Femme avec tracés de chirurgie esthétique sur le visage, préparée pour une opération du visage comme un lifting ou une rhinoplastie.

Pourquoi la chirurgie du visage séduit mannequins et acteurs

par Salima Bachar

Le visage, c’est ce que l’on offre au monde en premier. C’est lui qui raconte l’histoire, même quand on ne dit rien. Dans les métiers où l’image est essentielle – mannequinat, cinéma, télévision – ce visage devient un outil de travail à part entière. Et parfois, il devient aussi une source d’exigence, de pression ou de transformation.

Certaines artistes comme Haifa Wehbe, icône libanaise de la scène musicale et télévisuelle, ont ouvertement modifié leur apparence au fil du temps, assumant un style très travaillé. D’autres, comme Myriam Fares ou Amal Hijazi, ont vu leur transformation alimenter les débats, entre admiration, critiques et fascination. Et puis il y a celles qui préfèrent ne rien dire, laissant leurs traits parler pour elles.

La chirurgie esthétique du visage, longtemps taboue, s’est peu à peu glissée dans les coulisses des studios, des castings, des défilés. Non comme une obligation, mais comme un levier possible. Pour retrouver un reflet plus en accord avec ce que l’on ressent. Pour atténuer les marques du temps, ou simplement pour se sentir mieux dans sa peau.

Les interventions les plus sollicitées ? Elles varient selon les profils, les envies, les âges. Mais certaines techniques reviennent souvent.

Lifting cervico-facial : une redéfinition en douceur

Le lifting cervico-facial vise à redonner au bas du visage et au cou une apparence plus ferme, plus lisse, sans figer les expressions. Il ne s’agit pas de transformer, mais de retendre ce qui s’est relâché avec le temps. L’objectif : atténuer les bajoues, lisser les plis, redéfinir l’ovale.

C’est une chirurgie qui séduit de plus en plus de comédiens et comédiennes passés un certain âge, notamment ceux et celles dont les rôles exigent des plans serrés, en haute définition. Le tout, sans changer l’identité du visage. Juste en enlevant la fatigue qu’il peut parfois refléter.

Des structures comme medicalys-tunisie.com proposent un accompagnement complet : prise en charge médicale, hébergement, suivi postopératoire. Ce n’est pas du tourisme esthétique. C’est une vraie démarche, encadrée et sérieuse. Et cela séduit de nombreux profils du monde artistique, désireux de confidentialité, de discrétion, mais aussi de professionnalisme.

Femme touchant son visage après une chirurgie esthétique, symbolisant la confiance retrouvée.

Lipofilling du visage : l’art de redonner du volume

Le lipofilling est une technique qui consiste à prélever de la graisse sur une autre zone du corps (souvent les cuisses ou le ventre), pour la réinjecter dans certaines zones du visage. L’intérêt ? Retrouver un effet de volume naturel et traiter des zones creusées : pommettes, tempes, cernes.

Contrairement aux injections d’acide hyaluronique, le lipofilling utilise sa propre matière. Il s’inscrit dans une volonté plus durable, avec un rendu très harmonieux. C’est une option prisée notamment dans les milieux de la mode, où le visage doit garder sa finesse tout en restant plein de vie.

Rhinoplastie : quand chaque angle compte

La rhinoplastie est probablement l’une des opérations les plus connues. Nez trop large, trop long, trop bossu… Les motifs sont variés. Mais attention : dans les métiers de l’image, le nez ne peut pas être totalement « effacé » ou standardisé. Il fait souvent partie de la singularité d’un visage, de son charme.

L’approche moderne privilégie des corrections légères, ciblées, respectueuses de la personnalité. La tendance actuelle n’est plus aux nez identiques, mais à ceux qui s’intègrent naturellement dans le visage. Certains réalisateurs l’affirment : un visage trop « refait » perd en expressivité à l’écran.

Blépharoplastie : lever le voile sur le regard

Les paupières tombantes ou les poches sous les yeux peuvent donner une impression de fatigue constante. La blépharoplastie corrige cela. Cette chirurgie des paupières peut enlever l’excédent de peau, lisser le regard et révéler l’intensité des yeux.

