Comment souhaiter une bonne fête de Pessah 2025?

Pessa’h 2025 : des mots simples pour un moment immense

Chaque année, elle revient. Douce et forte. Ancrée dans la mémoire et le cœur. Pessa'h, c’est plus qu’une fête. C’est une libération qui résonne à travers les siècles. Du sable chaud d’Égypte aux tables dressées d’aujourd’hui.

En 2025, du 12 au 20 avril, Pessa’h reprend sa place.

En pleine éclosion printanière. Avec ses récits, ses chants, ses silences. Alors, une question surgit, toute simple, mais sincère : comment souhaiter une bonne fête de Pessa’h ? Sans tomber dans les formules creuses. Sans réciter une carte postale. Juste avec du sens, de la chaleur, de la justesse.

Des vœux qui portent : pas de copier-coller

Pas besoin d’en faire des tonnes. On n’est pas sur scène. Ce qu’on cherche, c’est le bon mot au bon moment. Un message qui sonne vrai, qui touche.

Quelques idées à glisser, à adapter

• "Hag Pessa'h Samea’h !" – Le classique, en hébreu. Sobre, direct. Mais attention, tout est dans l’intonation. Dites-le avec le sourire. Et ça marche.

• "Que cette fête vous apporte liberté, lumière et paix." Oui, c’est simple. Mais si c’est pensé, ça se sent.

• "En souvenir de la sortie d’Égypte, que cette année soit une sortie de tout ce qui vous enferme." Là, on touche plus profond. Et ça peut résonner différemment selon la personne.

• "Du pain sans levain, mais le cœur bien gonflé." Un peu d’humour, toujours bienvenu. Ça détend les codes.

On peut aussi écrire en voix basse, comme on murmure un secret. "Je vous souhaite une fête douce comme une nuit étoilée dans le désert." Ça change, non ?

S’adapter à qui on a en face

Un message, c’est comme un vêtement. Ça doit être taillé sur-mesure.

Pour les proches très pratiquants

On peut aller plus loin dans les références :
"Hag Hèrout Samea’h" – Bonne fête de la liberté.
Ou encore :
"Que votre Séder soit riche de sens et de transmission."

C’est élégant. Et ça fait mouche.

Pour les amis non-juifs curieux

Inutile de faire compliqué.
"Je te souhaite un très beau Pessa’h. C’est une fête de liberté, de mémoire. C’est fort. Je penserai à toi autour de la table."

Là, on partage. On ouvre une porte. Et peut-être qu’on crée un pont.

Le poids des symboles, la légèreté des mots

Pessa’h, c’est l’histoire de l’oppression et du passage. C’est Moïse. C’est la mer fendue. C’est la fuite, les plaies, le courage. Et c’est le pain sans levain. Ce détail-là, ce petit pain plat, dit tout : on n’a pas attendu que la pâte lève. On est partis. Vite. Vivants.

Alors oui, pourquoi ne pas dire :
"Que cette fête soit une traversée lumineuse. Que tout ce qui pèse tombe derrière vous comme les chaînes d’Égypte."

Trop lyrique ? Peut-être. Mais parfois, ça touche. Et on s’en souvient.

Et si on glissait un clin d’œil ?

Un emoji matzah 🍞 ?
Une photo de table dressée avec les bougies ?
Un petit message vocal, les intonations tremblantes de tendresse ?
Oui, Pessa’h se dit, mais se vit aussi. En images, en sons, en silence.

Les erreurs à éviter (ça arrive)

• Écrire "joyeux Pâques juif" – non, non, non. Ce n’est pas un copier-coller de Pâques.

• Envoyer un message générique à tout son carnet d’adresses sans filtre. Ce n’est pas Noël.

• Être trop solennel, trop froid. Pessa’h est une fête intense, mais c’est aussi la chaleur d’un foyer. Des chants, des rires, du vin, et des miettes de matsa partout.

En vrai, ce qu’on souhaite, c’est de la liberté

Oui. Au fond, tout ça, tous ces mots, ces formulations, ça tourne autour d’un seul truc : la liberté. Pas juste celle de l’Égypte antique. Celle d’aujourd’hui aussi. De se sentir libre dans sa tête, dans sa peau, dans sa vie.

Alors pourquoi ne pas dire simplement :
"Que vous soyez libre. Là, maintenant. Et chaque jour un peu plus."

C’est pas plus beau que ça, finalement ?

Souhaitez Pessa’h comme on tend un verre de vin. Avec générosité. Sans rien attendre. Mais avec l’espoir que l’autre le lève à son tour.

Souhaitez avec le cœur. Pas pour bien faire. Pour faire du bien.