Le meilleur circuit à Bali en 7 jours et 10 jours

Le meilleur circuit à Bali en 7 jours et 10 jours

par Salima Bachar

Quel circuit pour Bali en 7 ou 10 jours ? Pas juste une carte ou une liste de lieux. Une exploration. Un parfum de voyage. Une ode au rythme lent. Chez La Maison des Sultans, on aime les terres qui racontent. Celles qui ont une mémoire. Une matière. Et Bali, à sa manière, résonne avec les terres d'Orient.

L'encens qu'on allume chaque matin à l'aube, les fleurs qu'on dépose dans les temples, les bains purificateurs... Tout cela pourrait se lire comme un poème cousin des hammams marocains ou des rituels soufis.

Alors oui, c'est plus loin. Mais ce n'est pas si éloigné. On y retrouve le même souffle. La même lenteur sacrée. Et cette même idée : que le voyage est un soin. Une alchimie du corps et de l'âme.

Voici donc deux façons d'aborder Bali : 7 ou 10 jours. Deux voyages, un seul esprit.

7 jours à Bali : la version courte, mais intense

Jour 1 : Atterrir, respirer, décanter

Denpasar. Le bruit, les klaxons, les odeurs de mangue trop mûre. On prend un chauffeur, on file vers Canggu ou Seminyak. Mer, soleil, bière fraîche, coucher de soleil qui tire sur l’orange sang. Premier massage ? Oui.

Jour 2 : Plage le matin, temple l’après-midi

Petit-déj au bord d’une piscine. Smoothie à la papaye. Puis direction le temple de Tanah Lot. Les vagues qui frappent. Les chants dans le vent. On sent qu’on est loin. Le soir, restau local, riz parfumé, satay. Rien de prétentieux. Juste bon.

Jour 3 : Ubud et ses promesses vertes

Route vers Ubud. Forêt des singes, rizières en escaliers, chaleur humide qui colle. On s’arrête dans un spa niché entre les bambous. L’apaisement, brutal et doux à la fois.

Jour 4 : Lever du soleil sur un volcan

3h du matin. Oui, c’est dur. Mais le Mont Batur, à l’aurore ? C’est le feu. Littéralement. À l’arrivée : café noir et vapeur. Et puis les sources chaudes... pour oublier les mollets qui crient.

Jour 5 : L’Est, les eaux, les dieux

Direction Tirta Gangga ou Lempuyang. Ces noms, on les prononce avec lenteur. Avec respect. On marche pieds nus, l’eau bénit les chevilles. Le silence fait du bien.

Jour 6 : Une île en cadeau

Excursion à la journée : Nusa Penida. Falaises, eaux turquoises, raies manta. Déjà vu sur Instagram ? Peut-être. Mais en vrai ? Rien à voir.

Jour 7 : Derniers instants, derniers encens

Retour au sud. Un dernier marché. Une huile essentielle de frangipanier dans la valise. Un regard vers l’océan. Et ce petit mot en vous : « je reviendrai ».

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Et si vous avez 10 jours ? On souffle plus profond

Jour 1 à 3 : Sud et culture douce

Comme dans la version courte. On savoure, sans se presser. On ajoute une journée à Canggu. Balade en scooter au coucher du soleil. Café au lait d’amande, lecture dans un hamac. Simple. Lent.

Jour 4 : Ubud et ses petits secrets

On pousse plus loin : Goa Gajah, temple à la bouche grande ouverte. Lianes, humidité, mousse. Puis un atelier de batik ou de danse traditionnelle. C’est le Bali qui ne fait pas de bruit.

Jour 5 : Forêt, brume, jungle

Direction Munduk ou Bedugul. Hautes terres. Moins chaud, plus vert. Des cascades qui chantent, des lacs sombres, le crissement des cigales. Nuit en lodge en bois, au bord d’un feu, pourquoi pas ?

Jour 6 : Repos.

Rien de plus. Juste... repos. Une journée entière. Balinaise. Paresseuse. Savoureuse.

Jour 7 : Le Nord et ses dauphins

À Lovina, on guette les dauphins. Tôt. L’air est encore frais. Le soleil monte. Des ailerons dansent. Puis on visite un petit temple perdu, un jardin flottant. Tranquille.

Jour 8 : Île encore, ou bord de mer

Retour dans le sud. Ou bien escale à Nusa Lembongan, moins touristique. Sable doux, apéro citronnelle, néons naturels du crépuscule. Un soir qui sent le souvenir en train de naître.

Jour 9 : Uluwatu

Le temple sur la falaise. Le chant des singes. Les vagues tout en bas. Et la danse Kecak, le soir. Des voix, des tambours, le feu. C’est mystique, c’est charnel.

Jour 10 : Clap de fin

Un massage. Un dernier nasi goreng. Une promesse murmurée à l’oreille du vent. Bali ne se quitte jamais vraiment. Il s’endort en vous.

FAQ : Ce qu’il faut savoir avant de partir à Bali

Faut-il un visa pour Bali ?
Oui, pour un séjour touristique de moins de 30 jours, vous pouvez obtenir un visa à l’arrivée (Visa on Arrival) pour environ 35 USD. Attention : passeport valide au moins 6 mois !

Quelle est la meilleure période pour partir ?
Entre mai et octobre, c’est la saison sèche : soleil, chaleur douce, routes praticables. Évitez décembre à février si vous détestez les grosses pluies.

Faut-il se faire vacciner ?
Aucune obligation, mais les vaccins universels (DTCP, hépatite A) sont recommandés. Et parfois, antipaludéen si vous partez dans des zones reculées.

Quel budget prévoir ?
Bali peut être abordable ou très luxe. Comptez environ 40 à 60 € par jour pour un voyage doux et confortable (hors vol). Plus si vous dormez en villa privée avec piscine.

Et pour la monnaie ?
La monnaie locale est la roupie indonésienne (IDR). Mieux vaut retirer sur place (dans les grandes villes) ou échanger un peu à l’aéroport.

Peut-on se déplacer facilement ?
Oui, mais les distances sont longues. Louer un chauffeur privé avec voiture est fréquent et peu cher. Sinon, scooter (attention à la conduite locale).

Comment s’habiller ?
Léger, mais respectueux. Dans les temples : jambes et épaules couvertes. Le reste du temps : short, robe longue, tongs, chapeau. Et toujours un foulard dans le sac.

Quel adaptateur électrique ?
Bali utilise les prises européennes (type C ou F), tension 230V. Pas besoin d’adaptateur si vous venez de France.

Peut-on boire l’eau du robinet ?
Non. Toujours préférer l’eau en bouteille. Ou prévoir une gourde filtrante.

Un dernier conseil ?
Oui : laissez de la place dans la valise. Pour les souvenirs, les huiles, les encens, les tissus... Et pour l’air de Bali, qui vous suivra longtemps.

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Conseils de La Maison des Sultans (oui, on ne peut pas s’empêcher)

  • Dormez dans des lieux qui racontent une histoire : bois, pierre, encens, fleurs fraîches. Pas des blocs blancs sans âme.
  • N’essayez pas de tout voir. Ce n’est pas un catalogue, c’est une respiration.
  • Les meilleurs souvenirs sont parfois ceux qu’on n’avait pas prévus : un chien qui vous suit, une vieille dame qui vous offre un fruit, une pluie tropicale qui tombe sans prévenir.

Envie d’autres circuits ? De parfums solides à glisser dans la valise ? D’un collier en pierre volcanique pour porter un bout de Bali au cou ?

Vous savez où nous trouver.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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