C’est une opération souvent discrète, mais redoutablement efficace pour les photographes comme pour les castings. Parce qu’un regard, c’est ce qui accroche. Ce qui capte. Et dans un métier où tout passe parfois par un battement de cil, ce détail n’en est pas un.

Otoplastie et génioplastie : ajuster sans effacer

Les oreilles décollées peuvent être source de complexes. L’otoplastie permet de les repositionner plus harmonieusement. Quant à la génioplastie, elle touche au menton. Avancé, reculé, fuyant… Un menton modifie toute l’harmonie du profil. Et dans certains cas, une légère correction suffit à rééquilibrer le tout.

Ces interventions peuvent paraître mineures, mais dans des métiers où le visage est scruté sous tous les angles, elles font une réelle différence. Et elles sont souvent choisies par celles et ceux qui ont besoin d’un petit ajustement, sans transformation visible.

Entre esthétique et psychologie

Il serait réducteur de parler de chirurgie du visage sans évoquer ce qu’elle touche en profondeur : l’estime de soi. Ce n’est pas qu’une affaire d’apparence. C’est aussi un rapport intime à son image.

Se regarder et se reconnaître. Se sentir aligné. C’est souvent cela qui pousse à consulter. Et lorsqu’elle est bien encadrée, la chirurgie esthétique peut avoir un effet libérateur. Le tout est de le faire pour soi, et non pour plaire à un miroir extérieur.

C’est aussi ce que rappelle régulièrement la Maison des Sultans, qui explore la beauté dans sa globalité, sans l’enfermer dans des cases.

Le boom des interventions à l’étranger

De plus en plus de personnes choisissent de réaliser ces interventions à l’étranger, notamment en Tunisie. Pourquoi ? Pour la qualité des chirurgiens, souvent formés en Europe. Pour l’organisation des séjours, clé en main. Et bien sûr, pour le coût, bien plus abordable que dans certains pays.

Une chirurgie en mutation

Aujourd’hui, la chirurgie du visage n’est plus ce qu’elle était il y a 20 ans. Fini les visages figés, les traits tirés, les transformations radicales. Place à la subtilité, à la finesse, à l’écoute.

Les techniques évoluent, les demandes aussi. Le naturel redevient tendance. Ce qu’on veut ? Un visage qui respire, qui bouge, qui reste soi. Même avec quelques années de moins.

Ces évolutions sont suivies de près par des institutions reconnues comme la Haute Autorité de Santé, qui encadre les bonnes pratiques médicales et rappelle l’importance du consentement éclairé.

À chacun son chemin.

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise raison de se tourner vers la chirurgie du visage. Ce qui compte, c’est le dialogue, la clarté des attentes, l’accompagnement. C’est aussi ne pas céder à la mode, ni à la pression.

Dans les métiers de l’image, où l’on doit parfois « correspondre », il est essentiel de préserver sa singularité. De choisir les interventions qui révèlent, et non celles qui effacent.

Parce qu’au fond, le plus beau visage, c’est celui qu’on habite pleinement.

Foire aux questions sur la chirurgie esthétique du visage

Quels sont les risques d’un lifting cervico-facial ?

Comme toute intervention chirurgicale, le lifting cervico-facial comporte certains risques : hématomes, cicatrisation difficile ou troubles de la sensibilité temporaires. Ces effets restent rares lorsque l’opération est pratiquée par un chirurgien expérimenté. Il est fondamental de prévoir une consultation approfondie avec un professionnel qualifié, afin de poser toutes vos questions, de comprendre les limites de l’intervention et de prendre le temps de la réflexion. Échanger avec vos proches peut également vous aider à clarifier vos motivations.

La Haute Autorité de Santé (HAS) rappelle d’ailleurs, dans un rapport dédié à la cryolipolyse, que même les actes dits "non invasifs" peuvent entraîner des complications sérieuses si les conditions d'encadrement ne sont pas strictes. Une information écrite, claire et détaillée doit toujours être fournie avant toute intervention esthétique, quelle qu'elle soit.

La rhinoplastie laisse-t-elle des cicatrices visibles ?

