Que dire avant la rupture du jeûne islam?
par Salima Bachar
Partagez
Bismillah ar-Rahman ar-Rahim
- Avant la rupture du jeûne islamique, il est recommandé de dire la formule suivante : "Bismillah ar-Rahman ar-Rahim" qui signifie "Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux".
Allahumma inni laka sumtu wa bika aamantu wa 'ala rizqika aftartu"
« Allahumma inni laka sumtu wa bika aamantu wa 'ala rizqika aftartu » – ces mots sont comme un pont entre le ciel et votre cœur. Vous savez, ce genre de phrase qui résonne doucement, mais profondément, chaque soir de jeûne. Alors, qu'est-ce qu'elle signifie vraiment, et pourquoi est-elle si spéciale ?
Une déclaration d'amour à Allah !
Traduction simple : « Ô Allah, j’ai jeûné pour Toi, et j’ai foi en Toi, et c’est avec Ta subsistance que je romps mon jeûne. »
Mais attendez, ce n’est pas qu’une simple traduction, c’est bien plus. Ces mots sont une véritable déclaration d’amour et de confiance. En la récitant, vous dites à Allah : « Ce jeûne, ce sacrifice, c’est pour Toi et pour personne d’autre. » Pas pour impressionner, pas pour cocher une case, mais uniquement par amour et dévotion.
Et la suite ? « Wa bika aamantu », c’est votre foi qui parle. Vous affirmez votre croyance, comme si vous rappeliez à votre âme la raison de tout cela. Un peu comme un serment quotidien, chuchoté dans l’intimité de votre cœur.
Le jeûne, une connexion précieuse
Rompre le jeûne, ce n’est pas juste croquer une datte ou boire un verre d’eau après une longue journée. C’est un moment chargé d’émotions, un mélange d’anticipation et de gratitude. Cette invocation nous rappelle que chaque bouchée vient d’Allah. Rien n’est dû au hasard, tout est un cadeau.
La phrase « wa 'ala rizqika aftartu » (c’est avec Ta subsistance que je romps mon jeûne) est un hommage à cette vérité. En gros, vous dites : « Je n’aurais rien, même pas cette datte ou cette gorgée d’eau, sans Toi. » Ça remet les choses en perspective, non ?
Un rappel d’humilité
Ce moment où l’on récite cette invocation, c’est aussi une leçon d’humilité. Après une journée de privation, vous réalisez combien même les choses simples – une gorgée d’eau, un morceau de pain – sont des trésors. Cela apaise l’ego, met en lumière la gratitude. Vous reconnaissez que, malgré tous vos efforts, tout vient d’Allah.
Et il y a une magie particulière à ce moment-là. C’est comme si les cieux s’ouvraient juste pour vous, prêts à accueillir vos prières avec bienveillance.
Une routine qui touche l’âme
Au fil des jours, réciter cette dou’a devient une habitude, mais jamais une routine fade. Elle garde cette étincelle. Chaque soir, quand vous sentez la faim s’effacer et la paix s’installer, cette phrase est là pour accompagner ce petit instant de bonheur simple.
C’est un peu comme une chanson que vous ne vous lassez jamais d’entendre. Elle rythme votre Ramadan, chaque soir un peu plus spéciale que le précédent.
Alors, pourquoi ne pas la méditer ?
La prochaine fois que vous rompez votre jeûne, prenez une seconde. Laissez ces mots résonner doucement dans votre esprit : Allahumma inni laka sumtu… Dites-les lentement, comme un murmure d’amour et de gratitude. Ressentez leur poids, leur profondeur. Parce que, franchement, ce sont plus que des mots – c’est une clé, une connexion, un petit morceau d’éternité.
Les paroles prononcées avant la rupture du jeûne témoignent de la gratitude envers Dieu et renforcent les liens spirituels et communautaires des croyants, enrichissant ainsi chaque instant du mois sacré du Ramadan.