Gil Mihaely origine parents

par Salima Bachar

Gil Mihaely : un cerveau en état d’alerte permanent

Il y en a qui bavardent. Lui, il publie. Des revues. Des articles. Des idées.
Gil Mihaely ne parle pas dans le vide. Il bâtit des espaces où penser a encore un sens — et du relief.

Historien de formation, éditeur de profession, chef d’entreprise par nécessité ? Peut-être un peu tout ça. Et surtout : un homme qui déteste l’uniformité. Vous savez, ce ronron médiatique qui endort même les sujets les plus brûlants. Lui, il casse le ronron. Il y met des angles. Des mots qui frottent.

Biographie: trois titres, trois visions, une même exigence

Depuis 2007, il pilote Causeur, le site et le journal. Bimédia d’information et de débat. Un ovni pour certains. Un havre pour d’autres. Il y a mis sa patte, son ton, sa conviction que la liberté d’expression ne se négocie pas.

Mais il ne s’est pas arrêté là.

En 2019, il devient directeur de publication de Revue Conflits. Là, on change de paysage. On part sur du sérieux, du géopolitique pur jus. Cartes, alliances, puissances, transitions. Le monde qui bouge, disséqué avec froideur mais sans neutralité molle.

Puis, même année, il prend la barre de Transitions & Énergies. Une revue qui s’attaque à ce labyrinthe contemporain : le climat, l’énergie, l’avenir. Pas en slogans. En chiffres, en enjeux, en complexité assumée.

Trois projets. Trois architectures intellectuelles. Trois machines de guerre contre le prêt-à-penser.

Tiens, ça me fait penser à ces vieilles montres mécaniques : derrière le cadran calme, un engrenage de précision.

Une trajectoire faite de savoirs… et d’expériences

Mais d’où lui vient cette obsession pour les contenus qui creusent ?
Un indice : ses diplômes.

  • EHESS, doctorat en histoire (1999-2004).
  • Avant ça, Université de Tel-Aviv, master (1994-1997). Mention MCL, pas le genre à faire les choses à moitié.

Un parcours entre Israël et la France. Deux cultures. Deux sensibilités. Deux manières de lire le monde. Il n’a pas choisi. Il a gardé les deux. Et ça se sent. Dans son style, dans sa vision, dans son agilité à jongler entre récits et territoires.

Il aurait pu rester universitaire. Il a préféré l’arène.

Il dirige, mais il ne survole jamais

Gil Mihaely, ce n’est pas le boss qui délègue tout. Il pilote, édite, recadre, structure.
Il écrit aussi. Moins qu’avant peut-être, mais quand il prend la plume, ça se sent : chaque mot est tendu. Aucun gras.

On pourrait le croire un peu froid, méthodique, distant. Et puis non. Il a ce goût du débat, du frottement, des nuances qu’on n’attend pas.
Pas pour le plaisir de choquer. Pour celui d’éveiller.

Et franchement, ça fait du bien dans un paysage médiatique où tout le monde semble lire les mêmes notes de service.

Il n’a pas peur des sujets qui brûlent

Conflits, identités, transitions, défense, énergie, pensée stratégique…
Il fonce là où les autres marchent sur des œufs.

Dans ses publications, il ne cherche pas la neutralité à tout prix. Il cherche la clarté. Il cherche la structure. Il cherche l’intelligence des choses.
Même quand elles font mal. Même quand elles divisent.

D’ailleurs, quand on lui colle des étiquettes, il s’en amuse. Il n’est ni à droite, ni à gauche. Ni hors-sol, ni populiste.
Juste un acteur de la réflexion. Un metteur en scène d’idées qu’on croyait incompatibles.

Il produit du contenu comme d’autres font du vin

Avec patience. Avec exigence. Avec l’envie de bien faire, pas de faire vite.
Chez lui, on ne publie pas pour occuper l’espace. On publie pour éclairer. Pour expliquer. Pour redonner du sens.

Son mantra ?
Rigueur, précision, pertinence.