Cela dépend de la technique utilisée. La rhinoplastie endonasale, dite "fermée", ne laisse pas de cicatrices visibles car les incisions sont faites à l’intérieur du nez. En revanche, la technique dite « ouverte » implique une petite incision externe, généralement très discrète. Le choix dépendra de votre morphologie et des corrections à apporter. N’hésitez pas à demander l’avis du chirurgien plasticien sur les différentes options possibles et à prendre le temps de la décision.

Le lipofilling du visage est-il permanent ?

Le lipofilling facial utilise votre propre graisse, prélevée sur une autre zone du corps (ventre, cuisses…). Une partie de cette graisse est résorbée naturellement dans les premières semaines. Mais le volume restant peut se maintenir plusieurs années. La durabilité varie d’un patient à l’autre. Il est donc essentiel d’en discuter avec un professionnel pour évaluer la pertinence de cette technique dans votre cas. Un deuxième avis ou un échange avec une personne de confiance peut également être utile.

À quel âge peut-on envisager une blépharoplastie ?

Il n’existe pas d’âge standard. Certaines personnes envisagent une blépharoplastie dès la quarantaine, lorsque les paupières tombantes ou les poches sous les yeux deviennent gênantes. Pour d’autres, ce sera plus tard. Un examen médical personnalisé permettra de déterminer si l’intervention est adaptée. Prendre le temps d’en parler avec un proche ou un professionnel de santé peut aider à poser les choses sereinement.

Une génioplastie est-elle douloureuse ?

La génioplastie, qui consiste à avancer, reculer ou remodeler le menton, se fait sous anesthésie générale. Après l’intervention, des gonflements, une sensation de tension ou de légers bleus peuvent apparaître, mais les douleurs restent en général modérées et bien contrôlées par traitement. Le chirurgien vous expliquera les suites à prévoir et pourra vous rassurer. Il est important de poser vos questions en toute transparence et d’y réfléchir calmement.

Peut-on combiner plusieurs interventions du visage ?

Oui, dans certains cas, il est possible d’associer un lifting, une blépharoplastie ou un lipofilling lors d’une même opération. Cela permet de regrouper les temps de convalescence. Mais cette démarche nécessite une évaluation rigoureuse de votre santé générale et de vos attentes. Le chirurgien esthétique pourra vous conseiller selon votre situation. Il est recommandé de mûrir sa décision, voire de consulter un autre avis médical ou d’en parler avec un proche avant de vous engager.

Combien de temps dure la convalescence ?

Tout dépend du type d’intervention esthétique. Après un lifting du visage, il faut souvent compter 2 à 3 semaines pour reprendre une vie sociale normale. Une blépharoplastie, elle, demande rarement plus d’une semaine. Le médecin vous remettra un plan de soins post-opératoire clair. Là encore, anticipez, posez vos questions et entourez-vous si possible d’un entourage bienveillant pendant les premiers jours.

Les résultats sont-ils visibles immédiatement ?

Pas toujours. Après une chirurgie du visage, il faut laisser au corps le temps de cicatriser et aux tissus de désenfler. Les premiers effets sont visibles après quelques semaines, mais le résultat final s’apprécie souvent après 3 à 6 mois. C’est un processus évolutif. Il est donc important de rester patient(e), d’être bien accompagné(e) et de garder en tête que chaque corps réagit différemment.

À l’image de Bella Hadid, Huda Kattan ou Nancy Ajram, nombreuses sont les figures issues du Maghreb ou du Moyen-Orient à avoir réfléchi, hésité, assumé ou regretté certaines interventions. Cela rappelle une chose essentielle : la beauté ne se copie pas, elle s’écoute. Et si la chirurgie peut être une aide, elle ne remplace jamais l’accord profond avec son propre reflet.

NB :

Cet article a une vocation purement informative. Il ne remplace en aucun cas un avis médical. Toute décision relative à une intervention esthétique doit être prise après une consultation auprès d’un médecin. Les résultats d’une intervention peuvent varier d’un individu à l’autre. La chirurgie esthétique comporte des risques, des effets secondaires et nécessite une réflexion approfondie.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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