Mille feuille oriental: comment le faire?

par Salima Bachar

 

Vous rêvez de préparer un mille-feuille oriental ? C’est comme créer une œuvre d’art culinaire, où chaque couche est une promesse de délices. Commencez par des feuilles de pâte filo dorées, délicates comme des ailes de papillon, qui s’entrelacent pour former une base croustillante. Entre chaque couche, étalez une crème pâtissière parfumée à la fleur d’oranger, qui s’épanouit en bouche comme un doux parfum de printemps. Ajoutez une touche de pistaches concassées, comme des émeraudes scintillantes, pour une texture croquante et une explosion de saveurs. En terminant par un glaçage léger, ce mille-feuille devient un festin pour les yeux et les papilles, une véritable invitation à un voyage gustatif au cœur des traditions orientales.

Le mille-feuille oriental est une délicieuse pâtisserie traditionnelle que l'on retrouve dans de nombreuses cuisines orientales, notamment la cuisine turque, libanaise et grecque. Contrairement au mille-feuille classique français, qui est composé de feuilletage et de crème pâtissière, le mille-feuille oriental est préparé à partir de fines couches de pâte filo (aussi appelée pâte phyllo) et de sirop sucré parfumé.

Voici les étapes de base pour préparer un mille-feuille oriental :

  1. Préparation des couches de pâte filo : commencez par badigeonner chaque couche de pâte filo avec du beurre fondu à l'aide d'un pinceau de cuisine. Superposez les couches de pâte filo beurrées les unes sur les autres pour créer une base solide pour votre mille-feuille.

  2. Cuisson : placez le paquet de pâte filo beurrée dans un moule allant au four et faites cuire au four préchauffé selon les indications de la recette spécifique que vous suivez. La cuisson peut varier, mais elle est généralement réalisée à une température moyenne jusqu'à ce que la pâte soit dorée et croustillante.

  3. Préparation du sirop : pendant que la pâte filo cuit, préparez le sirop sucré qui donnera au mille-feuille sa texture et sa saveur caractéristiques. Le sirop est généralement composé d'eau, de sucre et de quelques gouttes de jus de citron. Portez le mélange à ébullition jusqu'à ce que le sucre soit complètement dissous, puis laissez-le mijoter pendant quelques minutes jusqu'à ce qu'il épaississe légèrement. Retirez du feu et laissez refroidir.

  4. Assemblage : une fois la pâte filo cuite et refroidie, découpez-la en rectangles ou en carrés de la taille souhaitée. Disposez une couche de pâte filo dans une assiette de service, puis arrosez-la généreusement de sirop sucré. Répétez cette opération avec les autres couches de pâte filo, en alternant avec le sirop, jusqu'à ce que vous obteniez le nombre de couches souhaité.

  5. Garniture : en fonction de la recette spécifique que vous suivez, vous pouvez ajouter une garniture entre les couches de pâte filo. Cela peut inclure de la crème fouettée, de la crème pâtissière, de la crème au beurre ou des fruits.

  6. Décoration : terminez le mille-feuille oriental en le décorant avec des fruits frais, des noix concassées, du sucre glace ou des motifs à base de sirop.

Le mille-feuille oriental est généralement servi froid et est apprécié pour sa texture croustillante et sa saveur sucrée. Il peut être dégusté en dessert ou comme une douceur lors de fêtes et d'occasions spéciales.

Mille-feuille oriental : comment le faire ? Toutes les réponses, avec du cœur et un brin de sucre

C’est quoi, exactement, un mille-feuille oriental ?

Imaginez une pâtisserie qui croustille sous la dent, puis fond doucement comme un secret dans la bouche. Ce n’est pas le mille-feuille classique à la française, avec sa crème pâtissière bien sage. Non. Là, on parle d’une version orientale, follement feuilletée, riche en parfums, dorée comme un lever de soleil sur Marrakech.

C’est une sorte de cousin excentrique du baklava. On le prépare souvent avec de la pâte filo, du beurre clarifié, un four bien chaud, et une garniture qui fait chanter les papilles : crème de lait (ashta), pistaches, parfois miel, eau de fleur d’oranger, ou même un sirop léger... Ça croustille, ça fond, ça surprend.

Est-ce difficile à faire à la maison ?

Pas besoin d’être chef chez Fauchon. Mais il faut un peu de patience, un four qui obéit, et surtout une main tendre pour manipuler la pâte filo, cette diva fragile qui se déchire au moindre courant d’air. Ce n’est pas compliqué. C’est délicat, voilà tout. Un peu comme coiffer un enfant après le bain : on y va doucement, on parle bas, et on reste concentré.

Quelle pâte utiliser pour un résultat parfait ?

Ici, pas de pâte feuilletée française épaisse et gonflée. Non. Ce qu’il vous faut, c’est de la pâte filo : fine comme un murmure, légère comme une promesse. On la trouve au rayon frais ou surgelé. Attention, elle sèche plus vite qu’un cœur brisé. Donc on sort juste ce qu’il faut. Le reste ? Sous un torchon humide, toujours.

Et si vous êtes tenté de la faire maison… bon courage. Vraiment. À moins d’aimer vivre dangereusement, mieux vaut la prendre toute prête.

Quelle est la différence avec un baklava ?

Ah, on les confond souvent. Pourtant, il y a une petite musique différente entre les deux. Le baklava, c’est généreux, lourd parfois, avec une farce de noix, de sucre, souvent noyé dans un sirop épais et sucré. Le mille-feuille oriental, lui, joue dans un autre registre : plus léger, plus fin, presque aérien.

