Sadaqa jariya puit
par Salima Bachar
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La Sadaqa Jariya, c’est comme une rivière qui ne tarit jamais, une bénédiction continue qui coule bien après avoir été donnée. L’un des exemples les plus touchants de cette aumône perpétuelle est la construction d’un puits, une source d’eau qui offre la vie à ceux qui en ont besoin et qui continue à générer des récompenses spirituelles pour celui qui l’a financée. Mais qu’est-ce que la Sadaqa Jariya et pourquoi un puits est-il un geste si puissant ? Découvrez comment ce don permet d’apporter une aide durable et comment il incarne la continuité des bonnes actions même après la mort.
Une forme de charité perpétuelle en islam
- La Sadaqa Jariya est une forme de charité perpétuelle en islam.
- Cela fait référence à des actions ou des dons qui ont un impact durable et continuent de générer des bénéfices et des récompenses même après la mort de la personne qui les a initiés.
- La construction d'un puits est l'un des exemples courants de Sadaqa Jariya. Un puits fournit de l'eau potable aux personnes dans le besoin, ce qui est une ressource vitale.
- Lorsque quelqu'un finance ou construit un puits, chaque fois que quelqu'un boit de cette eau, prie avec cette eau ou en bénéficie de toute autre manière, la personne qui a financé le puits continue d'accumuler des récompenses pour ces actions.
- La Sadaqa Jariya peut également inclure d'autres initiatives bénéfiques et durables, telles que la construction d'écoles, d'hôpitaux, de mosquées, de centres d'éducation ou de toute autre action qui améliore la vie des gens de manière continue.
- L'idée de la Sadaqa Jariya est de chercher des moyens de contribuer à des causes qui ont un impact positif à long terme et qui continueront de profiter aux autres, même après notre décès.
- C'est considéré comme une forme de charité noble et hautement recommandée en islam.
FAQ – Sadaqa Jariya : offrir un puits, est-ce vraiment possible ?
Qu’est-ce que la Sadaqa Jariya, exactement ?
C’est une forme de don continu. Un acte de bien qui ne s’arrête pas avec vous. Chaque fois qu’une personne en profite – boit, prie, apprend – vous recevez une récompense, même après votre mort. C’est un peu comme planter un arbre dont vous ne verrez jamais tous les fruits, mais dont l’ombre protège encore et encore.
Pourquoi un puits est-il un exemple de Sadaqa Jariya ?
Parce que l’eau, c’est la vie. Un puits, c’est des ablutions pour prier, des champs irrigués, des enfants qui n’ont plus à marcher pendant des heures pour une bassine d’eau sale. C’est une source de bénédiction quotidienne. Et chaque gorgée devient, pour vous, une récompense dans l’invisible.
Faut-il être riche pour financer un puits ?
Pas du tout. Beaucoup de projets proposent des puits collectifs, où chacun donne ce qu’il peut. Vous pouvez participer à plusieurs, en famille, entre amis, ou via une cagnotte. L’important, c’est l’intention. Et même un petit don peut creuser un très grand espoir.
Est-ce qu’on peut dédier un puits à un proche décédé ?
Oui, c’est même très courant. Offrir un puits au nom d’un parent disparu, d’un enfant, d’un grand-père, c’est un cadeau d’âme à âme. Une façon de prolonger leur lumière ici-bas. À chaque fois qu’une personne puise de l’eau, des prières montent, pour vous et pour eux.
Dans quels pays sont construits ces puits ?
Souvent dans des zones rurales d’Afrique, d’Asie ou du Moyen-Orient. Là où l’eau est rare, où elle coûte cher, où elle est parfois plus difficile à trouver que le pain. Certaines associations ciblent même des villages oubliés, où un simple forage change toute une vie.
Combien coûte un puits ?
Cela dépend du pays, de la profondeur, de la nature du sol. Les prix varient entre 300 € pour un petit puits manuel à plusieurs milliers d’euros pour un forage équipé avec pompe solaire. Certaines organisations proposent aussi des paliers (ex : "donner 50 € pour contribuer au forage d’un puits collectif").
Peut-on voir le puits qu’on a aidé à financer ?
La plupart des associations sérieuses envoient des photos, vidéos, coordonnées GPS, parfois même une plaque avec votre nom ou celui de la personne à qui vous le dédiez. Et croyez-le : quand vous voyez le sourire des enfants devant ce puits, ce n’est pas qu’un rapport qu’on reçoit… c’est un choc d’émotion.
Est-ce que ce don compte pendant le Ramadan ?
Oui, et il est démultiplié spirituellement. Donner pendant le mois sacré, c’est comme planter une graine sous la pluie. La récompense est immense. Et chaque jour de jeûne, votre puits continue d’apporter de la vie, pendant que vous purifiez la vôtre.
Y a-t-il un hadith sur la Sadaqa Jariya ?
Oui. Le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) a dit :
"Lorsque le fils d’Adam meurt, son œuvre s’arrête, sauf dans trois cas : une aumône continue (sadaqa jariya), une science utile, ou un enfant pieux qui prie pour lui."
Et franchement, un puits… c’est les trois en un, non ?
Est-ce que l’eau potable, c’est vraiment encore un problème en 2025 ?
Oui. Terriblement. 2 milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à de l’eau propre, chaque jour. Et chaque année, des milliers d’enfants meurent à cause d’une simple diarrhée liée à une eau contaminée. Un puits, ce n’est pas un luxe. C’est un droit. Et pour beaucoup, un miracle.
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À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com



