Judith waintraub origine parents
par Salima Bachar
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Judith Waintraub : entre fer froid, mots tranchants et débats brûlants
Son nom circule dans les couloirs du Figaro comme une lame bien affûtée. Judith Waintraub, c’est pas une chroniqueuse du dimanche ni une voix en fond de plateau. Elle pique, elle coupe, elle signe. Et depuis plus de trente ans, elle écrit avec la même intensité que d’autres font de la boxe.
Une carrière qui n’a rien d’un long fleuve tranquille
Pas d’école de journalisme à paillettes. Pas de buzz TikTok pour décoller. Judith Waintraub a fait son chemin à l’ancienne. Stylos dans les poches, dossiers sous le bras, elle démarre dans les années 1990 au Quotidien de Paris. Elle y dirige la rubrique « société » avant que le journal ne tire sa révérence.
Puis cap sur Le Figaro, version papier rugueuse, où elle suit la droite politique avec une précision de dentelière... mais une dentelière qui mord. C’est là qu’elle affine son ton, sec, net, sans sucre autour. Pas de fioritures. Elle nomme les choses. Quitte à faire tiquer. Depuis 2010, elle est rattachée au Figaro Magazine. Une place de choix. Pas celle qu’on donne. Celle qu’on prend.
À côté, elle intervient sur les plateaux : LCI, Europe 1, CNews… Son regard, toujours droit dans les bottes, fait grimacer certains, et lever le poing chez d’autres. Signe qu’elle ne passe pas.
Une polémique qui fait basculer son nom dans l’arène
Septembre 2020. Twitter. Une image. Une phrase. Et l’ouragan.
Judith publie un tweet. Une capture d’écran d’une étudiante voilée qui partageait des recettes à petit budget, accompagnée d’une allusion glaçante : le 11 septembre. Le sous-entendu est violent. Le retour de flamme est immédiat.
Le tweet est jugé islamophobe. Des milliers de réactions fusent. Des menaces de mort tombent, dans un bruit sourd mais effrayant. Des personnalités politiques la soutiennent… sans dire un mot sur le fond du message. Et c’est là que l’affaire enfle. Libération dénonce une “invisibilisation en marche”, une défense automatique qui évite soigneusement de nommer le tweet.
Silence sur le contenu, bruit sur les conséquences. Ce flou n’est pas anodin. Il révèle un malaise bien plus large : celui de la parole publique, des limites à fixer (ou pas), et des angles morts qu’on préfère contourner.
Ce qu’elle incarne, en creux et en plein
Judith Waintraub ne joue pas à l’équilibriste. Elle ne cherche pas le consensus, elle l’affronte. Quand elle parle de laïcité, on sent l’encre grincer. Quand elle évoque l’islam politique, les mots ne tremblent pas. Elle a choisi son camp, et ça se voit. Un ton sans filtre, qui peut heurter, mais qui n’esquive jamais.
Certains la voient comme une sentinelle, d’autres comme une provocatrice. Elle, elle ne répond pas. Ou alors brièvement. Toujours dans les clous. Toujours en assumant. On l’accuse parfois de simplifier les débats, de caricaturer. Elle, elle préfère parler de lucidité, ou de devoir de nommer.
Et c’est vrai qu’elle donne une drôle d’impression : à la fois distante et engagée, froide et passionnée. Comme une voix de pierre dans un monde de mousse.
Vie privée ? Motus et bouche cousue
Dans un paysage médiatique où tout le monde montre son chat, son café, son brunch et ses coups de mou, Judith fait figure de mur fermé. Pas une photo perso. Pas une confidence. Rien.
On sait qu’elle est issue d’une famille juive ashkénaze, que sa culture a sans doute forgé une partie de son regard sur le monde. Mais au-delà ? Silence radio. Ni compagnon, ni enfants, ni confidences sur canapé. Elle reste un mystère. Et franchement, c’est rare. Presque rafraîchissant.
Une plume, un tweet, un sillage
Peut-on être une figure du débat public sans chercher à plaire ? Sans enrober ses phrases ? Sans tweet sponsorisé ni story « mood du jour » ?
Judith Waintraub semble prouver que oui. Mieux encore : elle persiste. Elle résiste. Elle agace. Elle agite. Mais elle reste. Dans un monde où tant d’avis s’évaporent au bout de trois scrolls, elle, elle s’imprime.
Et même si on n’est pas d’accord, même si parfois elle choque, il faut bien l’admettre : ses mots laissent une trace. Une brûlure ou une empreinte. Jamais rien de tiède.
Quelle est l'origine et la signification spirituelle du prénom Judith?
Judith, c’est un prénom qui sent la pierre chaude, la lumière des bougies et le silence des temples anciens. Il vient de l’hébreu Yehudit, qu’on traduit souvent par « femme de Juda » ou « juive », mais ce serait trop court de s’arrêter là. Judith, c’est aussi une lignée, un peuple, une mémoire tissée dans les plis d’un nom. Dans la Bible, elle n’est pas juste une figure pieuse : elle est cette jeune veuve de Béthulie qui, dans un éclat de lucidité presque glaçant, entre dans le camp ennemi, séduit le général Holopherne… et lui tranche la tête pour sauver son peuple. Ce n’est pas une scène de bravoure gratuite, mais une action mystique, silencieuse, presque sacrée.
Judith incarne une forme rare de sagesse : celle qui écoute, qui observe, qui prie… puis qui frappe, une seule fois, au bon endroit. Spirituellement, ce prénom porte les énergies de la foi ancrée, du féminin courageux, de l’intelligence qui ne se montre pas mais qui agit quand il le faut. On associe souvent Judith à l’élément eau, pour cette intuition profonde, cette capacité à se glisser dans l’invisible, à contourner les obstacles plutôt que les affronter de face — et pourtant, quand il s’agit de trancher, elle ne tremble pas. Judith, c’est un prénom de guerrière intérieure, pas une guerrière criarde : une femme qui sauve, qui veille, qui tranche le mensonge d’un seul regard. C’est un nom qu’on ne porte pas par hasard : il choisit les âmes anciennes, les lucides, celles qui savent que parfois, la douceur et le tranchant peuvent cohabiter dans un seul souffle.
Connait-on l'origine et la signification du nom de famille Weintraub?
Le nom de famille Weintraub, parfois orthographié Waintraub, Vaintraub ou Wajntraub, trouve ses racines dans le monde ashkénaze d’Europe centrale et orientale. D’origine germanique, il est composé de deux éléments : “Wein”, qui signifie vin, et “Traub” (ou “Traube”), qui désigne la grappe de raisin. Littéralement, Weintraub signifie “raisin de vin” ou “grappe de vigne”, un nom évocateur, chargé d’images sensorielles et spirituelles. Dans la tradition juive, le vin symbolise la joie sacrée, la mémoire partagée et le lien entre générations. Il accompagne les bénédictions, marque les fêtes, scelle les alliances…
Porter le nom Weintraub, c’est comme porter en soi une mémoire rituelle, un héritage fait de patience, de maturation et de transmission. C’est aussi un nom qui raconte l’exil, les migrations, les frontières traversées, avec des lettres qui changent mais un sens qui reste : celui d’un fruit noble, cultivé, transmis. Sur un plan spirituel, Weintraub évoque la fécondité intérieure, la douceur mêlée à la complexité, la richesse cachée sous la peau du silence. Il porte les énergies de ceux qui avancent sans bruit, mais la tête haute — comme une vigne ancienne qui continue, saison après saison, à donner du fruit.
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À propos de Salima Bachar
Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.
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