Le Nouvel An musulman 2025 : un silence sacré entre deux souffles

Le Nouvel An musulman 2025 : un silence sacré entre deux souffles

par Salima Bachar

Le Nouvel An musulman 2025 : un moment suspendu, loin du bruit

Chaque culture a ses battements de cœur. Ses silences sacrés. Et le Nouvel An musulman, c’est justement ça : un battement discret, presque intime. Pas de cotillons. Pas de feux d’artifice à éclater les oreilles. Non. Ici, c’est l’âme qui prend la lumière.

Le Nouvel An musulman 2025 aura lieu le VENDREDI 27 JUIN 2025, selon l’observation de la nouvelle lune. Comme toujours avec le calendrier lunaire, la date exacte peut légèrement varier selon les pays et les régions.

Mais ce qui ne varie jamais, c’est l’ambiance. Un moment suspendu. Entre ciel et peau. Une parenthèse qui ne se mesure pas en minutes, mais en frissons.

La Grande Mosquée de Paris a annoncé HIER mercredi 25 juin 2025 que le début de la nouvelle année musulmane, marquant le 1er jour de Muharram 1447, correspondra, Inch’Allah, au vendredi 27 juin 2025.

Le montant du Nissab — seuil déclencheur de la Zakat al-Maal — sera précisé très prochainement par la commission religieuse de la mosquée.

Par ailleurs, il est également indiqué que la journée d’Achoura, qui tombe le 10e jour de Muharram, aura lieu cette année le dimanche 6 juillet 2025.

Ce changement d’année invite à se replonger dans le souvenir émouvant de l’Hégire du Prophète Mohammed, paix et salut sur lui, vers Médine, ville de lumière et de fraternité.

À cette occasion, la Grande Mosquée de Paris adresse un message de paix et de fraternité à l’ensemble des musulmans ainsi qu’à tous les citoyens.

Un calendrier qui ne suit pas les aiguilles

L’Hégire, vous en avez déjà entendu parler ? C’est cette fuite de La Mecque vers Médine, ce tournant majeur dans la vie du Prophète Mohammed. Un changement de cap. Un saut de foi. Et c’est ça que célèbre le Nouvel An musulman : un nouveau départ, dans tous les sens du mot.

Pas de 1er janvier ici. Pas de champagne. Le calendrier islamique est lunaire, ce qui veut dire qu’il recule chaque année d’environ 10 à 12 jours par rapport au calendrier grégorien. Résultat : en 2025, le 1er Muharram, premier jour de l’année islamique 1447, débutera sans doute autour du coucher du soleil du 26 juin, selon les régions.

Et ce détail a son charme : chaque année, cette date glisse, comme une étoile filante qui ne se laisse jamais attraper deux fois au même endroit.

Muharram, un mois qui respire la retenue

On entre dans le mois de Muharram un peu comme on entre dans un sanctuaire. Sans faire de bruit. Avec respect. Ce mois n’est pas n’importe lequel. C’est l’un des quatre mois sacrés de l’Islam. Et son ambiance n’a rien à voir avec la fête au sens occidental.

C’est une période de réflexion, de reconnexion intérieure, parfois même de jeûne volontaire. On pense. On remercie. On se recentre. Ce n’est pas un clap de début d’année tonitruant, c’est plutôt un souffle. Comme une brise du désert au petit matin.

Et pourquoi "Nouvel An" si on ne fait pas la fête ?

Excellente question, non ? C’est un peu comme demander pourquoi certains anniversaires se fêtent dans le silence. Parce qu’il y a des moments sacrés qui se célèbrent sans bruit, sans flash, mais avec une densité d’émotions qu’aucun artifice ne pourrait contenir.

Le Nouvel An musulman 2025, c’est ça. Un bilan intérieur. Une sorte de grand nettoyage de l’âme. On laisse les rancunes au vestiaire. On tire des leçons. On se reconnecte à l’histoire, aux origines, aux ancêtres.

Ce n’est pas une nuit blanche, c’est un réveil.

Des traditions qui varient selon les familles

Chez certains, on prépare un repas spécial. Pas forcément luxueux. Juste symbolique. Un plat que grand-mère cuisinait “comme à Médine”, ou une soupe transmise “de bouche à oreille”. L’émotion est dans les gestes. Dans la casserole en cuivre noircie. Dans les odeurs qui montent doucement.

D’autres familles préfèrent prier ensemble, allumer de l’encens, lire des sourates, ou juste… se taire. Parce que le silence est aussi une forme de lien.

