Que dire après la prière islam?

 

Les prières en Islam : un souffle pour l'âme

Les prières, ou Salat, c’est comme une douce mélodie. Une pause, un souffle sacré qui traverse la journée. Elles ne sont pas juste des obligations, mais un rendez-vous intime avec l’infini. Pas étonnant qu’elles soient au cœur de la foi islamique, non ?

Les cinq prières quotidiennes : une chorégraphie céleste

Imaginez votre journée découpée en instants sacrés, comme des lumières qui guident le chemin. Les cinq prières obligatoires sont ces points lumineux :

• Fajr : deux raka'at, avant l'aube, quand le ciel murmure encore ses rêves.
• Dhuhr : quatre raka'at, en pleine journée, sous le soleil qui veille.
• Asr : quatre raka'at, l'après-midi, juste avant que le soleil ne s'incline.
• Maghrib : trois raka'at, juste après le coucher du soleil, dans un ciel en feu.
• Isha : quatre raka'at, au crépuscule, quand les étoiles s'invitent à la fête.

Ces prières, c’est un peu comme des respirations : elles calment, recentrent et rappellent l’essentiel.

Les prières en plus : pour les cœurs en quête

Parfois, vous voulez aller plus loin. Sentir encore plus intensément cette connexion divine. C’est là qu’interviennent les prières recommandées, comme des bonus pour l’âme :

• Tahajjud : la prière nocturne, un moment volé à la nuit, pour les âmes courageuses.
• Salat al-Janazah : un adieu doux et respectueux pour accompagner un être cher.
• Les prières de l’Aïd : un élan de gratitude en pleine célébration.

Ces prières, c’est un peu comme ouvrir une fenêtre supplémentaire sur le ciel.

Les invocations après la prière : chuchoter à l’Univers

Quand la prière s’achève, l’instant continue. On murmure des du’as (invocations), comme un secret partagé avec Dieu. Et franchement, c’est beau. Voici quelques exemples pleins de profondeur :

• "Astaghfirullah" : Une simple phrase pour demander pardon, mais si puissante.
• "Allahumma antas-salam wa minkas-salam…" : Une prière à la paix, pour que l’âme respire.
• "Allahumma inni a’udhu bika…" : Une protection demandée contre les tourments de la vie et de l’au-delà.

Ces mots, ce n’est pas juste du texte. Ce sont des ponts entre le cœur et l’immensité.

Les bénédictions sur le Prophète : un geste d’amour

Après la prière, on n’oublie pas le Prophète Mohammed (que la paix soit sur lui). Lui envoyer des bénédictions, c’est un peu comme prolonger le lien avec son héritage. On récite souvent :
"Allahumma salli ‘ala Muhammad…"
C’est simple, mais rempli de douceur et de gratitude.

FAQ – Que dire après la prière en Islam ? Les mots qui prolongent la lumière

Il faut dire quelque chose juste après le salam ?

Oui. Mais rien d’obligatoire. Ce n’est pas une checklist. C’est un moment suspendu. Une respiration après l’effort. Une façon de laisser vibrer ce qu’on vient de vivre. Certains ferment les yeux. D’autres posent la main sur leur cœur. L’important ? Ne pas zapper ce moment.

Par quoi commencer ?

La plupart des croyants répètent trois fois “Astaghfirullah”. C’est un peu comme dire : “Ya Allah, pardonne si j’ai mal fait. Si j’ai été distrait. Si j’ai survolé.” C’est simple. C’est humble. Et c’est puissant. Ensuite ? “Allahoumma anta-s-Salam wa minka-s-Salam…” : une prière pour que la paix vienne de Lui. Parce que sans paix, la prière devient un effort sans souffle.

Et après ça ?

On entre dans un champ vaste : les invocations (du'as). On peut dire le Tasbih Fatimi :
– SubhanAllah (33 fois)
– Alhamdulillah (33 fois)
– Allahu Akbar (34 fois)
Ce n’est pas juste une répétition. C’est comme massages pour l’âme. Des perles qu’on fait glisser dans ses mains, ou dans sa tête, ou dans son cœur.

Peut-on faire ses propres invocations personnelles ?

Évidemment. Ce moment est fait pour ça. Parlez à Dieu, sans filtre, sans texte appris. Demandez. Pleurez. Remerciez. Racontez. Même dans votre langue. Même maladroitement. Il n’attend pas un discours parfait. Il attend votre voix vraie.

Et les salutations sur le Prophète ?

Elles sont souvent récitées après les dhikr. C’est un geste d’amour et de gratitude : “Allahumma salli ‘ala Muhammad wa ‘ala ali Muhammad…” Ça reconnecte. Ça honore. Et ça vous relie à une chaîne qui traverse les siècles. C’est beau, non ?

Peut-on lever les mains pour faire des du'as ?

Oui, bien sûr. Beaucoup le font. Les paumes ouvertes vers le ciel, comme on ouvre un bol vide. Ou les mains posées sur les cuisses. Il n’y a pas de geste obligatoire. L’essentiel ? Que votre posture reflète l’intérieur.

Faut-il faire ça après chaque prière ?

Pas forcément. Mais c’est conseillé. Parce que c’est un moment doux. Hors du temps. Et que dans nos journées pressées, ces silences-là valent de l’or.

Combien de temps ça dure ?

Une minute. Ou dix. C’est vous qui sentez. Il y a des jours où on a le cœur sec. D’autres où les mots coulent tout seuls. C’est comme la pluie : on ne contrôle pas, on accueille.

Peut-on réciter le verset du Trône (Ayat al-Kursi) ?

Oui, et même c’est une très belle habitude. C’est un verset de protection, de lumière, de force. Le Prophète ﷺ disait que celui qui le récite après chaque prière est protégé jusqu’à la suivante. Alors pourquoi s’en priver ?

Y a-t-il des invocations recommandées spécifiques ?

Oui. Il en existe de nombreuses. Mais l’important, ce n’est pas de tout connaître, c’est de dire avec le cœur. Une simple phrase dite sincèrement peut valoir plus qu’un long texte récité mécaniquement. Ce n’est pas une performance. C’est une connexion intime.

PS: à l'approche de l'Aid El Fitr, découvrez les prières de l'Aid