Jours fériés Arabie Saoudite 2024: la liste complète

par Salima Bachar

Vous cherchez à organiser votre calendrier pour 2024 et vous vous demandez quand tombent les jours fériés en Arabie Saoudite ? C’est toujours agréable d’avoir ces petites pauses dans l’année, que ce soit pour se reposer ou célébrer des moments importants. Entre les fêtes religieuses comme l’Aïd al-Fitr et l’Aïd al-Adha, et des événements nationaux comme la Fête nationale, les jours fériés sont des occasions parfaites pour ralentir le rythme. Voici donc la liste complète des jours fériés pour bien planifier votre année en Arabie Saoudite.

Connaître les jours fériés en Arabie Saoudite offre une perspective enrichissante sur la culture et les traditions de ce pays du Moyen-Orient. Ces jours spéciaux reflètent non seulement les croyances religieuses profondément enracinées mais aussi les événements historiques significatifs qui ont façonné la nation.

Pour les voyageurs et les professionnels faisant des affaires avec l'Arabie Saoudite, cette connaissance est cruciale pour planifier des voyages, des réunions ou des interactions culturelles. 

Eid al-Fitr

Eid al-Fitr est célébré à la fin du mois sacré du Ramadan. Ce jour marque la fin du jeûne et est une période de festivités et de réjouissances. La date varie chaque année en fonction du calendrier lunaire.

Eid al-Adha

Eid al-Adha, ou la fête du sacrifice, a lieu environ 70 jours après Eid al-Fitr. Il dure plusieurs jours et commémore le sacrifice d'Abraham. C'est un moment de prière, de partage et de célébration.

Journée nationale de l'Arabie Saoudite

Célébrée le 23 septembre, cette journée commémore l'unification des royaumes du Najd et du Hijaz en 1932. C'est une fête nationale marquant l'identité et l'histoire du pays.

Nouvel an islamique

Le Nouvel An Islamique marque le début du mois de Muharram, le premier mois du calendrier islamique. C'est un jour de réflexion et de commémoration spirituelle.

Jour d'Arafat

Le Jour d'Arafat précède immédiatement Eid al-Adha. Il est considéré comme un jour de grande importance, marquant le point culminant du Hajj, le pèlerinage à La Mecque.

Le Jour de l'Ascension du Prophète (Al-Isra wal Miraj)

Ce jour commémore le voyage nocturne et l'ascension du prophète Muhammad. C'est une date importante qui varie selon le calendrier islamique, observée par des prières et des célébrations.

Connaître les jours fériés de l'Arabie Saoudite permet de respecter les coutumes locales et d'éviter des désagréments dus à la fermeture des entreprises ou des services publics pendant ces jours de célébration.

En somme, comprendre le calendrier des jours fériés saoudiens est essentiel pour toute personne souhaitant s'engager de manière respectueuse et informée avec la société saoudienne. 

Quels sont les jours fériés officiels en Arabie Saoudite ?

Alors déjà, oubliez tout ce que vous savez sur les ponts du 14 juillet ou les œufs de Pâques. L’Arabie Saoudite joue une toute autre partition. Ici, les jours fériés ne suivent pas le calendrier grégorien comme en France, mais plutôt le calendrier islamique, lunaire et mouvant. Ce qui veut dire ? Que les dates changent chaque année. Oui, chaque année. C’est un peu comme si les vacances dansaient au rythme de la lune.

Mais malgré cette valse calendaire, certains jours reviennent toujours. Les deux grands piliers ? L’Aïd al-Fitr et l’Aïd al-Adha. Deux fêtes majeures. Deux respirations dans l’année. Deux moments où tout le pays semble s’arrêter pour souffler, prier, célébrer.

L’Aïd al-Fitr : c’est quand et pourquoi ?

C’est la fête qui marque la fin du Ramadan. Et attention, ce n’est pas juste un “brunch post-jeûne”. C’est une explosion de générosité, de retrouvailles, de tenues neuves et de parfums sucrés. On sent l’encens dans les rues. Les vitrines sont pleines de robes immaculées et de gâteaux. Ça pétille dans l’air.

La date exacte dépend de l’observation de la lune, donc on ne peut jamais savoir à l’avance. C’est toujours un peu flou, et c’est aussi ça qui est beau : une fête qu’on guette. Elle dure en général 3 jours fériés officiels, mais en vrai, les familles, les commerces et même certaines institutions s’offrent souvent une pause plus longue.

L’Aïd al-Adha : en quoi est-elle différente ?

On pourrait la traduire par “fête du sacrifice”, mais ce serait passer à côté de l’essentiel. C’est une fête du partage avant tout. Du don. De la spiritualité vécue dans la matière. Elle commémore l’histoire du prophète Ibrahim, prêt à tout donner, même son fils, avant qu’un mouton n’arrive comme offrande divine.

C’est aussi le moment du Hajj, le pèlerinage sacré à La Mecque. Imaginez des millions de personnes vêtues de blanc, tournant autour de la Kaaba, dans un silence vibrant. Rien que d’en parler, ça donne des frissons.