Il y a ceux qui marquent l’instant avec un jeûne du 10 Muharram, jour de Achoura, en mémoire de Moïse et de sa traversée de la Mer Rouge. Et même si cette journée n’a pas lieu le jour même du Nouvel An, elle est intimement liée à Muharram et à sa dimension sacrée.

L’héritage mystique de cette date

Ce n’est pas qu’une date. C’est un repère. Un fil qui relie les générations. Quand on dit “1447”, ce n’est pas un chiffre dans le vide. C’est une mémoire collective, un calendrier qui n’a pas changé depuis 14 siècles. Le dire, c’est déjà poser un acte. C’est rappeler que l’histoire continue, malgré tout.

Dans certaines régions du monde musulman, le Nouvel An est même un moment de poésie. Les enfants récitent des chants anciens. Les aînés racontent l’Hégire comme s’ils l’avaient vécue. On allume des lampes à huile. Pas pour faire joli. Pour se souvenir que la lumière vient toujours après l’exil.

Un moment idéal pour renouveler ses intentions

Et si on profitait de cette date pour reformuler ses vœux ? Pas ceux qu’on écrit sur une carte de vœux kitsch. Non. Des vœux intimes. Sincères. Du genre : “Cette année, je veux plus de douceur dans mes gestes.” Ou : “Je veux parler avec mon cœur, pas avec mon ego.”

Le Nouvel An musulman, c’est un peu comme un miroir. Il ne dit pas quoi faire. Il reflète ce qu’on est devenu. Et parfois, ça suffit pour déclencher un changement. Un vrai. Un qui reste.

Le Nouvel An musulman 2025 : entre ciel et peau

Il y a des dates qui passent sans laisser de trace. Et d’autres qui, même silencieuses, s’ancrent sous la peau. Le 1er Muharram 1447 ne fera peut-être pas la une des journaux. Mais pour ceux qui y sont sensibles, ce sera un tremblement doux, un appel.

On n’a pas besoin d’un feu d’artifice quand le ciel lui-même donne le tempo. Quand la lune décide du jour, de l’heure, de l’instant.

Pourquoi ce jour est-il si peu connu en France ?

Peut-être parce qu’il ne fait pas de bruit. Parce qu’il ne se vend pas. Pas de promo “spécial Hégire” dans les supermarchés. Et franchement, tant mieux. C’est une fête qui ne s’achète pas, qui ne se décline pas en produits dérivés.

Elle se vit, simplement. En toute pudeur. C’est le genre de moment qu’on partage à voix basse, autour d’un thé à la menthe, en regardant la lune. Ou en fermant les yeux.

Et si on réinventait notre rapport au temps ?

Ce que rappelle le Nouvel An musulman, c’est qu’il existe d’autres rythmes. D’autres façons de marquer les étapes. Des temps lents. Des temps profonds. Des temps qui guérissent.

Dans un monde obsédé par le "next", le "fast", le "go", cette date vient dire : stop. Reprenez votre souffle. Souvenez-vous. Aimez mieux. Aimez vrai.

Comment célébrer le Nouvel An musulman chez soi ?

Pas besoin de suivre un rituel figé. Mais quelques idées :

  • Allumez une bougie et récitez quelques mots de gratitude. Même maladroits.
  • Partagez un plat symbolique avec ceux que vous aimez.
  • Prenez le temps de regarder la lune ce soir-là. Vraiment. Sans écran.
  • Écrivez une intention. Juste une. Et gardez-la.

Ce qui compte, ce n’est pas le protocole. C’est l’intention. C’est l’espace intérieur qu’on ouvre.

Le Nouvel An musulman 2025 n’est pas là pour impressionner. Il est là pour rassembler. Pour rappeler. Pour adoucir. Et si vous écoutez bien, vous verrez qu’il murmure bien plus qu’il ne crie.

Il ne dit pas : « Recommence tout. » Il dit : Continue, mais avec plus de conscience.

Et rien que pour ça, ce rendez-vous avec le ciel vaut d’être honoré.

Souvent, ce sont les fêtes silencieuses qui laissent les traces les plus profondes.

Les 12 mois de l’année 1447 de l’Hégire

Muharram (juin – juillet 2025)

Le tout premier souffle de l’année hégirienne. Un mois sacré, profond, silencieux comme une prière du matin. Muharram, c’est la dignité, la paix, l’introspection. On n’y cherche pas l’euphorie, mais l’équilibre. L’âme s’y tient droite, sobre, tournée vers l’essentiel.

Safar (juillet – août 2025)

Son nom évoque le vide, le départ, parfois même une inquiétude ancienne. Mais Safar, c’est surtout un passage. Comme une mer calme après la tempête. C’est le moment où l’on marche sans savoir encore où l’on va, mais avec foi.

