Mourad Battikh origine parents

par Salima Bachar

Mourad Battikh : l’avocat qui traverse les tempêtes à visage découvert, originaire de Melun

On le voit surgir dans les affaires qui secouent le pays. Pas en retrait, non. En première ligne. Mourad Battikh, 37 ans, parle vite, pose le regard, serre les mâchoires. Il a ce truc. Ce mélange rare de calme apparent et de feu intérieur. Il ne s’agit pas de "faire l’avocat" — il s’agit d’incarner la défense. De se mouiller. D’y aller. Même quand ça pique. Même quand les projecteurs brûlent les rétines.

Un CV qui commence à pieds nus

Melun. Pas Neuilly, pas Versailles. Melun, avec ses coins bruts, ses blocs qui résonnent la nuit. C’est là qu’il grandit. Pas de prépa chic ni de concours Sciences Po. Il passe par Evry, décroche un DEUG, enchaîne avec Assas. Pas pour "réussir dans la vie", mais parce que ça l'accroche. Le droit, ça colle aux doigts, à la peau, ça serre la gorge. Il le sent.

Mention AB, concours de plaidoirie, concours d’éloquence… déjà, il frappe fort. Mais il n’est pas prêt à monter en robe tout de suite. Il s’éloigne. Traverse d'autres mondes.

Il bosse pour la Commission des comptes de campagne, vend du matériel aux traders, puis bifurque vers un label de musique. Directeur financier. Oui, oui. Du droit… au rap. Il bosse pour Lucidream Republic. Disiz, ça vous dit quelque chose ? C’est leur poulain. Et lui, il gère les chiffres.

Six ans dans la musique. Et puis, le virage. Le vrai. Il tente le barreau. Réussit du premier coup. Prête serment fin 2018. Et là, plus question de détourner le regard.

Des dossiers qui brûlent la Une

Il ne s’en cache pas : il choisit les affaires dures. Celles qu’on lit les dents serrées. Des familles fracassées, des victimes effacées, des noms que tout le monde connaît mais que personne n’écoute.

  • Jubillar : il défend la tante et l’oncle de Delphine, cette femme évaporée dans le vide judiciaire.
  • Affaire Hamraoui/Diallo : au cœur d’un PSG déchiré, il est là.
  • Leslie et Kévin : il représente la famille de Leslie, assassinée avec son compagnon, dans un scénario digne d’un polar noir.
  • Palmade: la voiture, le choc, l’horreur. Il défend la jeune femme enceinte, son beau-frère et l’enfant blessé.
  • Sihem : 18 ans, retrouvée sans vie. Là encore, il répond présent.

Ces noms, ces prénoms… ils nous hantent quelques jours. À lui, ils restent. Longtemps. Peut-être toujours.

Sur les plateaux, et alors ?

Cyril Hanouna. BFM TV. C8. Il y va. Il parle. Il explique. Il ne se cache pas. Alors, forcément, ça agace. Certains de ses confrères crient à la promo. "Il se vend", disent-ils. "Il se montre trop".

Mais voilà : il ne joue pas. Il ne débite pas des phrases creuses. Il regarde la caméra comme il regarde un juge : sans filtre. Les familles qu’il défend disent toutes la même chose : "Il est vrai." Et dans ce monde-là, c’est rare. Trop rare.

La robe, mais pas la poussière

Ce n’est pas un avocat vintage, à la langue trop lisse. Il a du muscle dans le verbe, du sable dans les chaussures. Son style ? Direct. Frontal. Pas d'effets de manche à rallonge. Pas de citations latines pour épater la galerie. Il ne parle pas pour les autres avocats. Il parle pour ceux qui n’ont plus les mots.

Et il y a cette intensité dans sa manière d’être là. Comme si chaque affaire était la dernière. Comme s’il fallait tout donner, tout de suite. Pas demain. Maintenant.

L’autre facette, plus discrète

Mais ce n’est pas un bulldozer. Il y a des failles, des doutes, des silences aussi. Il aime le volley (championnat universitaire), l’astronomie, les échecs. Tiens, drôle de combo. Le corps, les étoiles, la stratégie. Trois dimensions. Trois langages. Et peut-être une seule constante : la précision.

Dans un monde où tout va vite, il cherche encore à comprendre ce qui dure. Ce qui relie. Ce qui fait qu’on se bat.

Un avocat pas comme les autres

Ce qui le rend unique ? Ce n’est pas qu’il soit "médiatique". C’est qu’il choisit la lumière pour mieux éclairer ce qu’on oublie : la détresse, les vies fauchées, les noms dans les marges.

Il incarne une justice au ras du sol. Pas théorique. Pas désincarnée. Une justice qu’on porte, qu’on traîne, qu’on défend comme on défend un frère blessé.

