Le 20 avril, on fêtera la journée de la Langue Chinoise

Le 20 avril 2026, on fêtera la journée de la Langue Chinoise

par Salima Bachar

Le 20 avril : une ode à la langue chinoise et sa culture infinie

Le 20 avril, mettez votre curiosité en fête ! C’est la Journée de la Langue Chinoise, une occasion unique de célébrer non seulement une langue fascinante, mais aussi un monde riche d’histoire et de culture. Que vous soyez novice ou véritable polyglotte, préparez-vous à découvrir des trésors insoupçonnés.

Un langage sculpté dans l’histoire

Imaginez une langue où chaque caractère est une petite œuvre d’art. Le chinois, avec ses idéogrammes, est bien plus qu’un simple outil de communication. Chaque trait, chaque courbe raconte une histoire millénaire. Contrairement aux alphabets que nous connaissons, ici, chaque caractère représente une signification en plus d’un son. C’est comme si chaque mot était un petit coffre au trésor, rempli de sens et de mystères.

Et devinez quoi ? Beaucoup de ces caractères datent de plusieurs milliers d’années ! Apprendre le chinois, c’est comme déchiffrer un parchemin ancien, une plongée fascinante dans les pensées et les traditions de toute une civilisation.

Des dialectes comme des couleurs sur une toile

Parler chinois, ce n’est pas s’arrêter à une seule langue. C’est explorer une constellation de dialectes, chacun avec sa propre mélodie. Le mandarin domine, parlé par plus de 70 % des Chinois, mais le cantonais, le shanghaïen et bien d’autres ajoutent leurs notes singulières à cette symphonie linguistique.

Chaque région chante avec son propre dialecte, enrichissant le tableau culturel d’une diversité impressionnante. Alors, cette journée est aussi un hommage à cette belle mosaïque linguistique.

Pourquoi apprendre le chinois ?

Vous cherchez une nouvelle aventure ? Apprendre le chinois, c’est ouvrir une porte magique. Professionnellement, c’est un atout incroyable. Personnellement, c’est une fenêtre sur une des cultures les plus influentes au monde. Et si on vous disait que maîtriser le chinois, c’est comme détenir une clé secrète pour comprendre une sagesse ancienne ?

Que vous souhaitiez voyager, tisser des liens ou simplement nourrir votre curiosité, le chinois vous promet un voyage sans égal. Alors, pourquoi ne pas profiter du 20 avril pour poser votre première pierre sur ce chemin captivant ?

FAQ Journée de la Langue Chinoise : ce que vous n’avez jamais osé demander

C’est quoi, exactement, la Journée de la Langue Chinoise ?

C’est l’une des six journées officielles des langues organisées par l’ONU. Un jour pour célébrer, honorer, mettre à l’honneur une langue parlée par plus d’un milliard de personnes. Rien que ça. Mais derrière l’événement “linguistique”, il y a bien plus. C’est une plongée dans des siècles de calligraphie, de poésie, de subtilité sonore. Ce n’est pas juste une langue. C’est un univers entier qu’on invite à la fête.

Pourquoi a-t-on choisi le 20 avril ?

Pas au hasard. Cette date rend hommage à Cang Jie, le mythique inventeur des caractères chinois. On raconte qu’il avait quatre yeux et que, le jour où il a créé l’écriture, les esprits ont pleuré et le ciel a plu du millet. Une légende, oui. Mais derrière, une vérité : le chinois n’est pas né dans un bureau. Il est né dans les étoiles, dans les gestes, dans les rythmes du monde.

Pourquoi l’ONU célèbre-t-elle les langues ?

Parce qu’une langue, ce n’est pas juste des mots. C’est une manière de penser, de rêver, d’exister. Et dans un monde qui parle souvent trop vite, donner une journée à une langue, c’est dire : « Toi aussi, tu comptes. » Le chinois, avec ses tons, ses idéogrammes, ses proverbes millénaires, a toute sa place dans cette symphonie planétaire.

Qu’est-ce qui rend la langue chinoise si particulière ?

Tout. Absolument tout. D’abord, c’est une langue tonale : le sens d’un mot change selon le ton. Imaginez une phrase qui change de sens juste parce que vous la chantez un peu différemment. Ensuite, il y a les caractères. Pas d’alphabet. Chaque mot est une image. Une peinture miniature. Une idée codée. Et puis, il y a la logique interne. Ce que les Occidentaux appellent “compliqué” est en réalité une autre manière de cartographier la pensée.

