Naima M'Faddel origine parents

par Salima Bachar

Naïma M’Faddel. La République dans la voix, la banlieue dans le cœur

Elle entre en scène sans roulements de tambour. Pas de costume. Pas de masque. Naïma M’Faddel, c’est une voix nue. Une parole qui claque, parfois sèche, parfois douce, mais toujours debout. Depuis plus de vingt ans, elle avance là où d'autres contournent. Sur le terrain, dans les quartiers, au cœur des “zones” qu’on regarde souvent de loin, à travers la vitre.

Chargée de mission ? Non. Chargée de réalité.

Elle a occupé les fonctions les plus concrètes qu’on puisse imaginer. Coordonnatrice des centres sociaux à Trappes, responsable du développement social et urbain à Dreux, déléguée du préfet à Mantes-la-Jolie, chargée de mission Équité Urbaine au Conseil Départemental d’Eure-et-Loir. Ces postes, ce ne sont pas des titres. Ce sont des plongées. Dans les contradictions, les urgences, les silences. Elle s’y frotte, s’y expose, s’y engage. Il faut du courage pour rester droite quand tout tangue.

Depuis 2018, elle travaille aussi au cabinet de la présidente de la région Île-de-France, sur la politique de la ville. Les couloirs sont feutrés, les phrases plus mesurées… mais elle, elle garde sa tension. Elle ne cède rien. Elle observe, elle écoute, elle défend. Et surtout, elle relie. C’est ce qu’elle fait de mieux.

Une incursion en campagne, comme un retour à l’origine

En 2022, elle se lance dans la bataille des législatives pour représenter les Français de l’étranger au Maghreb et en Afrique de l’Ouest. Elle a été investie par Les Républicains, et pour elle, cette candidature n’a rien d’un calcul. C’est une évidence. Une continuité. “Représenter les Français de l’étranger, c’est la logique de mon parcours”, dit-elle.

Elle est arrivée à Dreux à l’âge de 8 ans, dans une famille marocaine attachée à ses racines mais profondément respectueuse du pays d’accueil. De 2014 à 2020, elle est adjointe au maire, en charge des affaires sociales. Et puis un jour, elle sent que c’est le moment d’ouvrir une autre porte. Elle quitte le cabinet de Valérie Pécresse fin 2021 pour se consacrer à cette nouvelle aventure, avec l’élan de celle qui connaît les marges, les failles… et les passerelles à bâtir.

Elle pense vite. Elle écrit fort.

Naïma M’Faddel n’est pas seulement une actrice du terrain. Elle est essayiste, aussi. Et ce mot, chez elle, n’a rien d’académique. En 2022, elle co-écrit, avec le politologue Olivier Roy, « Et tout ça devrait faire d’excellents Français » (Éditions du Seuil). Un livre qui gratte, qui dérange, qui remet les choses à plat — mais sans jamais écraser.

Elle y parle de ce que signifie, en France, être assigné à résidence symbolique. Elle raconte les regards, les injonctions, les loyautés multiples. Le tout avec une plume nerveuse, précise, jamais larmoyante. Ce n’est pas un cri, c’est une ligne de basse. Persistante. Puissante.

Une voix féminine, ancrée, irréductible

Ce qui revient souvent chez elle, c’est l’obsession du réel. Pas de théorie flottante, pas de tribune pour se faire mousser. Naïma M’Faddel parle de ce qu’elle vit, de ce qu’elle voit. Son féminisme n’a pas besoin de slogans. Il s’exprime dans l’acte, le quotidien, les décisions prises, les refus prononcés. Elle ne coche pas des cases. Elle agit.

On l’écoute, parfois avec méfiance, souvent avec admiration. Elle ne séduit pas. Elle convainc. Elle pose les mots comme on pose des pierres. Pour reconstruire. Pour stabiliser. Ou parfois, pour faire obstacle à une machine qui broie.

Des médailles ? Peut-être. Mais ce n’est pas l’essentiel.

En 2021, elle est nommée Chevalier de l’Ordre national du Mérite. Un signe de reconnaissance, oui. Mais à ses yeux, l’impact réel compte bien plus que les décorations. Elle est de celles qui préfèrent une loi bien écrite à une médaille bien brillante. L’essentiel n’est pas sur le revers de la veste, mais dans les yeux d’un jeune qui reprend confiance.

Un socle solide pour aller plus loin

Côté formation, rien de flou : un master de sociologie appliquée à l’intervention sociale à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, et une certification de Coach Consultant obtenue en 2020. De quoi penser finement, accompagner profondément. Mais toujours avec ce fil rouge : rester du côté de celles et ceux qu’on n’entend jamais.

Aujourd’hui encore, elle est là. Présente. Active. Elle agit dans l’ombre, mais sa parole, elle, éclaire. Elle ne court pas les plateaux. Elle construit. Et elle trace une voie à part. Une voie qui ne suit pas les balises classiques. Une voie rugueuse, parfois. Mais qui va loin.

Vie privée: qui est le mari de Naïma M'Faddel ? Quel est son salaire?

La vie privée de Naïma M’Faddel lui appartient. Chacun mérite un jardin secret, loin des projecteurs. Respectons cela.

Existe-il une page Wikipédia pour Naïma M'Faddel, qui intervient régulièrement sur CNEWS?

Nous n’avons pas trouvé de page Wikipédia consacrée à Naïma M’Faddel. Mais voici son compte X: https://x.com/naimamfaddel

naima m faddel twitter compte x

 

et son compte Linkedin: https://www.linkedin.com/in/na%C3%AFma-m%E2%80%99faddel-0286041b?originalSubdomain=fr

naima m faddel linkedin

Quelle est sa date de naissance?

