Les 10 secrets de beauté des égyptiennes

Les 10 secrets de beauté des égyptiennes

par Salima Bachar

 

Sous le soleil éclatant d’Égypte, les femmes ont su préserver une beauté intemporelle, nourrie de traditions ancestrales. Les Égyptiennes, de Cléopâtre à nos jours, ont maîtrisé l’art de sublimer leur peau et leurs cheveux avec des ingrédients issus de la nature : lait d’ânesse, huile de ricin, ou encore khôl pour souligner leur regard. Leurs secrets, transmis de génération en génération, résonnent comme une ode à l’élégance. Dans cet article, plongez dans l’univers des 10 secrets de beauté des Égyptiennes, et laissez-vous séduire par leurs rituels, simples et efficaces.

l'huile de nigelle : un trésor égyptien

  • En Égypte, l'huile de nigelle, issue des graines de cumin noir, est extrêmement appréciée.
  • Disponible dans les marchés traditionnels comme le souk Khan el-Khalili au Caire, cette huile est utilisée pour ses propriétés nourrissantes pour la peau et les cheveux, offrant hydratation et force.

le bain de lait et de miel : une tradition de Cléopâtre

  • L'histoire raconte que Cléopâtre, reine d'Égypte, se baignait dans du lait et du miel pour préserver sa beauté.
  • Aujourd'hui, cette pratique peut être vécue dans les spas de luxe du Caire, combinant lait frais et miel pur pour hydrater et adoucir la peau.

le henné : l'art corporel égyptien

  • Le henné est largement utilisé en Égypte, non seulement pour colorer les cheveux mais aussi pour créer des motifs artistiques sur la peau.
  • Les marchés locaux, tels que ceux d'Alexandrie, offrent du henné de qualité, utilisé lors de cérémonies et de festivals.

le kohl : le secret des yeux envoûtants

  • Le kohl, utilisé depuis l'antiquité, est un élément clé du maquillage égyptien
  • À Luxor, on trouve des khôls traditionnels fabriqués avec des ingrédients naturels, utilisés pour intensifier le regard tout en protégeant les yeux des éléments.

l'aloès vera : le soin apaisant du désert

  • L'aloès vera, cultivé dans les régions désertiques de l'Égypte, est largement utilisé pour ses propriétés apaisantes et hydratantes.
  • Disponible dans les marchés locaux, son gel est apprécié pour traiter les coups de soleil et hydrater la peau.

l'eau de rose : l'essence de la douceur

  • L'eau de rose, distillée traditionnellement, est un tonique populaire en Égypte
  • À Aswan, où les roses sont cultivées, l'eau de rose est réputée pour ses propriétés rafraîchissantes et tonifiantes pour la peau.

le savon noir : exfoliation à l'égyptienne

  • Le savon noir, bien qu'originaire d'Afrique, est un favori dans les rituels de hammam égyptiens.
  • Dans les bains publics du Caire, ce savon est utilisé pour un gommage profond, laissant la peau douce et purifiée.

les masques d'argile du Nil

  • L'argile du Nil est célèbre pour ses propriétés purifiantes et absorbantes
  • Utilisée en masques faciaux, elle est disponible dans les souks et est utilisée pour nettoyer la peau et absorber l'excès de sébum.

l'huile de sésame : l'hydratation des pharaons

  • L'huile de sésame, pressée localement, est utilisée dans les massages traditionnels égyptiens pour hydrater la peau.
  • Disponible dans les marchés tels que ceux de Port-Saïd, elle est appréciée pour ses propriétés nourrissantes et protectrices.

les infusions d'herbes : beauté intérieure

  • Les herboristeries égyptiennes, comme celles du vieux Caire, vendent une variété d'herbes pour des infusions bénéfiques pour la peau.
  • La camomille, la menthe et d'autres herbes sont utilisées pour améliorer la santé de la peau de l'intérieur.

Ces secrets de beauté, enracinés dans l'histoire et la culture égyptiennes, allient des ingrédients naturels et des pratiques traditionnelles, reflétant l'approche holistique de la beauté en Égypte.

FAQ : Beauté à l’égyptienne – vos questions les plus fréquentes

L’huile de nigelle est-elle vraiment efficace pour les cheveux ?