Et pas dans l’absolu : dans l’ici, dans l’aujourd’hui, dans le concret. Il veut que le lecteur reparte avec une question en plus, pas une réponse toute faite.

Alors non, il ne court pas après les buzz.
Il construit. Lentement. Solidement.

Comment trouver la page Wikipédia du magazine Causeur?

par ic:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Causeur

Est-il d'extrême droite?

Non, Gil Mihaely n’est pas une figure de l’extrême droite au sens politique strict. Mais il est parfois perçu comme proche de certaines idées conservatrices ou critiques du progressisme culturel. Pourquoi ? Parce qu’en tant que fondateur de Causeur, il défend la liberté de ton, la critique des tabous, et publie des voix très diverses — parfois polémiques, souvent à rebours du consensus médiatique.

Quel est son âge?

Selon les sources disponibles, Gil Mihaely est né en juillet 1965

Gil : un prénom qui file entre les doigts

Il glisse, Gil. Comme une goutte sur une vitre. Court, doux, sans bruit. On le prononce en une seconde. Et pourtant, il porte dans sa poche des siècles d’histoire.

D’où vient ce prénom ? Bonne question. Il n’a pas surgi d’un coup de baguette magique. Il vient de loin, très loin. De l’ombre des cloîtres, des chants grégoriens, des noms latins oubliés. Gil, c’est l’héritier de Ægidius, un prénom latin qui sent l’encens et les pierres froides.

Tiens, ça me fait penser à ces vieux livres reliés, ceux qui grincent quand on les ouvre… Dedans, on découvre que Ægidius signifie “petite chèvre”. Étonnant, non ? Il faut imaginer la souplesse, l’agilité… Peut-être même un brin d’indépendance sauvage. Un prénom qui saute de rocher en rocher.

Une racine solide, un souffle doux

Si on le suit à la trace, ce prénom Gil prend racine dans le grec “Aigidion” (encore cette chèvre !), puis se latinise, puis se glisse dans les langues romanes… Avant de s’alléger, de s’éclaircir, pour devenir Gil, sans fioritures.

En espagnol et en portugais, Gil se prononce comme un murmure ensoleillé. C’est un prénom courant, presque familier. Là-bas, il évoque des artistes, des poètes, des hommes à la voix basse et au regard profond.

En France, Gil reste plus rare. Il a ce côté discret, un peu à l’écart. On le croise parfois dans les génériques de vieux films ou sur une couverture de roman oublié. Et pourtant… il a de l’allure. Quelque chose d’élégant, presque fragile.

Et puis, en Israël, le prénom Gil prend une autre couleur. Un autre accent. Il y devient גיל, prononcé “guile”, comme une petite exclamation joyeuse. Et là… surprise : il ne veut plus dire “chèvre” du tout. En hébreu, Gil signifie “joie”. Pure et simple. La joie de vivre, celle qui traverse le corps sans prévenir.

Imaginez un enfant qui court sur une terrasse blanche, les pieds nus sur le carrelage chaud… C’est ça, le Gil israélien. Léger, lumineux, chantant. Il sent les vacances d’été, les rires au réveil, la grenadine trop sucrée.

Gil : l’écho d’un saint silencieux

Dans les coulisses de ce prénom, il y a un personnage… assez incroyable. Saint Gilles, un ermite du VIIe siècle. Il vivait dans une forêt, entouré d’animaux, loin du bruit des hommes. On raconte qu’un cerf blessé s’était réfugié près de lui, poursuivi par des chasseurs. Saint Gilles l’a protégé, silencieusement, calmement. C’est beau, non ?

Et ce cerf ? Il devient son compagnon. Il incarne la douceur, la fuite, la pureté. C’est peut-être pour cela que le prénom Gil garde ce parfum d’ermitage, de nature, de liberté. Il sent la mousse, l’écorce, le feu de bois.

Ce que ce prénom évoque aujourd’hui

Pas besoin d’être croyant pour ressentir ça. Le prénom Gil, aujourd’hui, c’est aussi :

  • Une certaine sobriété. Rien de clinquant, pas de paillettes.
  • Une personnalité stable, tranquille, mais pas terne.
  • Une impression d’intimité. Il sonne comme un secret murmuré à l’oreille.