Elle est née le 2 août 1960 (âge: 65 ans)

« Je suis arrivée, en France, à Dreux, à l’âge de 8 ans. J’ai grandi dans une famille marocaine qui n’a jamais renié ses origines mais qui a toujours eu à coeur de respecter le pays qui nous nourrissait. Alors, représenter les Français de l’étranger à l’Assemblée nationale s’inscrit dans la logique de mon parcours. »

Quelle est la religion de Naima M'Faddel?

Naïma M’Faddel a déclaré : «Je suis musulmane, je fête Noël et je le vis comme une continuité des traditions françaises»

Où vivait Naima M'Faddel quand elle était jeune?

au Maroc.

Quelle est l'origine et la signification du prénom Naïma?

Naïma : un prénom qui danse sur les voyelles

Naïma. Rien qu’en le prononçant, on entend une douceur. Une sorte de caresse dans l’air. C’est un prénom qui coule lentement, avec ses deux “a” qui l’ouvrent comme des bras, et ce tréma, là, posé comme une cerise sur un gâteau. On ne le dit pas, mais on le sent.

Et pourtant, ce petit bijou a bien plus à raconter que son charme sonore.

Une origine qui sent le sable chaud et les soirs étoilés

Le prénom Naïma vient de l’arabe نَعِيمَة (Naʿīma). Et son origine est déjà une promesse. Le mot “na‘īm” signifie “bonheur”, “bien-être”, “douceur”. C’est ce genre de mot qu’on chuchote en fermant les yeux, quand le soleil chauffe juste ce qu’il faut et que le vent sent la fleur d’oranger.

Naïma, c’est donc celle qui apaise, qui réconforte. Celle dont la présence évoque le calme. Pas un calme ennuyeux, non… un calme comme un jardin intérieur. Un espace feutré, lumineux, où l’on respire mieux. Ce n’est pas rien, d’être associée au bonheur, à la sérénité, à cette notion presque sacrée de bien-être profond.

Un prénom très donné dans les pays du Maghreb

Naïma est largement porté au Maroc, en Algérie, en Tunisie, et plus largement dans les pays arabophones. On le retrouve aussi chez les familles d’origine maghrébine en France, où il a trouvé une place discrète mais constante.

Mais attention : ce n’est pas un prénom “moderne”. C’est un prénom classique, transmis, aimé, respecté. Un prénom qu’on donne parce qu’il rassure, parce qu’il a une histoire.

Et puis, cette orthographe… avec le tréma sur le “i”. C’est peut-être un détail, mais il change tout. Sans lui, ça ne chante plus. Avec lui, le prénom garde sa musique.

Naïma, une personnalité toute en contrastes

Alors, que dit ce prénom de la personne qui le porte ? Difficile d’enfermer Naïma dans une case. Elle est souvent vue comme douce, oui. Généreuse, aussi. Mais attention : ce n’est pas une fragilité. C’est une force tranquille. Une force qui ne crie pas. Qui agit dans l’ombre, mais qui tient bon.

Naïma, c’est souvent :

  • une femme à l’écoute,
  • qui comprend sans qu’on ait besoin d’expliquer,
  • qui ressent les choses avant qu’elles arrivent.

On dit parfois d’elle qu’elle est “vieille âme”. Ce n’est pas qu’elle est mélancolique, non. C’est plutôt qu’elle a cette profondeur-là, ce petit quelque chose en plus… comme une intuition qui ne se trompe jamais.

Mais Naïma peut aussi être farouche. Il faut gagner sa confiance. Elle ne s’ouvre pas à n’importe qui. Et quand elle aime, c’est pour de bon. Sans demi-mesure.

Tiens, ça me fait penser à ce parfum au fond d’un vieux flacon : discret, mais entêtant. Plus on le découvre, plus il s’impose.

Et si Naïma était une couleur ?

Elle serait sans doute un bleu profond. Pas turquoise flashy, non. Plutôt ce bleu qu’on voit juste après le coucher du soleil. Ce moment suspendu, où tout devient plus doux. C’est une teinte qui apaise, mais qui captive aussi. Comme elle.

Ou peut-être un marron chaud, comme la cannelle. Un peu piquant, mais enveloppant. Vous voyez l’idée ?

Et si elle était une saison ? Probablement l’automne. Pas celui des feuilles mortes qu’on piétine, non. Celui des bougies, des plaids, des tasses de thé qui fument. Elle n’a pas besoin d’en faire trop. Elle est là. Et c’est suffisant.

Le prénom Naïma en France

En France, Naïma n’est pas un prénom très courant… mais il est loin d’être rare. Il a connu un pic dans les années 70-80, notamment dans les familles originaires d’Afrique du Nord. Depuis, il reste bien présent, même si un peu moins souvent donné aux nouvelles générations.

Mais ça lui va bien, cette discrétion. Ce n’est pas un prénom qui aime le bruit. Il préfère les apartés, les histoires racontées à voix basse, les confidences partagées autour d’un couscous fumant.

Et pourtant… quand on y pense, toutes les Naïma croisées dans une vie laissent une empreinte. Elles ont ce don-là. Un truc dans le regard, dans la voix peut-être… ou dans leur façon de dire peu, mais juste.

NB : Comme toujours quand on raconte une vie engagée, quelques contours peuvent rester flous. Certains détails glissent entre les lignes, d’autres restent cachés derrière un rideau pudique. Les informations partagées ici reflètent ce que l’on peut savoir aujourd’hui, sans prétendre tout figer. Il demeure, dans chaque parcours, une part de mystère… et c’est peut-être mieux ainsi.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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