Oui, et ce n’est pas une légende de souk. En Égypte, on l’utilise depuis des siècles pour fortifier les racines, stimuler la pousse et apporter de la brillance. Quelques gouttes chauffées dans la paume, appliquées sur le cuir chevelu, et les cheveux respirent mieux. C’est un peu comme offrir un bain de soleil à votre crâne sans sortir de chez vous.

Peut-on refaire chez soi un bain comme celui de Cléopâtre ?

Absolument. Il ne faut pas un palais royal. Juste du lait entier (oui, entier) et un miel de qualité. Deux à trois verres de lait dans l’eau chaude du bain, une cuillère de miel diluée, et vous voilà dans une version moderne du bain de Cléopâtre. Ce n’est pas qu’un soin, c’est un moment. À vivre doucement, comme une parenthèse en or.

Le khôl égyptien est-il bon pour les yeux ?

Le khôl traditionnel, s’il est pur et bien fabriqué, est bien plus qu’un simple maquillage. Il protège des vents de sable, réduit la fatigue oculaire et souligne le regard avec intensité. Mais attention : fuyez les versions industrielles douteuses. Privilégiez les khôls artisanaux, vendus dans des petits pots au fond des souks. Le vrai, ça se sent, ça ne pique jamais.

L’aloès vera cultivé en Égypte est-il différent ?

Oui. Le climat du désert en fait une plante concentrée en jus et en principes actifs. L’aloès qu’on trouve dans les marchés égyptiens est souvent plus épais, plus visqueux, presque gélatineux. Il apaise les brûlures, les rougeurs, et fait des miracles sur les peaux en détresse. C’est comme poser un linge frais sur une peau en feu.

Peut-on utiliser l’argile du Nil sur une peau sensible ?

Oui, avec douceur. L’argile du Nil est moins agressive que certaines autres argiles plus abrasives. Il suffit de la mélanger à un peu d’eau de rose pour un masque onctueux, presque crémeux. Laissez poser, sans laisser sécher totalement, puis rincez. Résultat ? Une peau lumineuse, comme lavée du bruit du monde.

Quelle différence entre savon noir marocain et savon noir égyptien ?

Ils se ressemblent mais ne racontent pas la même histoire. Le savon noir utilisé dans les hammams égyptiens est souvent plus parfumé, parfois enrichi en huiles locales comme celle de sésame ou de nigelle. Il gomme, il nettoie, mais surtout il fait partie d’un rituel. On l’applique, on laisse poser, puis on frotte avec un gant kessa. Résultat ? Une peau toute neuve. Comme si elle respirait mieux.

L’eau de rose égyptienne est-elle pure ?

Pas toujours. Il faut la choisir distillée à froid, si possible issue des roses de la région d’Aswan ou Fayoum. Une bonne eau de rose doit être fraîche, douce, sans parfum ajouté. Elle tonifie, réveille le teint, et apaise après le soleil. C’est comme une caresse florale, le matin, avant de sortir.

Est-ce que les infusions d’herbes égyptiennes ont un vrai effet sur la peau ?

Oui, et pas seulement en surface. Dans les ruelles du Vieux Caire, les herboristes conseillent des mélanges selon votre type de peau : camomille pour calmer, menthe pour rafraîchir, hibiscus pour l’éclat. Ce n’est pas magique, mais avec de la régularité, le corps suit. Parce que la beauté, en Égypte, commence souvent dans l’estomac.

L’huile de sésame est-elle comédogène ?

Pas vraiment. Elle est fine, pénètre bien et ne bouche pas les pores. En massage ou en huile corporelle, elle nourrit en profondeur. Elle laisse un léger film satiné, presque imperceptible. Le genre de texture qui donne envie de se toucher la peau sans arrêt. Et en plus, elle sent bon le soleil.

Où trouver tous ces produits si on n’est pas en Égypte ?

Aujourd’hui, certaines herboristeries ou boutiques en ligne spécialisées proposent des versions authentiques. Il faut regarder la provenance, lire les étiquettes, sentir le produit quand c’est possible. Mais rien ne remplace une petite fiole ramenée d’un marché égyptien, entre deux négociations de prix et un thé à la menthe brûlant. C’est aussi ça, la beauté : une histoire à emporter.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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