Rabi’ al-Awwal (août – septembre 2025)

Il brille doucement. C’est le mois de la naissance du Prophète. Une lumière intime. Des célébrations pleines d’amour et de ferveur. Il flotte dans l’air un parfum de lait chaud, de prières murmurées, de souvenirs transmis au coin du feu.

Rabi’ al-Thani (septembre – octobre 2025)

On le nomme aussi Rabi’ al-Akhir, le "printemps dernier". Il continue ce que le mois précédent a semé. Un mois plus discret, mais pas moins intense. Il invite à la constance, à la fidélité aux valeurs qu’on a embrassées.

Jumada al-Awwal (octobre – novembre 2025)

Il porte en lui l’âpreté du désert. Jumada évoque la sécheresse, le sol dur, les épreuves qu’on traverse les dents serrées. Mais dans cette aridité, une force naît. Une confiance. Un ancrage.

Jumada al-Thani (novembre – décembre 2025)

La dernière des Jumada. Parfois oubliée, mais essentielle. Comme la dernière marche d’un escalier, celle qui soutient tout le reste. On y construit en silence. On y rêve de pluie. Et souvent, elle arrive. Symbolique ou réelle.

Rajab (décembre 2025 – janvier 2026)

Un mois sacré. On y sent comme un frisson dans l’air. Pas encore Ramadan, mais déjà une vibration. Rajab, c’est l’annonce d’un renouveau. Les cœurs commencent à s’ouvrir. À s’épurer. On entre doucement dans un autre espace-temps.

Sha’ban (janvier – février 2026)

Le mois du Prophète. Et ça se sent. Beaucoup y jeûnent, y prient, y nettoient l’âme comme on range une maison avant une grande fête. Sha’ban, c’est une préparation délicate. Un affûtage de l’intérieur. Un soin tendre.

Ramadan (février – mars 2026)

Là, tout change. Les jours deviennent lents et sacrés. Les nuits se gorgent de lumière. On jeûne, oui, mais surtout on aime, on pardonne, on se réinvente. Ramadan est un pays à part, qu’on ne visite qu’une fois l’an, mais qui laisse des traces toute une vie.

Shawwal (mars – avril 2026)

Le mois de l’Aïd el-Fitr. On sort du Ramadan un peu différent. Shawwal est un mélange d’euphorie et de mélancolie. On célèbre, mais on ressent aussi ce petit pincement… cette nostalgie douce des jours sacrés passés.

Dhou al-Qi’da (avril – mai 2026)

Encore un mois sacré. Pas de conflits. Du calme. De la préparation. Les cœurs des pèlerins commencent à battre plus fort. On est entre deux mondes. Entre la routine et le sommet. On économise ses forces. On se recentre.

Dhou al-Hijja (mai – juin 2026)

Le point culminant. Le mois du Hajj, du sacrifice, de l’union. Des millions de pas se dirigent vers la Mecque. Même ceux qui restent chez eux ressentent la vibration. L’Aïd el-Kebir y est célébré dans la joie, l’humilité, le partage. C’est un mois d’offrande, de grande beauté.

FAQ – Nouvel An musulman 2025 & calendrier islamique

Quelle est la date du Nouvel An musulman en 2025 ?

Le Nouvel An musulman 2025 commencera le soir du mercredi 25 juin 2025 et se poursuivra le jeudi 26 juin, selon l’apparition de la nouvelle lune. Comme toujours dans le calendrier islamique, c’est la lune qui dicte le rythme, pas le chiffre sur le papier. Et cette nuit-là marque l’entrée dans l’année 1447 de l’Hégire.

En quelle année sont les musulmans selon le calendrier hégirien ?

En 2025, les musulmans entreront dans l’année 1447 hijri. Ce chiffre ne sort pas d’un vieux manuscrit poussiéreux. Il est vivant. Il commence avec un exil, celui du Prophète Mohammed, un moment fondateur. Et depuis, chaque année hégirienne continue ce fil sacré, sans interruption. Le calendrier arabe garde ainsi une mémoire précieuse : celle du cheminement, du changement, du sens.

Est-ce que les musulmans fêtent le Nouvel An ?

Oui… mais pas comme on l’imagine. Pas de grandes soirées. Pas de compte à rebours tonitruant. Le Nouvel An musulman, c’est Muharram. Un mois sacré, une entrée douce dans un nouveau cycle. Certains jeûnent, d’autres prient. C’est une célébration intérieure, loin du tumulte. Loin du bruit. C’est une fête du cœur, pas des projecteurs.

Dates islam: quelles sont les dates des fêtes musulmanes en 2025 ?

