
Tensions, stress, fatigue : les bienfaits insoupçonnés d'un massage bien-être à l’orientale
par Salima Bachar
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On court, on cavale, on s’épuise. Le quotidien, c’est parfois une course de dromadaires survoltés dans un désert sans fin. Corps tendus, nerfs à vif, sommeil décousu… Et si la solution ne venait pas d’un écran ou d’un cachet, mais d’un secret millénaire aux effluves d’ambre et d’eucalyptus ?
Parce qu’un massage bien-être à l’orientale, ce n’est pas juste “se détendre”. C’est voyager. Traverser les siècles. Laisser les mains d’une praticienne vous raconter une histoire, sans un mot.

Une tradition qui ne date pas d’hier (mais qui fait du bien aujourd’hui)
Dans les hammams de Marrakech, les femmes se transmettent ce savoir depuis des générations. Dans les ruelles d’Alger, dans les souks d’Istanbul, entre les odeurs de musc, de savon noir et de menthe. Ce massage-là, il ne vient pas d’un spa froid et silencieux. Il est vivant, ancré, puissant.
Il s’inspire du massage berbère, du modelage turc, du rituel du hammam marocain. On y retrouve des gestes enveloppants, d’autres plus toniques. On alterne la douceur du miel et la force du sable. Le corps est malaxé, réveillé, choyé.
Mais surtout, ce n’est pas qu’une affaire de muscles. C’est une rencontre avec soi-même, avec ses limites, ses émotions coincées dans les épaules ou la nuque. Vous voyez cette boule que vous avez là, sous la clavicule ? Elle a une histoire. Et le massage oriental va lui tirer les vers du nez.
Défaire les nœuds… mais pas que dans le dos
Un bon massage oriental, c’est comme un bon couscous : ça mijote lentement. Rien n’est fait à la va-vite. D’abord, on prend le temps de chauffer la pièce, parfois même d’allumer un encens. Le corps a besoin d’être prêt. Il faut qu’il s’abandonne. Il ne se livre pas à n’importe qui, comme ça.
Les mouvements sont amples, lents, répétés. Il y a comme une danse entre les mains et la peau. Parfois, la praticienne pose simplement ses paumes, sans bouger. Juste ce geste-là, simple. Et pourtant, le calme descend. Un peu comme quand une mère pose sa main sur le front d’un enfant agité.
On insiste sur certaines zones : les trapèzes, ces fameux, chargés comme des mules ; les lombaires, souvent oubliées mais toujours tendues ; les pieds, ces héros silencieux.
Et ce n’est pas tout. Car un massage oriental stimule la circulation sanguine, relance la lymphe, débloque les énergies, comme disent les anciens. Vous n’y croyez pas ? Essayez. Et puis on en reparle.
Quand le stress s’accroche aux cellules
Vous savez cette impression d’être tendu même après une sieste ? De se lever fatigué alors qu’on s’est couché tôt ? C’est que le corps garde les tensions, comme une terre trop sèche qui craquelle.
Le massage oriental vient réhydrater tout ça, en profondeur. Pas seulement la peau, mais ce qui se passe en dessous. Les fascias, ces tissus qu’on ne voit pas mais qui enserrent tout : muscles, nerfs, organes. Quand ils sont contractés, tout l’organisme fonctionne de travers.
Ce type de massage libère ces tissus, les assouplit. Et avec eux, souvent, les émotions coincées. Oui, il arrive qu’on pleure pendant un massage. Ou qu’on ait envie de rire, sans raison. C’est bon signe. Le corps lâche. Enfin.
Les huiles orientales, trésors liquides
Impossible d’imaginer un massage oriental sans huile chaude. Mais pas n’importe laquelle. On parle ici d’huile d’argan, d’amande douce, de nigelle, de sésame parfois. Des élixirs qui nourrissent la peau mais aussi l’âme.
Certaines huiles sont mélangées avec des huiles essentielles : orange douce, néroli, géranium, bois de cèdre… Un parfum, et hop : le cerveau s’évade. Ces senteurs agissent directement sur le système limbique, celui qui gère les émotions. Un simple effluve, et vous voilà ailleurs, dans une oasis ou sur une terrasse au coucher du soleil.
Et si en plus l’huile a été tiédie… alors là, c’est du velours.
