Combien de fois faire l'amour en islam?

 

En Islam, l’intimité conjugale est comme un jardin qui doit être soigneusement entretenu, un espace où l’amour et la tendresse s’épanouissent dans le respect et la bienveillance. La relation intime entre époux est non seulement permise, mais elle est aussi encouragée pour renforcer les liens du mariage. 

Quelle fréquence pour les rapports sexuels en Islam?

• En Islam, il n'y a pas de nombre spécifique de fois qu'un couple marié doit avoir des relations sexuelles.

 

 

Les relations sexuelles: un acte d'amour et de rapprochement

• L'Islam encourage les relations sexuelles entre un mari et sa femme et considère cela comme un acte d'amour et de rapprochement.
• Les enseignements islamiques soulignent l'importance de satisfaire mutuellement les besoins sexuels et émotionnels des conjoints dans le cadre du mariage

 

Ce que dit le Coran

• Le Coran encourage la relation intime entre les époux en disant : "Vos femmes sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez" (Sourate 2, verset 223).
• Cela indique que les relations sexuelles dans le mariage sont permises et encouragées, tant que cela se fait avec le consentement mutuel des conjoints.
• La fréquence des rapports sexuels dépend de nombreux facteurs, tels que la santé, l'âge, les responsabilités familiales et professionnelles, ainsi que les désirs et les besoins individuels des conjoints. 
• ll est donc recommandé que les couples mariés communiquent ouvertement et honnêtement sur leurs attentes et besoins sexuels afin de trouver un équilibre qui convienne aux deux partenaires.

L'Islam encourage la modestie et le respect de l'intimité 

On entend souvent “l’Islam impose la pudeur”, comme si c’était une camisole. Faux. Archi-faux. En réalité, la modestie dans l’Islam, c’est un jardin intérieur. Un espace qu’on protège. Une lumière qu’on n’exhibe pas sous des néons criards.

C’est pas juste une question d’habits. Non. C’est aussi un regard baissé quand il le faut, un silence là où le vacarme abîme, un respect du corps comme un temple discret, pas comme une vitrine. On pourrait dire que la pudeur, c’est un parfum. On ne le voit pas, mais on le sent. Fort. Subtil. Présent.

Et franchement, dans un monde où tout s’affiche, où le “story time” remplace parfois l’intimité, ce rappel fait du bien. L’Islam ne dit pas “cache-toi”, il dit “protège-toi”.

Respecter l’intimité : un acte d’amour, pas de peur

Respecter l’intimité, dans la tradition musulmane, ce n’est pas éviter l’autre. C’est l’honorer. Ne pas entrer dans une maison sans frapper, c’est pas juste une règle. C’est une poésie du respect.

Un verset du Coran dit clairement :

“N'entrez pas dans des maisons autres que les vôtres, sans avoir demandé la permission et salué leurs habitants.” (Sourate 24, verset 27)

C’est simple. Mais profond. L’autre, dans sa bulle, mérite la paix. Même nos proches. Même nos enfants. Même notre conjoint. Personne n’est notre propriété. L’intimité, c’est sacré. Et l’Islam le rappelle avec une tendresse ferme.

Pourquoi cette pudeur fait du bien ?

Franchement ? Parce qu’elle allège. Elle apaise. Elle évite les comparaisons toxiques, les regards lourds, les mises à nu forcées. C’est un peu comme marcher pieds nus dans un lieu sacré. On fait attention. On respecte. On ralentit.

Le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) disait :

“Chaque religion a une moralité caractéristique. Celle de l’Islam est la pudeur.” (Hadith rapporté par Ibn Majah)

Pas étonnant. Dans la pudeur, il y a une dignité tranquille. Une force douce. Un choix de ne pas se livrer au tout-venant. Une manière de dire “je vaux plus que ce que vous voyez”.

Et ça, ça répare des âmes.

Ce n’est pas que pour les femmes

Grosse idée reçue. Comme si la pudeur ne concernait que les femmes voilées. Comme si c’était une affaire de tissu.

Mais dans les textes, la modestie est demandée à tout le monde. Hommes comme femmes. Dans les gestes. Les paroles. L’attitude. Le comportement.

Un homme modeste, c’est pas un homme faible. C’est un homme qui se connaît. Qui connaît ses limites. Qui ne “s’affiche” pas au détriment des autres. Et c’est beau à voir.

Pas de show-off, pas d’excès : juste de la justesse

Le luxe qui déborde ? L’arrogance qui suinte ? Les mots trop grands pour rien ? Tout ça, l’Islam nous dit : ralentissez.

Ce n’est pas une religion du “paraître”. C’est une foi du juste milieu. Du “ni trop, ni pas assez”.

Afficher ses biens ? Montrer ses bonnes actions ? Se vanter de ses efforts ? Très peu pour elle. Même faire l’aumône, ça peut être discret. Même les prières, parfois, se vivent dans le creux d’une nuit.

Parce qu’au fond, ce qui compte, c’est ce que Dieu voit, pas ce que les gens valident.

Le respect du corps : une révolution silencieuse

Et si on parlait du corps ? Du regard qu’on lui porte ? Dans l’Islam, le corps est une amana, une “confiance” donnée par Dieu. Pas un objet à vendre. Pas un produit à consommer.

Et du coup, il y a des codes. Pas pour enfermer. Mais pour protéger. Pour ne pas être réduit à un simple “visage” ou une “courbe”.

La pudeur devient un bouclier. Pas une prison. Une barrière douce qui dit : “ici, c’est chez moi. Pas touche.”

Et les réseaux sociaux dans tout ça ?

On en parle ? On scroll, on like, on expose nos vies… parfois sans filtre, parfois sans penser. L’intimité devient floue. La pudeur se fait minuscule, compressée par le besoin d’exister aux yeux des autres.

Mais l’Islam, même là, propose une autre voie. Une voie plus calme. Plus alignée. Qui dit : “Partage, si tu veux. Mais ne t’oublie pas en chemin.”

Parce qu’au fond, ce qu’on montre au monde ne vaut rien… si on perd ce qu’on garde pour soi.

La pudeur n’est pas un mur, c’est une danse

C’est ça qu’on oublie. La pudeur, ce n’est pas de la peur. Ce n’est pas un interdit permanent. C’est un équilibre, une élégance de l’âme. C’est ne pas tout dire. Ne pas tout montrer. Pour que ce qu’on donne… ait du poids.

C’est comme une mélodie qui se joue dans l’ombre. On ne la voit pas, mais elle touche. Elle émeut. Elle soigne.

Et franchement, dans un monde en mode “regarde-moi”, c’est une vraie révolution.

Que disent les hadiths sur les relations sexuelles et leur fréquence?

• Les hadiths ne spécifient pas de fréquence spécifique pour les relations sexuelles.
• La fréquence des rapports sexuels dépend des circonstances individuelles et des besoins et désirs des conjoints, tant que cela se fait de manière consensuelle et dans le cadre du mariage.