une impasse. La difficulté est accompagnée d’une facilité, non pas après, mais bien avec.
Ici, la facilité n’est pas une promesse future, mais un soutien qui marche à vos côtés, prêt à soulager dès que vous en prenez conscience.

Une sagesse universelle dans les mots
Ce verset n’est pas qu’un rappel spirituel, il résonne comme une vérité humaine.
Qui n’a jamais traversé une période sombre pour ensuite s’émerveiller des belles choses qui en ont émergé ? Comme si, dans le terreau des épreuves, germait déjà la graine de la solution. Les textes sacrés ont cette force d’ancrer l’espoir, même dans les moments où tout semble vaciller.

La richesse des traductions
Chaque traduction reflète une part de l’original, sans jamais pouvoir en capturer toute la profondeur. L’arabe du Coran, avec ses nuances et sa poésie, regorge de sens cachés. Une traduction peut donc varier selon l’accent mis : sur la difficulté, la facilité, ou la coexistence des deux.
C’est un peu comme essayer de peindre un coucher de soleil : les couleurs changent selon la lumière, mais l’essence reste.

Un message intemporel
Aujourd’hui encore, ces mots trouvent leur écho dans nos vies modernes. Une période de stress au travail, une rupture, un projet qui stagne : tout semble figé… jusqu’à ce qu’un détail vienne tout débloquer.

 

Comment remercier Allah en arabe ?

Remercier Allah, c’est un peu comme ouvrir une fenêtre au lever du soleil. Chaque mot, chaque geste, éclaire votre journée. Mais comment le faire en arabe, avec amour et sincérité ? Suivez-moi, on explore tout ça ensemble !

Pourquoi remercier Allah ?

Un moment d’émerveillement. Une prière exaucée. Ou juste la vie. On oublie parfois, mais chaque instant est une bénédiction. Remercier, c’est reconnaître ce cadeau infini. Et en arabe, chaque mot prend une profondeur unique. Vous êtes curieux ? On continue !

Les mots magiques pour dire merci.

Voici des expressions simples, mais puissantes :

  • Alhamdulillah : parfait pour dire "merci Allah" dans chaque situation.
  • Achoukr lillah. Littéralement, "la gratitude appartient à Allah". Un bijou spirituel.
  • Jazak Allahu Khayran. Vous remerciez quelqu’un tout en invoquant la bénédiction divine. Une double dose de bienveillance.

Ces mots sont comme des graines. Plus vous les dites, plus elles fleurissent dans votre cœur.

Quand remercier Allah ?

La vraie question serait plutôt : quand ne pas le faire ?

  • Au réveil : dire "Alhamdulillah" pour un nouveau jour. Quelle meilleure façon de commencer ?
  • Après un repas : savourer et remercier. C’est comme ajouter une touche sucrée à un dessert déjà parfait.
  • Pendant les moments difficiles : oui, même là. Dire "Alhamdulillah ‘ala kulli hal" (merci dans toutes les situations) peut apaiser votre cœur.

Petite astuce : gardez un journal de gratitude. Écrivez-y les moments où vous avez ressenti la bénédiction d’Allah. Une pépite pour les jours gris !

Les gestes qui accompagnent les mots

Remercier, ce n’est pas qu’une affaire de mots. C’est aussi dans les actes.

  • Faire une prière de gratitude (salat ash-shukr) : une prosternation sincère vaut mille discours.
  • Donner aux autres : Partager une part de ce qu’Allah vous a offert. Un sourire, un repas, une aumône… Les idées ne manquent pas !
  • Se comporter avec gentillesse : votre bienveillance envers les autres est un écho de votre gratitude envers Allah.

Intégrer la gratitude dans la vie quotidienne…

Pas besoin de grands gestes ou de cérémonies compliquées. Voici quelques idées :

  • Répétez "Alhamdulillah" en boucle : en voiture, en marchant, avant de dormir. Ça devient un doux refrain.
  • Observez la nature… Une fleur, un coucher de soleil, une goutte de pluie. Ces petites merveilles sont des rappels silencieux.
  • Prenez une pause spirituelle : quelques minutes pour remercier Allah, même dans un agenda chargé.

Les bienfaits de la gratitude

C’est un peu comme allumer une lampe dans une pièce sombre.