Et surtout, il se garnit après cuisson, souvent avec une crème de lait ou de la chantilly maison, et non avec des fruits secs pendant la cuisson. Ce n’est pas la même danse. Pas la même poésie.

Comment faire une crème de lait parfaite (ashta) ?

Là, on touche au cœur du mille-feuille. L’ashta, c’est comme une caresse dans un dessert. Elle doit être douce, onctueuse, pas trop sucrée. On la prépare souvent avec du lait entier, un peu de maïzena ou de farine, parfois même du pain de mie trempé, selon les familles, pour lui donner de la consistance. Une touche de fleur d’oranger ou de mastic pilé, et hop, la magie opère.

On chauffe doucement, on remue, on ne lâche pas. Et surtout, on laisse refroidir avant de garnir.

Quelle est l’astuce pour que ça reste bien croustillant ?

Le piège, c’est l’humidité. Si la crème touche la pâte trop tôt, c’est fichu. Adieu croquant, bonjour flaque. Alors le secret, c’est de laisser les feuilles filo bien refroidir après cuisson, de garnir à la dernière minute, et surtout d’avoir une crème bien prise, pas liquide.

Petit truc de grand-mère libanaise : certaines passent les feuilles au four une deuxième fois, très rapidement, juste avant de servir. Résultat ? C’est comme si la pâte chantait encore.

Et le sirop ? Faut-il en mettre ?

Optionnel. Mais franchement ? Oui. Un sirop léger, parfumé à la fleur d’oranger, à l’eau de rose, ou au citron, ça change tout. On le verse tiède sur les feuilles croustillantes, jamais trop, juste un filet. C’est comme une lettre d’amour courte mais bien écrite. Il ne faut pas noyer le goût, juste l’embrasser.

Peut-on utiliser autre chose que de la crème de lait ?

Bien sûr. Il y a mille variantes. Certaines familles optent pour de la chantilly maison, d’autres pour une crème mascarpone ou même de la ricotta sucrée et parfumée. Ce dessert s’adapte, comme une chanson qu’on réinterprète. Le tout, c’est d’avoir une garniture onctueuse et pas trop humide.

Et pourquoi pas oser la crème de pistache ? Ou même une ganache au chocolat blanc et cardamome ? Si le cœur vous en dit.

Quels fruits secs ajouter ?

Pistaches concassées, bien sûr. Non salées. Un vert éclatant, presque fluo. Mais aussi amandes effilées, noix de cajou torréfiées, ou même noisettes concassées. Certains y mettent aussi de la poudre de coco pour une touche plus douce.

Mais attention à ne pas tout mélanger. Mieux vaut peu d’ingrédients, bien choisis. C’est comme un parfum : trop de notes, et on se perd.

Peut-on le préparer à l’avance ?

Oui… et non. La crème, oui. Le sirop, aussi. Mais les feuilles filo cuites ? Là, c’est non. Elles perdent leur âme si on attend trop. Le mieux ? Tout préparer la veille, et assembler au dernier moment. Ce dessert aime l’instant. Il déteste la routine.

Quelle forme choisir pour la présentation ?

Là encore, chacun sa poésie. En carrés individuels, comme des petits bijoux dorés. Ou en grande plaque, à découper façon lasagnes. Certains optent pour un montage vertical, d’autres pour un mille-feuille plus plat, à trois étages.

Et si vous avez un moule rectangulaire en silicone ? C’est le moment de briller. On superpose, on presse, on découpe net. Un petit pochoir de sucre glace, et voilà.

Avec quoi le servir ?

Un thé noir à la menthe, brûlant, bien sucré. Ou un café blanc (eau chaude + fleur d’oranger), tout en délicatesse. Et si vraiment vous avez un invité à épater ? Un sorbet à la rose ou à la pêche blanche. Doux, frais, presque fragile.

Quelle est l’origine de ce mille-feuille oriental ?

Il a mille mères, ce dessert. Un peu libanais, un peu syrien, parfois égyptien, parfois inspiré des mille-feuilles français, revisité à la sauce du Levant. C’est une rencontre entre l’Est et l’Ouest, entre la finesse des pâtisseries européennes et la générosité orientale.

En fait, c’est un dessert qui voyage. Comme un conte, transmis, modifié, chuchoté. Chaque famille a sa version. Chacune jure que c’est la meilleure. Et c’est ça, la beauté.

Quelle quantité prévoir par personne ?

Comptez une part généreuse, mais pas trop. Ce dessert, malgré son apparence légère, cale vite. Disons une pièce de 8 x 5 cm par convive. Et un peu plus pour les gourmands, évidemment. Mais attention, ça se mange vite. Trop vite.

Peut-on le congeler ?

Honnêtement ? Ce n’est pas l’idéal. La pâte filo, une fois congelée cuite, perd son croquant. Et la crème peut trancher. Bref, c’est comme essayer de faire revivre une chanson d’été en plein hiver. Ça fonctionne… mais sans le soleil.

Une astuce en plus pour impressionner ?

Ajoutez un fil d’or comestible, ou une goutte de sirop de datte. Ou même une touche de zeste de citron vert râpé, tout en haut. Personne ne s’y attend, et pourtant… ça fait toute la différence. Comme une chute imprévue dans une histoire, mais qui la rend inoubliable.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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