Cette fête, elle dure 4 jours fériés officiels, mais encore une fois, selon les familles et les régions, ça peut s’étirer. Certains prennent même une semaine complète. L’ambiance, c’est un mélange d’introspection et de festin. De prière et de rires. Et puis, ce parfum de viande grillée dans les rues… inoubliable.

Y a-t-il une fête nationale en Arabie Saoudite ?

Oui, et pas n’importe laquelle. C’est le 23 septembre, la Fête nationale saoudienne, qui célèbre la naissance du royaume en 1932. On parle ici d’un pays jeune, façonné à la vitesse de l’éclair, mais ancré dans une tradition millénaire.

Cette journée, c’est un peu le 14 juillet local, version saoudienne. Drapeaux verts accrochés aux voitures, feux d’artifice dans les grandes villes, événements culturels partout. Les centres commerciaux décorent leurs vitrines, les écoles organisent des défilés. C’est un jour férié officiel depuis 2005 seulement, mais il a pris une place forte dans le cœur des habitants. Comme une occasion de dire : voilà ce que nous sommes devenus.

Existe-t-il d’autres jours fériés religieux ou culturels ?

Pas vraiment. En Arabie Saoudite, on ne fête pas les anniversaires de prophètes ni de saints. Pas de Noël, pas de Nouvel An grégorien, pas de Toussaint. Le pays suit strictement les préceptes de l’islam sunnite, dans sa version la plus épurée.

Mais attention, ça ne veut pas dire que l’année est monotone. Car même si le nombre de jours fériés est restreint, les périodes sacrées comme le Ramadan ou le Hajj transforment profondément le quotidien. Les horaires changent, les rues vivent à un autre rythme, les cœurs aussi.

Combien de jours fériés a-t-on au total par an ?

Si on prend les 3 jours de l’Aïd al-Fitr, les 4 jours de l’Aïd al-Adha, et la journée du 23 septembre, on arrive à 8 jours fériés par an. C’est peu comparé à la France, certes. Mais encore une fois, tout dépend comment on regarde les choses.

Ces jours-là, tout s’arrête vraiment. Les administrations ferment, les entreprises tournent au ralenti, les vols s’espacent. C’est un arrêt total, presque sacré. Et il y a cette notion de rassemblement, de silence partagé. C’est peut-être pas la quantité qui compte, mais la densité.

Est-ce que les écoles et entreprises ferment toujours ?

Oui. Et pas juste pour faire joli. Les écoles ferment officiellement. Les universités aussi. Quant aux entreprises, elles suivent le calendrier public, sauf quelques services essentiels qui maintiennent des effectifs réduits : hôpitaux, aéroports, sécurité, etc.

Les commerces ? Ça dépend. Certains ferment, d’autres tournent avec des horaires aménagés. Mais dans l’ensemble, les rues deviennent plus calmes, surtout les matinées. On sent que les priorités changent. Place aux prières, à la famille, aux repas partagés. C’est comme si la ville se mettait en sourdine pour quelques jours.

Est-ce que les étrangers doivent respecter ces jours ?

La réponse est simple : oui. Par respect. Et aussi parce que tout fonctionne différemment ces jours-là. Si vous vivez ou travaillez en Arabie Saoudite, il faut s’aligner sur le rythme du pays. Et ce n’est pas une contrainte. C’est une immersion. Une chance, même.

C’est l’occasion de découvrir des coutumes, des plats, des gestes qu’on ne connaît pas. L’accueil est souvent chaleureux, même si l’intimité familiale prime. Et puis, franchement, qui refuserait une pause pour goûter un vrai maamoul ou un ragoût de mouton mijoté depuis l’aube ?

Pourquoi le calendrier lunaire rend les dates variables ?

Parce qu’en islam, les mois suivent le cycle de la lune. Un mois fait environ 29 ou 30 jours, jamais plus. Ce qui veut dire que chaque année, les fêtes reculent de 10 à 11 jours par rapport au calendrier grégorien.

Résultat : l’Aïd al-Fitr peut tomber un 10 avril une année, et le 30 mars l’année suivante. Le Ramadan peut avoir lieu en plein été, puis glisser doucement vers l’hiver. C’est un calendrier mobile, vivant, comme la lune elle-même. Et ça demande une certaine souplesse d’esprit… et d’organisation.

Est-ce qu’il y a des ponts ou des jours compensés ?

Non, pas vraiment dans le sens européen du terme. En Arabie Saoudite, les week-ends sont le vendredi et le samedi, et les jours fériés ne sont pas compensés s’ils tombent sur un vendredi. En revanche, certaines institutions offrent un ou deux jours de plus autour de l’Aïd, histoire de faciliter les déplacements ou les retrouvailles en famille. C’est du cas par cas, souvent annoncé à la dernière minute.

Il n’y a pas de règle fixe, mais beaucoup d’élasticité. C’est ça aussi, le charme local : on s’adapte, on improvise, on vit selon les cycles naturels.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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