Voici les grandes dates du calendrier islamique en 2025 (les jours peuvent varier selon l’observation lunaire) :

  • Nouvel An musulman (1er Muharram) : 25-26 juin 2025 (à confirmer)
  • Achoura (10 Muharram) : autour du 4 juillet 2025
  • Début du Ramadan 20251er mars 2025
  • Aïd el-Fitr (fin du Ramadan)30 mars 2025
  • Aïd el-Kebir (fête du sacrifice)6 juin 2025

À noter : ces dates dépendent toujours de la lune. Rien n’est figé. Et c’est ça qui rend le calendrier islamique si vivant.

Que prévoit le calendrier islamique pour 2026 ? quelle date pour l'aid el kebir 2026?

En 2026, l’Aïd el-Kebir (ou fête du sacrifice) devrait tomber vers le 27 mai. Ce sera l’un des grands rendez-vous spirituels de l’année, juste après le Ramadan. On parlera alors d’offrande, de lien familial, de transmission. Pas juste d’un jour férié, mais d’un moment ancré dans la tradition prophétique.

Et le Ramadan 2027, il commencera quand ?

D’après les calculs actuels, le Ramadan 2027 débuterait vers le 9 février 2027. Toujours avec la lune comme repère. Toujours avec cette ambiance unique : un parfum de menthe fraîche, de prières murmurées, de couchers de soleil chargés de promesses. Le Ramadan ne se lit pas sur une montre. Il se vit dans la chair du quotidien.

Où en est-on aujourd'hui dans le calendrier islamique ?

Bonne question ! La date hijri d’aujourd’hui varie selon le pays et le moment du coucher du soleil. Mais en juin 2025, on sera à la toute fin de l’année 1446 de l’Hégire. C’est une transition. Une bascule douce vers 1447. Il suffit de chercher "date aujourd’hui hijri" dans un convertisseur fiable pour connaître le jour exact selon le calendrier lunaire.

Quelle différence entre calendrier arabe, hijri et grégorien ?

Le calendrier grégorien : celui qu’on utilise tous les jours

C’est le plus répandu dans le monde. Le fameux calendrier qui nous dit : "C’est lundi 5 juin 2025". Il est solaire, basé sur la révolution de la Terre autour du Soleil. Il contient 12 mois fixes, avec 365 ou 366 jours.

Tout est bien calé. Noël tombe toujours le 25 décembre. L’été commence toujours en juin. Un calendrier bien rangé, bien rationnel… mais un peu rigide parfois.

➡️ C’est le calendrier utilisé à l’école, dans les administrations, pour les vacances, etc.

Le calendrier hijri : celui du cœur et de la lune

Aussi appelé calendrier islamique ou hégirien, c’est un calendrier lunaire. Chaque mois commence avec la nouvelle lune. Il ne suit pas les saisons, mais les cycles du ciel. L’année compte environ 354 jours, donc elle recule chaque année de 10 à 12 jours par rapport au calendrier grégorien.

Il commence avec un événement majeur : l’Hégire, c’est-à-dire la migration du Prophète Mohammed de La Mecque vers Médine. On est actuellement en 1446 ou 1447 hijri, selon le mois.

➡️ Il sert à fixer les grandes fêtes religieuses musulmanes comme le Ramadan, l’Aïd el-Fitr, l’Aïd el-Kebir ou encore le Nouvel An musulman.

Le calendrier arabe : un terme un peu flou… à préciser

Parfois, on parle de "calendrier arabe" pour désigner le calendrier hijri. Mais attention : ce n’est pas toujours clair. En effet, avant l’Islam, les Arabes utilisaient déjà un calendrier lunaire pré-islamique avec des noms de mois très proches de ceux qu’on utilise aujourd’hui (Muharram, Safar, etc.).

➡️ Donc si quelqu’un vous parle de "calendrier arabe", demandez-lui s’il parle bien du calendrier islamique, ou juste d’un repère culturel non religieux.

Et les fêtes 2024 dans tout ça ?

Petit retour en arrière pour mieux comprendre le cycle :

  • Ramadan 2024 : début le lundi 11 mars 2024, au lever discret d’un mois pas comme les autres.

  • Aïd el-Fitr 2024 : célébrée le mercredi 10 avril 2024, entre prières douces et plats partagés.

  • Aïd el-Kebir 2024 : fêtée le dimanche 16 juin 2024, avec des cœurs grands ouverts comme les bras d’un parent.

  • Nouvel An musulman 2024 : arrivé dans le silence du samedi 6 juillet au soir, vécu pleinement le dimanche 7 juillet 2024.

Chaque fête a eu son parfum, son ambiance, ses souvenirs. Et chacune prépare le terrain pour la suivante.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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