Comment savoir quand c'est la fin des règles islam?
par Salima Bachar
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Vous vous demandez comment savoir précisément quand vos règles se terminent selon les enseignements de l’Islam ? Comment être sûr(e) que le moment est venu de reprendre vos pratiques religieuses ? Imaginez ce moment comme le lever du soleil après une longue nuit, un instant de clarté et de renouveau.
Dans la religion musulmane, la fin des règles (menstruations) est déterminée par certaines conditions. Selon les principes islamiques, une femme est considérée comme étant en période de menstruations (haid) lorsque du sang menstruel s'écoule de son corps. La fin des règles est déterminée par la cessation complète de ce flux sanguin.
Pour déterminer la fin des règles, voici quelques indications :
- Absence de saignement : la première condition pour considérer que les règles sont terminées est l'absence totale de saignement menstruel. Lorsque le flux sanguin s'est complètement arrêté, cela indique généralement la fin des règles.
- Durée habituelle : si vous avez une durée habituelle des règles, il est courant de considérer que les règles sont terminées après cette période habituelle. Par exemple, si vos règles durent généralement 5 jours, vous pouvez considérer qu'elles sont terminées si vous n'avez plus de saignement après cette période.
- Selon la tradition islamique, une femme doit effectuer un bain rituel (ghusl) une fois les règles terminées pour retrouver sa pureté rituelle. Cela peut être fait après avoir constaté l'absence de saignement.
Les cycles menstruels peuvent varier d'une femme à l'autre, et il peut y avoir des variations dans la durée et l'intensité des règles. Il est donc conseillé de se baser sur ses propres habitudes menstruelles et de consulter des sources religieuses ou des autorités compétentes si vous avez des doutes ou des questions spécifiques concernant la fin des règles selon les enseignements de l'islam.
FAQ – Fin des règles en islam : réponses simples à des questions intimes
Comment savoir si mes règles sont vraiment terminées ?
Le signe principal, c’est l’arrêt complet du saignement. Tant qu’il y a du sang, même léger, même marron, on considère que les règles sont en cours. Mais une fois que c’est clair, net, sec… c’est souvent le signe attendu. Certaines femmes constatent aussi l’apparition d’un écoulement blanc, ce qu’on appelle al-qassah al-bayda’ dans certaines traditions. Ce serait, pour certaines écoles, le marqueur ultime.
Si je ne vois pas d’écoulement blanc, comment faire ?
Pas de panique. Beaucoup de femmes ne constatent jamais cet écoulement blanc. Dans ce cas, on se base sur l’absence totale de saignement, plus les habitudes personnelles. Ce que vous connaissez de votre corps est aussi une forme de repère. Il ne faut pas attendre quelque chose que vous n’avez jamais observé.
Est-ce que je dois faire le ghusl tout de suite après la fin des règles ?
Pas dans la seconde, mais dès que possible. Le ghusl, ce bain rituel, est nécessaire pour retrouver votre pureté rituelle. C’est lui qui vous permet de reprendre la prière, le jeûne, la lecture du Coran, etc. Il peut se faire à l’eau seule, sans formule compliquée. Juste avec l’intention et la conscience du moment.
Si j’ai un doute, dois-je prier quand même ?
Non, s’il y a un doute sincère sur la fin des règles, mieux vaut attendre la certitude. On ne prie pas dans le doute. Par contre, si vous pensez que vos règles sont finies, que tout est revenu à la normale, et que vous avez effectué le ghusl… alors vous êtes en état de prière.
Et si mon cycle est irrégulier ?
C’est souvent le cas. On croit qu’il faut avoir un cycle “modèle” de 28 jours, mais le corps ne lit pas les manuels. En islam, on se base sur ce qu’on observe réellement. Si vos règles durent 4 jours un mois, 7 le suivant, on s’adapte. Pas de rigidité, juste de l’observation et de l’écoute de soi.
Que faire si un petit saignement revient juste après le ghusl ?
Là encore, ça dépend. Si c’est un flux clair et constant, on peut considérer que les règles n’étaient pas tout à fait terminées. Mais si ce sont quelques gouttes isolées, et que tout semble s’être arrêté depuis, ce peut être juste un résidu ou une exception. Dans ce cas, certaines écoles autorisent à continuer la prière. Si le doute persiste, on demande à une personne de confiance ou à une autorité religieuse.
NB :
Ce genre de sujet ne devrait pas être source de gêne. Mais souvent, il l’est. Par manque d’information. Par peur de mal faire. Ou par crainte d’être jugée. Et pourtant… il touche à quelque chose de profondément humain : le lien entre le corps et la foi.
En islam, la menstruation n’est pas vue comme quelque chose de sale ou honteux. C’est un état temporaire, naturel, voulu par Dieu. Ce n’est pas un défaut, mais une pause. Et comme toute pause, elle a une fin.
Alors oui, il y a des règles. Mais elles ne sont pas là pour nous piéger. Elles sont là pour nous donner un cadre, pour qu’on avance en paix. Pas dans la peur, mais dans la clarté.
Chaque femme est différente. Chaque cycle aussi. Alors on observe, on apprend à connaître son rythme, on questionne si besoin. Mais surtout, on se fait confiance. Parce que le corps parle. Et la foi écoute.
À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com