Alors oui, Mourad Battikh dérange. Il émeut. Il bouscule. Et c’est tant mieux.

Quelle est l'origine et la signification du prénom Mourad?

Le prénom Mourad trouve ses racines dans l’arabe « Murād » (مراد), tiré du verbe arada, qui signifie « vouloir », « désirer », mais aussi parfois « aspirer à quelque chose avec force et constance ». Il peut ainsi se traduire par « celui qu’on souhaite de tout cœur », « celui que l’on espère et qu’on attend ». Porté dans de nombreux pays du monde arabe, mais aussi en Turquie et dans les Balkans, ce prénom ne se contente pas de sonorités nobles : il évoque un caractère posé mais puissant, une forme de volonté discrète mais inébranlable.

Un peu comme une rivière souterraine, tranquille en surface, mais impossible à détourner. Historiquement, plusieurs sultans ottomans l’ont porté, ce qui lui confère une aura de souveraineté retenue, de pouvoir calme, de détermination sans vacarme. Mourad, ce n’est pas juste un prénom : c’est presque un mot-clé dans l’histoire des familles, un prénom qui dit qu’on a été voulu, attendu, parfois même rêvé. Il résonne comme un vœu exaucé, un objectif devenu chair, une destinée qu’on garde longtemps en ligne de mire, même quand les vents tournent.

Quelle est l'origine et la signification du nom de famille Battikh?

Le nom de famille Battikh est d’origine maghrébine, principalement tunisienne, et il renvoie… à quelque chose de très concret : la pastèque ! En arabe dialectal, « el-battikh » désigne ce fruit d’été juteux, sucré, un peu anarchique quand on le coupe, et plein de soleil. Difficile de faire plus sensoriel. Ce patronyme aurait pu naître d’un surnom lié à un métier (vendeur de pastèques, cultivateur) ou d’un trait de caractère (générosité, abondance, rondeur dans la personnalité). Dans certaines familles, il peut aussi être porté avec humour ou tendresse, comme un clin d’œil aux racines rurales ou à une scène du quotidien devenue souvenir collectif. Bref, Battikh, c’est un nom qui claque, qui croque, et qui sent le marché en plein air à midi.

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Son parcours

Avant d’être cet avocat médiatique qu’on voit défendre les plus fragiles dans les affaires les plus sombres, Mourad Battikh a traversé plusieurs mondes. Son CV ne ressemble pas à une ligne droite. Plutôt une trajectoire par à-coups, riche de détours, d’essais, de virages assumés.

Depuis novembre 2018, il est inscrit au barreau de Paris. Il plaide. Il conseille. Il construit des défenses. Il se bat surtout dans les arènes du droit pénal général, du droit pénal des affaires, de l’aménagement de peines ou encore en droit des sociétés et droit des contrats. Pas de blabla inutile : il prend les cas à bras-le-corps, avec une approche franche, presque physique. Le terrain, pas la théorie.

Mais justement, la théorie, il connaît aussi. Avant son serment, il a enseigné. À l’Institut catholique de Paris/Lille, il encadrait un cycle de séminaires en droit pénal financier pour des étudiants de master. Quelques mois plus tôt, il était également passé par l’Université Paris-Nanterre, où il enseignait le droit administratif et des affaires aux licences 2 et 3. On imagine facilement ce prof à l’œil vif, qui parle sans lire ses notes, et qui glisse une anecdote là où d’autres citent un article de loi.

Mais ce n’est pas tout.

Entre 2012 et 2018, Mourad Battikh a vécu une toute autre vie : celle de directeur financier du label Lucidream Republic, maison de disques indépendante qui produit notamment le rappeur Disiz. Le droit, là, c’était celui des contrats, des droits musicaux, des équilibres financiers. Une immersion dans un monde de création, de tension, d’énergie brute.

Encore avant, entre 2011 et 2012, il lançait une activité de trading et de vente de matériel informatique à destination de traders indépendants. Oui, on parle bien de Forex, de deals serrés, de décisions à la seconde. Un univers à mille lieues des prétoires, mais où il apprend la vitesse, la prise de risque, le pilotage sous stress.

Bref, Mourad Battikh ne sort pas d’un moule. Il ne récite pas une carrière, il la façonne, à coups d’opportunités, de choix radicaux et de convictions. Aujourd’hui avocat, hier trader ou directeur financier, demain qui sait ? Ce qui reste, à chaque étape, c’est ce regard tourné vers les rouages du pouvoir, les failles du système, et les gens qu’on oublie.

⚠️ À noter : certaines informations disponibles publiquement peuvent différer selon les médias. L’âge de Mourad Battikh, par exemple, n’est pas clairement confirmé par une source officielle.

 

Sources:

https://www.grands-avocats.com/

https://battikh-avocats.com/

https://www.laconference.net

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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