Bien-être à l'ère du numérique : comment sauvegarder votre mental et vos informations personnelles

Bien-être à l'ère du numérique : comment sauvegarder votre mental et vos informations personnelles

par Salima Bachar

On vit dedans, les écrans. On les consulte au réveil, on s’y perd le soir. Et à force de cliquer, de swiper, de répondre... on s’oublie un peu. Le corps tient, mais la tête fatigue.

Faut-il tout couper ? Non. Mais apprivoiser, oui. Apprendre à dire stop, à garder des bulles sans réseau, des moments juste pour soi. C’est pas grand-chose, mais c’est là que ça respire. Et c’est là que ça soigne.

La technologie a profondément transformé notre quotidien, influençant notre bien-être mental et la manière dont nous protégeons nos données. Dans ce contexte, il est essentiel de naviguer en toute sécurité afin de garantir que nos informations personnelles restent protégées. Si on reste lucide, on peut faire des merveilles avec la technologie. L’idée, c’est pas de tout bloquer, mais d’utiliser ces outils sans se laisser avaler. Un esprit au calme, des données protégées… et c’est déjà une belle victoire.

Saisir le concept du bien-être numérique

trop d'écrans trop de bruit cerveau fatigué

Trouver l’équilibre, ce n’est pas fuir la technologie. C’est juste apprendre à danser avec elle, sans se marcher dessus. Un peu comme une chorégraphie qu’on ajuste chaque jour — certains jours on mène, d’autres on se laisse un peu trop embarquer.

On parle souvent du “temps d’écran”, mais ce n’est pas juste une histoire de minutes. C’est aussi une question de qualité : qu’est-ce qu’on fait quand on est en ligne ? Est-ce qu’on échange, on apprend, on se détend ? Ou est-ce qu’on s’épuise à sauter d’une appli à l’autre comme un zapping mental sans fin ?

Quand c’est mal dosé, ça pique. Le stress s’infiltre, l’anxiété s’installe, et les nuits raccourcissent… même si on ne bouge pas du canapé. Mais bien utilisée, la technologie peut aussi nous aider à respirer. Vraiment.

Une appli de méditation, un bracelet qui suit notre sommeil, un rappel doux pour s’étirer… Ce sont des outils. Pas des maîtres. Des alliés, si on les choisit bien. Et ça change tout. Parce qu’un cerveau apaisé, c’est un corps qui suit. Et inversement.

Il est également essentiel d'établir des habitudes numériques saines pour préserver un équilibre psychologique. Faire des pauses. Couper la lumière bleue. Créer des zones sans wifi — même petites. Rien que ça, ça allège l’esprit. Moins d’agitation, plus de sommeil réparateur. Et au réveil ? L’humeur suit, souvent. Comme une pièce qu’on a enfin aérée.

Assurer la protection de vos informations personnelles

créer des bulles respirer

Aujourd’hui, nos données, c’est un peu comme notre linge : on n’a pas envie que n’importe qui y mette le nez. Et pourtant… entre les cookies, les pubs intrusives, les tentatives de piratage planquées sous des mails “urgents”, le web peut vite ressembler à un couloir sombre où tout le monde écoute.

D’où l’intérêt (non, l’urgence) de se protéger. Un bon antivirus, un pare-feu solide, c’est pas du luxe — c’est comme mettre un verrou à sa porte. Ou un rideau opaque à sa fenêtre. On dort mieux, c’est tout.

Et oui, ça joue sur le mental aussi. Parce qu’un cerveau qui sait ses infos à l’abri… c’est un cerveau qui respire. Qui se détend. Qui peut aller flâner sur le net sans avoir cette sensation d’être épié au coin de chaque clic.

En vrai, c’est ça le but : surfer tranquille, comme on marcherait pieds nus sur une plage déserte.

Incorporer la technologie dans votre routine de soins personnels

La technologie propose de multiples options pour optimiser votre routine de soins personnels. Que ce soit des applications pour le bien-être (ou des dispositifs intelligents de suivi médical), ces technologies peuvent améliorer votre expérience individuelle. Tout en assurant la protection de vos informations.

Faites usage d'applications mobiles pour surveiller vos habitudes en matière de nutrition, évaluer votre activité physique ou vous adonner à la méditation pleine conscience. Des appareils portables tels que les montres intelligentes fournissent des informations essentielles à propos de votre condition physique et mentale, tout en préservant votre confidentialité.

protéger ses données

Concevoir un espace numérique sain

Pour ne pas finir avalé par vos écrans comme un cookie par un gosse affamé, il faut tracer des lignes. Pas des murs, non. Des petites frontières invisibles mais fermes. Un “non” posé là où avant c’était toujours “oui”.

Ça passe par des instants sans écran (même courts, même bancals), des notifications qu’on fait taire (ça fait un bien fou, ce silence) et surtout… du vrai lien. Une conversation en face à face, une voix qu’on entend pour de vrai. Pas un message lu à moitié entre deux onglets.

Et puis, autre chose : choisir ce qu’on regarde. Pas tout gober. Pas tout croire. Prendre le temps de trier, comme on le ferait pour ses légumes au marché. Éviter les contenus qui grattent le cerveau ou font monter l’angoisse en douce.