  • Apaisement : dire merci calme l’esprit. Essayez, vous verrez.
  • Joie : la gratitude attire le bonheur, comme un aimant.
  • Connexion spirituelle : remercier Allah, c’est tisser un lien précieux avec le Divin.

Comment enseigner la gratitude aux enfants ?

Les petits gestes comptent aussi pour les plus jeunes.

  • Montrez l’exemple : dites "Alhamdulillah" devant eux. Les enfants sont comme des éponges, ils absorbent tout !
  • Créez des moments de remerciement : Avant le repas, au coucher… Un rituel simple et joyeux.
  • Lisez des histoires inspirantes : les contes sur la gratitude les toucheront en plein cœur.

Un dernier conseil.

Plutôt qu’attendre une occasion spéciale, remerciez à chaque instant. Un peu comme un jardinier qui arrose ses plantes régulièrement. Les fleurs de la gratitude embelliront votre vie.

Et vous, quel mot ou geste utilisez-vous pour remercier Allah ? Partagez vos idées !

FAQ – Comment dire "Avec la difficulté, il y a la facilité" en arabe ? Et que signifie vraiment cette phrase ?

Quelle est l'origine de cette phrase en arabe ?

Cette phrase vient tout droit du Coran, plus précisément de la sourate 94 – Ash-Sharh (L'ouverture du cœur), versets 5 et 6. En arabe, elle s’écrit :
إِنَّ مَعَ الْعُسْرِ يُسْرًا
et se prononce "Inna ma‘a al-‘usri yusrā".

On la retrouve deux fois de suite dans le texte. Comme une insistance douce. Comme si Dieu nous chuchotait : "Je t’ai entendu. Et je t’ai préparé une issue."

Quelle est la traduction exacte ?

Littéralement :
"Avec la difficulté, il y a la facilité."
Et non pas "après" la difficulté… mais avec. Nuance importante. Cela signifie que dans l’épreuve, déjà, se cache quelque chose de plus léger. Un soutien, une respiration, une porte entrebâillée.

Est-ce une promesse ou une consolation ?

C’est les deux à la fois. Une promesse céleste, mais aussi une main sur l’épaule.
Dans l'islam, on croit que toute difficulté porte en elle sa propre facilité, même si elle est invisible sur le moment. C’est un appel à la patience, mais surtout à l’espérance active.

À qui peut-on adresser cette phrase ?

À quelqu’un qui traverse une tempête. À un proche qui doute. À soi-même, quand on vacille. C’est une phrase à murmurer dans la nuit, ou à glisser dans un message, sans grands discours. Un simple "Inna ma‘a al-‘usri yusrā", et tout prend un autre ton.

Y a-t-il une sagesse derrière la répétition de cette phrase dans le Coran ?

Oui, et elle n’est pas là par hasard. Les exégètes soulignent que la difficulté est mentionnée au singulier, mais la facilité au pluriel implicite. Autrement dit : une épreuve, plusieurs issues. Comme si Dieu disait : "Je sais que c’est dur… mais je t’ai réservé plus d’une douceur."

Peut-on l’utiliser dans des messages de soutien ?

Bien sûr. Elle est courte, porteuse, et d’une élégance spirituelle rare.
Exemples :

  • "Je pense à toi. Inna ma‘a al-‘usri yusrā 🌙"

  • "Tiens bon. Dieu n’oublie personne, jamais."

  • "Rien ne reste figé. Cette phrase du Coran m’aide beaucoup : Inna ma‘a al-‘usri yusrā."

Existe-t-il des équivalents dans d'autres cultures ?

Oui, sous d’autres formes.
Dans le bouddhisme, on dit que "chaque lotus pousse dans la boue".
En français, on connaît "après la pluie, le beau temps". Mais ici, ce n’est pas après… c’est pendant. Et c’est là que tout change.

Est-ce une phrase magique ? Un mantra ?

Non. Ce n’est pas une formule pour effacer les douleurs. C’est un rappel, une boussole intérieure. Elle invite à regarder au-delà du chaos, à croire que même dans l’obscurité, il y a des éclats de lumière. Et c’est souvent dans les détails, dans un geste, un mot, une rencontre inattendue.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

📮 Un mot doux, une question, un souvenir à partager ?
Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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