Et puis, il y a ces contrastes. Gil peut être doux, presque tendre… mais aussi sérieux, un peu réservé. Comme un homme qui observe, qui n’a pas besoin de parler fort. (Vous voyez le genre ? Ce collègue qui ne dit rien pendant la réunion, mais qui a toujours l’idée la plus juste à la fin.)

Des Gil célèbres ? Oui, mais pas tapageurs

On en connaît quelques-uns. Mais pas ceux qui crient sur tous les toits.

  • Gilberto Gil, musicien brésilien, immense poète engagé. Une musique qui parle au ventre, au cœur, aux pieds.
  • Gil Jouanard, écrivain français, voyageur du mot, amoureux de la lenteur.
  • Gil Alma, comédien au sourire large, qu’on a vu sur les écrans et dans les fous rires.
  • Et en Israël, on croisera peut-être un Gil Ron Shama, chanteur, percussionniste… un peu chamane, un peu fou, toujours vibrant.

Ce sont des Gil qui vivent doucement, à leur rythme. Mais ils laissent une trace. Une empreinte fine, comme celle d’un pinceau sur une toile claire.

Et si c’était le prénom parfait ?

Il ne court pas les rues, Gil. Et c’est peut-être sa force. Pas besoin d’éclairages artificiels. Il brille dans l’ombre. Il vibre bas, mais longtemps.

Vous cherchez un prénom simple mais chargé de mémoire ? Tendre mais pas fade ? Discret, mais racé ? Alors… pourquoi pas Gil ?

Pas besoin de majuscules criardes. Il suffit d’écouter. Le prénom Gil est un souffle court, un battement d’aile. Et parfois, c’est tout ce qu’il faut.

Quelle est l’origine du nom de famille Mihaely ?

Le nom Mihaely semble porter en lui l’écho d’un héritage hébraïque ou judéo-oriental. Par sa sonorité — douce, mais anguleuse en finale — il évoque les déclinaisons sémitiques des prénoms bibliques, et plus précisément Mikhaël (ou Michael), cette figure archangélique connue des traditions juive, chrétienne et musulmane.

Dans sa forme “Mihaely”, on décèle une structure patronymique typique des noms hébraïsés ou adaptés à l’hébreu moderne : le suffixe -i (ou -y), qui signifie littéralement “de” ou “appartenant à”. Ainsi, Mihaely pourrait être lu comme “celui de Mikhaël” — autrement dit : fils, descendant, ou issu de Mikhaël.

Ce type de formation est courant en Israël, notamment chez les familles ayant voulu adapter ou régulariser un patronyme à consonance étrangère lors de leur immigration ou dans le cadre du sionisme. On le retrouve aussi dans des variantes comme Michaeli, Michaely, ou même Mihály (en version hongroise, d’où parfois une confusion avec des origines d’Europe centrale).

Le nom Mihaely est par ailleurs peu répandu en France, mais plus courant en Israël, dans des familles ayant des racines séfarades ou mizrahies (juifs originaires du Moyen-Orient ou d’Afrique du Nord), où l’attachement aux figures bibliques se reflète souvent dans les noms de famille.

Sources:

Linkedin

Wikipedia

Note d’intention
Ce portrait n’a pas été rédigé pour distribuer des médailles, ni pour dresser un procès. Il s’inscrit quelque part entre la biographie, l’écho subjectif et l’observation d’un style — celui d’un homme, Gil Mihaely, dont les idées circulent comme des éclairs dans une pièce trop sage. Les faits mentionnés ici sont basés sur des sources publiques (LinkedIn, Wikipédia, presse écrite). Mais les impressions, elles, viennent d’un regard. Forcément partiel, forcément traversé par la lumière du moment. Si des éléments vous semblent incomplets ou datés, n’hésitez pas à nous souffler une mise à jour. On n’écrit pas sur un être vivant comme on sculpte une statue.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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