À force, ça construit une sorte de cocon numérique. Un petit nid pas parfait, mais sain. Où l’on respire mieux. Où l’esprit peut se poser, enfin.

Conclusion

Au fond, ce qu’on cherche tous, c’est pas d’être “parfaits” avec la technologie. C’est juste de rester lucides, au calme, avec l’esprit un peu plus clair — et nos infos bien à l’abri. Alors oui, ça demande un peu de malice, deux-trois règles maison, et une pincée d’auto-discipline (celle qu’on oublie souvent sous la couette avec le téléphone). Mais franchement ? Ça change la donne.

Parce qu’en apprivoisant nos écrans — sans les fuir, sans s’y perdre — on peut retrouver un truc précieux : du temps de cerveau disponible... pour soi. Et du confort mental. Comme un plaid qu’on remettrait sur ses pensées

FAQ

Est-ce qu’on peut vraiment parler de "fatigue numérique" ?

Oui. Trois fois oui. Et ce n’est pas une mode. Ce n’est pas juste “être un peu fatigué après Netflix”. C’est une sensation étrange… comme si votre cerveau était en coton. Vous lisez, mais vous ne retenez rien. Vous dormez, mais vous êtes tendu. Et surtout : votre attention ? Éparpillée façon puzzle.

Ce brouillard mental a un nom : le burnout digital. Pas besoin de bosser chez Google pour le sentir. Il suffit de passer ses journées à scroller, répondre, liker, switcher… et hop, plus de jus.

Ce qui est fou ? C’est qu’on en rigole parfois (“je suis rincé·e, j’ai passé 7h sur Insta !”), mais le cerveau, lui, ne trouve pas ça drôle du tout.

Comment on fait pour protéger son mental sans devenir un ermite ?

Pas besoin d’aller vivre dans une cabane au fond des bois (quoi que… tentant). On peut commencer petit. Tout petit.

  • Désactiver les notifications (au moins celles qui vous coupent toutes les 10 minutes)
  • Imposer des “zones blanches” (pas de téléphone au lit, dans la salle de bain, ou à table)
  • Respirer. Sérieusement. Juste respirer. On oublie souvent.

Un truc bête mais qui change tout : changer la couleur de l’écran en mode nuit. Ce petit filtre jaune ? Il repose les yeux. Et un cerveau moins fatigué, c’est déjà une victoire.

Tiens, ça me fait penser à cette fois où j’ai éteint mon téléphone pendant une heure. Une seule. Et j’ai eu l’impression que le temps s’étirait. Comme un chat au soleil.

Et côté données perso, on fait quoi ? C’est flippant non ?

Flippant, oui. On parle de “bien-être numérique”, mais il y a un autre truc qu’on oublie : la sécurité numérique. Parce que se sentir bien, c’est aussi ne pas avoir l’impression d’être suivi à la trace.

Votre téléphone, c’est une sorte de boîte noire. Il sait où vous êtes allés, ce que vous aimez, à qui vous parlez… alors mieux vaut ne pas le laisser ouvert comme un vieux cahier de vacances.

On conseille souvent :

  • des mots de passe différents (oui, c’est pénible, mais c’est vital… comme se brosser les dents)
  • une double authentification, même si ça rajoute un clic
  • des applis de gestion de mots de passe (certaines sont étonnamment faciles à utiliser)

Et surtout : ne pas tout publier. Ce que vous mangez, ce que vous ressentez, votre humeur du jour… c’est précieux. Trop précieux pour que des algorithmes s’en nourrissent.

Peut-on se “désintoxiquer” du numérique sans tout plaquer ?

La fameuse "digital detox"... souvent fantasmée, rarement appliquée. On se dit “je vais couper deux jours”, et puis on craque à la première vibration.

Mais il y a des alternatives douces.

  • Se fixer une heure de fin. Genre 20h, plus de téléphone.
  • Passer en mode avion quand on lit un livre (le vrai luxe)
  • Utiliser des applis qui vous bloquent l’accès… aux autres applis ! (Paradoxe ? Peut-être. Efficace ? Totalement.)

Et parfois, se dire : “Je n’ai pas besoin de répondre tout de suite.” Rien que cette phrase-là, c’est un anti-stress puissant.

Est-ce que le numérique peut aussi nous faire du bien ?

Oui, bien sûr. Le but n’est pas de tout rejeter. Il y a des podcasts qui apaisent. Des vidéos qui font sourire. Des applis de méditation qui sauvent des soirées trop chargées.

Le secret, c’est l’usage. Pas l’objet. Un couteau coupe du pain ou des liens, selon comment on s’en sert.

Alors peut-être que la vraie question, c’est pas "comment fuir le numérique ?" mais "comment le dompter ?" Le rendre à notre service, pas l’inverse.

Dernier conseil, avant de refermer cette FAQ ?

Oui. Un tout petit. Mais costaud. Fermez les yeux, une seconde. Inspirez lentement. Et demandez-vous : à quoi je dis oui, quand je dis oui à mon écran ?

Si la réponse vous fait sourire, alors vous êtes sur le bon chemin. Sinon… il est temps d’en inventer un autre. Doucement. À votre rythme. Un pas après l’autre.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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