Pas besoin d’aller au hammam pour en profiter
Oui, le hammam c’est magique. L’humidité, la chaleur, la vapeur qui ouvre les pores… tout le corps dit merci. Mais on peut aussi recréer ce rituel chez soi ou en institut, sans devoir prendre un vol pour Fès.
Un bon massage oriental ne dépend pas du décor, mais du savoir-faire de la personne qui masse. Une praticienne formée dans la tradition saura poser le bon geste, avec la bonne pression, au bon moment. C’est ça qui compte.
Et bonne nouvelle : il y en a partout ! À Marseille, évidemment, mais aussi à Paris, Lyon, Nice, Bordeaux, Lille, Montpellier, Toulouse… On n’a pas besoin d’habiter la médina pour s’offrir un moment d’Orient. Il suffit d’un peu de curiosité.
Et pour celles et ceux qui en ressentent déjà le besoin ? Il existe mille endroits en France pour s’offrir ce genre de soin. À Paris, Lyon, Toulouse, Nantes, Strasbourg ou Marseille… on trouve des praticiens qui perpétuent l’art du massage oriental avec sérieux et douceur. Sur des plateformes comme Liberlo, on peut réserver en quelques clics — profiter des soins d’un masseur-bien-être à Marseille pour se détendre, par exemple, ou ailleurs selon là où l’on vit. Une simple démarche, et tout le corps commence déjà à relâcher.
Et si vous souhaitez le faire à la maison ? Rien de sorcier. Il suffit de créer une ambiance : lumière douce, musique orientale, une huile chaude… et de masser lentement, profondément, en respirant bien. Ce n’est pas qu’un soin, c’est une prière silencieuse adressée au corps.
Des effets qui durent… vraiment
Ce massage, ce n’est pas une bulle qui éclate après deux heures. Les effets durent. Pourquoi ? Parce qu’il agit sur plusieurs niveaux à la fois.
Il relaxe profondément, comme une sieste de trois jours. Il améliore la qualité du sommeil, vraiment. Le corps, moins tendu, dort mieux. Il stimule la digestion, en particulier le foie et l’estomac. Oui, le ventre aussi a besoin de caresses. Il renforce l’immunité, en libérant le stress chronique qui affaiblit tout. Il apaise les douleurs, surtout les douleurs musculaires, les tensions cervicales, les migraines dues à l’angoisse.
Et puis, il y a ce truc qu’on ne mesure pas mais qu’on ressent : on se sent aligné. Centré. Apaisé. C’est comme si quelqu’un avait appuyé sur “reset”.
Pour qui ? Pour tout le monde (ou presque)
Ce n’est pas un luxe réservé à une élite. Ni une coquetterie. C’est un geste de soin, un acte de réconciliation avec son corps. Que vous soyez homme ou femme, jeune ou plus âgé, sportif ou sédentaire, ce massage a quelque chose à vous apporter.
Fatigué par le boulot ? Il recharge. Éreinté par une rupture ? Il réconforte. Épuisé par la maternité ? Il berce. En perte d’énergie ? Il rallume la flamme.
Seule contre-indication : les femmes enceintes dans les premiers mois, les personnes souffrant de phlébites ou de certaines pathologies lourdes. Mais sinon ? Foncez.
Et si c’était aussi une philosophie ?
Parce que ce massage-là, ce n’est pas qu’une technique. C’est une vision du soin. Une manière de dire au corps : “je t’écoute, je prends soin de toi, tu mérites qu’on te touche avec douceur”.
Dans les cultures orientales, le corps n’est pas séparé de l’âme. Il est sacré. Il est mémoire. Il est messager. Le masser, c’est honorer cette sagesse.
On devrait l’intégrer à nos vies, comme on boit du thé à la menthe. Sans urgence. Juste parce que ça fait du bien.
NB : Avant un massage bien-être, évitez de manger trop lourd (le couscous oui, mais après !). Après la séance, buvez beaucoup d’eau pour aider le corps à éliminer. Ne prévoyez pas de réunion stressante juste derrière : le corps a besoin de rester dans sa bulle. Et si vous avez une pathologie, un doute ou une grossesse, demandez toujours l’avis d’un pro. Mieux vaut prévenir que masser à côté.
À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com