Princesse Lalla Khadija vient de fêter ses 17 ans le 28 février 2024
par Salima Bachar
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Le 28 février 2024, un jour spécial s’est glissé dans les cœurs marocains : l’anniversaire de la Princesse Lalla Khadija.
Fille du Roi Mohammed VI et de son épouse, la Princesse Lalla Salma, Lalla Khadija est née le 28 février 2007. Deuxième enfant du couple royal, elle partage la lumière avec son frère aîné, le Prince héritier Moulay Hassan.
Depuis son tout premier sourire royal, Lalla Khadija incarne bien plus qu’un simple rôle symbolique. Présente aux côtés de ses parents lors des événements officiels, elle représente la jeunesse et la promesse d’avenir d’une monarchie en constante évolution.
Avec grâce et naturel, elle marche sur ce fil délicat : moderniser l’image de la monarchie tout en préservant les précieuses traditions et valeurs du Maroc. À chaque apparition, elle rappelle que l’héritage royal, porté avec élégance, peut aussi être le reflet d’un pays tourné vers demain.
Princesse Lalla Khadija : une enfance royale sous le regard du Maroc
Qui est Lalla Khadija ?
Lalla Khadija est la fille du roi Mohammed VI du Maroc et de la princesse Lalla Salma.
Elle est née le 28 février 2007, dans une salle discrète du Palais Royal de Rabat.
Son arrivée a été saluée dans tout le pays. Des salves de joie, des prières, des youyous. Le Maroc aime ses enfants, mais quand il s'agit d’une princesse, l’émotion redouble.
Et puis, elle est la deuxième enfant du couple royal, après le prince héritier Moulay El Hassan.
On parle souvent de lui, bien sûr. Mais Lalla Khadija, dans l’ombre tranquille, attire une curiosité sincère. C’est une figure discrète, mais pas effacée. Une présence fine, pleine de promesses.
Pourquoi l’appelle-t-on "Lalla" ?
“Lalla”, au Maroc, ce n’est pas juste un mot.
C’est un titre de noblesse, une marque de respect donnée aux femmes de haut rang. Un peu comme “Lady” dans le monde anglo-saxon, mais avec ce petit parfum de tendresse en plus.
Ce n’est pas seulement protocolaire.
C’est une manière de dire : “Tu portes une histoire, une lignée, un respect”.
Dès qu’une fillette naît dans une famille noble ou royale, on peut l’appeler ainsi. Et Lalla Khadija n’y fait pas exception. C’est à la fois un honneur, une responsabilité, et une façon de l’inscrire dans l’arbre vivant de la dynastie alaouite.
Une éducation à l’abri des regards
Dans quelle école étudie Lalla Khadija ?
La princesse a fait son entrée en 2018 à l’École Royale du Palais de Rabat.
Une école très privée, évidemment.
Mais aussi très ancrée dans les traditions d’excellence.
C’est là qu’ont étudié son père, son frère, et plusieurs générations royales.
Mais ce n’est pas qu’une école “pour fils et filles de”. C’est un lieu où l’on apprend la langue arabe, le français, la religion, l’histoire du Maroc, mais aussi les langues étrangères et les sciences. Le programme est dense. Exigeant.
On imagine une atmosphère feutrée. Des tuteurs discrets, une attention constante. Et puis des livres, beaucoup de livres. C’est une éducation sur-mesure, entre modernité et enracinement.
Vit-elle une enfance “normale” malgré son statut ?
Normale… c’est un mot compliqué quand on est née princesse.
Mais humaine, oui.
Le roi Mohammed VI a souvent montré, à travers ses gestes et ses discours, qu’il souhaitait protéger ses enfants du poids de l’exposition. Les apparitions de Lalla Khadija sont rares, choisies, sobres.
Elle est vue à quelques événements officiels, parfois aux côtés de son frère, parfois seule. Toujours souriante, douce, droite. Elle dégage quelque chose de posé et lumineux, malgré son jeune âge.
Est-ce qu’elle joue comme toutes les filles de son âge ?
Est-ce qu’elle regarde des dessins animés, qu’elle aime les chevaux ou la musique ? Probablement.
Mais le Palais garde cela pour lui. Et c’est peut-être tant mieux.
Lalla Khadija dans les yeux du peuple marocain
Est-elle aimée par les Marocains ?
Oui. Mais d’une façon différente que pour les figures plus visibles de la famille royale.
Lalla Khadija est perçue avec tendresse. Comme un visage qu’on voit rarement, mais qui symbolise la douceur, l’avenir, l’innocence.
Il y a cette photo, souvent partagée sur les réseaux : la princesse saluant avec timidité, en tailleur blanc, aux côtés de son père. Un petit geste. Mais tout le pays s’en souvient.
Les Marocains aiment les figures royales qui s’ancrent dans la dignité, la discrétion, l’élégance. Lalla Khadija, avec ses yeux ronds et ses cheveux sombres, incarne exactement cela.
A-t-elle un rôle protocolaire à jouer plus tard ?
Pas de rôle officiel défini.
Ce n’est ni l’héritière du trône, ni une figure politique attendue.
Mais elle pourrait un jour porter des missions culturelles, humanitaires, symboliques.
Dans la tradition monarchique marocaine, les femmes de la famille royale ont souvent mené des projets sociaux, éducatifs, médicaux. Lalla Salma, sa mère, en est un bel exemple.
Alors peut-être, un jour, Lalla Khadija s’engagera dans la santé des enfants, l’éducation des filles, ou les arts.
Pour l’instant, elle grandit. Et c’est déjà beaucoup.
Une famille, des liens, et quelques silences
Est-elle proche de son frère, le prince Moulay El Hassan ?
Ils sont proches par l’âge – à peine quatre ans d’écart – et encore plus sûrement par le cœur.
Sur les rares photos officielles, leurs regards se cherchent, leurs gestes sont doux. On sent une complicité silencieuse, de celles qu’on voit chez les fratries soudées.
Ils partagent une enfance unique. Le poids du nom. L’amour du père. Peut-être les silences d’une mère absente de la scène publique. Ce genre de choses crée des liens solides.
Lui sera roi. Elle ne le sera pas. Mais elle sera son soutien, sûrement, dans l’ombre ou dans la lumière.
Et sa mère, Lalla Salma ? Est-elle toujours présente ?
Grande question. Et réponse floue.
Lalla Salma, première épouse officiellement reconnue du roi, a disparu de la vie publique depuis 2017. Aucune annonce officielle de divorce, mais plus de présence à ses côtés.
Ce silence laisse place à des rumeurs.
Mais une chose est sûre : elle reste une figure aimée des Marocains, pour son engagement, son style, son aura.
Lalla Khadija, dans tout cela ? Elle semble choyée, protégée, à l’abri des conflits visibles. Peut-être que sa mère reste présente en privé. Peut-être que tout cela se gère loin des regards.
Et c’est leur droit.
L’avenir : entre tradition et modernité
Peut-on imaginer Lalla Khadija sur le devant de la scène ?
Tout est possible.
Elle pourrait, si elle le souhaite, devenir une ambassadrice de l’élégance marocaine, une porte-voix pour la jeunesse, une figure féminine d’équilibre entre le patrimoine et la liberté.
Mais pour l’instant, rien ne presse.
Elle grandit dans un monde discret, entre privilège et responsabilité. Et chaque année la rapproche d’un destin qu’elle pourra peut-être façonner elle-même.
Le Maroc moderne est plein de surprises.
Et la nouvelle génération royale en fait partie.
À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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