Est-ce qu’on parle de “langue chinoise” ou de “mandarin” ?

Bonne question. En réalité, “chinois”, c’est une famille de langues. Le mandarin est la plus parlée, celle de Pékin, celle enseignée dans les écoles, utilisée à la télé. Mais il y a aussi le cantonais, le hakka, le wu, le min… Comme des dialectes, sauf qu’ils sont souvent mutuellement incompréhensibles. Un peu comme si à Marseille on parlait une langue que Paris ne comprend pas du tout. Et pourtant, l’écriture, elle, reste la même. Magie.

Pourquoi dit-on que c’est l’une des langues les plus anciennes au monde ?

Parce qu’elle n’a jamais cessé d’être utilisée. L’écriture chinoise remonte à plus de 3 000 ans. Des inscriptions sur des os d’oracle, gravées avant même que Rome rêve de naître. Depuis, elle a évolué, bien sûr. Mais sans jamais disparaître. Chaque caractère qu’on trace aujourd’hui porte un écho de l’Antiquité. Comme si les siècles avaient signé ensemble le même manuscrit.

Est-ce qu’on peut vraiment apprendre le chinois sans devenir fou ?

Oui. Mille fois oui. Ce n’est pas une montagne. C’est un labyrinthe délicieux. Au début, on a peur de se perdre. Puis on découvre des chemins secrets. Des raccourcis. Des moments d’émerveillement. Apprendre le chinois, c’est comme plonger dans un puzzle qui vous parle. Ça demande de la patience, c’est vrai. Mais chaque mot qu’on apprend donne une clé en plus pour comprendre un peuple, une culture, une manière de respirer le monde.

Que fait-on pendant cette journée, concrètement ?

Ça dépend des lieux, des pays, des institutions. Il y a des ateliers de calligraphie, des lectures de poésie, des cours de langue express, des concerts, des films projetés, des expositions. Parfois, ce sont des enfants qui écrivent leurs premiers traits au pinceau. Parfois des adultes qui redécouvrent une langue parlée chez leurs grands-parents. Ce n’est pas une fête bruyante. C’est un hommage discret, mais puissant.

Pourquoi cette langue fascine autant, même chez ceux qui ne la parlent pas ?

Parce qu’elle dépayse la pensée. Elle ne se lit pas comme on lit l’anglais ou le français. Elle oblige à ralentir, à observer, à écouter autrement. Elle intrigue. Elle inspire. Et puis… elle est belle. Visuellement. Poétiquement. C’est une langue qui dessine ce qu’elle dit. Une langue qui respire dans les marges. Qui parle avec l’image et le silence.

Est-ce que cette journée a une portée politique ?

Toujours. Tout est politique, même une langue. Célébrer le chinois à l’ONU, c’est reconnaître la place d’une civilisation dans l’échiquier mondial. Mais c’est aussi dire : “On vous voit. On vous entend. Et votre voix compte.” Dans un monde globalisé, donner de la lumière à une langue, c’est donner du poids à une culture. Et dans le cas du chinois, c’est donner la parole à des milliards d’histoires.

Petite FAQ pour les curieux

Quelle est la différence entre le mandarin et le cantonais ?
Le mandarin est la langue officielle en Chine, parlée par la majorité. Le cantonais, lui, est surtout courant à Hong Kong et dans le sud du pays. Les deux langues ont des tonalités et des prononciations très différentes.

Combien de caractères pour être "opérationnel" ?
Environ 2 000 suffisent pour lire les journaux et textes courants. Mais un natif éduqué peut connaître jusqu’à 8 000 caractères !

Est-ce si compliqué d’apprendre le chinois ?
Sa réputation de langue difficile vient de ses tons et de son écriture. Pourtant, sa grammaire est étonnamment simple. Pas de conjugaisons complexes, pas de genre : une vraie bouffée d’air frais !

C’est quoi une langue à tons ?
En chinois, l’intonation change le sens. Par exemple, le mot "ma" en mandarin peut signifier "maman", "cheval", ou encore "injure", selon le ton utilisé. Amusant, non ?

Peut-on utiliser l’alphabet latin pour écrire le chinois ?
Oui ! Le pinyin transcrit les sons du mandarin avec nos lettres. C’est un allié précieux pour les débutants et un outil courant pour taper du chinois sur clavier.

 

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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