Zakat al fitr en nourriture

Zakat al fitr en nourriture

par Salima Bachar

 

Zakat al-Fitr, également connue sous le nom de Fitra, est une aumône obligatoire donnée à la fin du mois de Ramadan, avant la prière de l'Aïd al-Fitr. Elle est destinée aux personnes dans le besoin afin qu'elles puissent célébrer l'Aïd avec joie et dignité.

La Zakat al-Fitr peut être donnée sous forme de nourriture 

  • La Zakat al-Fitr peut être donnée sous forme de nourriture ou de son équivalent monétaire.
  • Traditionnellement, il est recommandé de donner une quantité spécifique de nourriture par personne, généralement suffisante pour fournir un repas complet pour une journée.
  • Les types de nourriture couramment donnés incluent le blé, l'orge, les dattes, les raisins secs, les figues et autres aliments de base.
  • La quantité de nourriture donnée peut varier en fonction de la région et des coutumes locales, mais il est préférable de se référer aux autorités religieuses locales ou aux organisations islamiques pour connaître les recommandations spécifiques.
  • Si la nourriture n'est pas disponible ou pratique à donner, il est également acceptable de donner l'équivalent monétaire de la Zakat al-Fitr, qui sera ensuite utilisé pour acheter de la nourriture et la distribuer aux personnes dans le besoin.
  • La Zakat al-Fitr doit être donnée avant la prière de l'Aïd al-Fitr, afin de permettre aux bénéficiaires de l'utiliser pour leurs besoins pendant les célébrations de l'Aïd.

Quand donner Zakat al fitr?

  • La date précise pour donner la Zakat al-Fitr en 2023 dépend du calendrier lunaire islamique qui peut varier d'une année à l'autre.
  • La Zakat al-Fitr doit être donnée avant la prière de l'Aïd al-Fitr, qui marque la fin du mois de Ramadan.
  • Il est recommandé de se référer aux autorités religieuses locales, aux mosquées ou aux organisations islamiques de confiance pour connaître la date précise de l'Aïd al-Fitr en 2023 dans votre région.
  • Ces sources auront les informations les plus précises basées sur l'observation de la lune et les pratiques spécifiques à votre communauté.
  • Une fois que la date de l'Aïd al-Fitr est confirmée, vous pouvez donner la Zakat al-Fitr avant la prière de l'Aïd, de préférence quelques jours à l'avance, afin de permettre aux bénéficiaires de l'utiliser pour leurs besoins pendant les célébrations de l'Aïd.
  • En 2023, c'est 7€ par personne à charge d'après la Mosquée de Paris et vous devez donner à partir du 1er jour du Ramadan (mercredi 22 mars 2023) ou du 26e jour avant la prière de l'Aïd-al-FitR (soirée du 20 avril 2023)

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Comment sortir la Zakat al fitr ?

Pour sortir la Zakat al-Fitr, voici les étapes à suivre :

  1. Le montant recommandé de la Zakat al-Fitr est généralement équivalent à la valeur d'un repas complet pour une personne (7€ à Paris). Les autorités religieuses locales ou les organisations islamiques de confiance peuvent fournir des recommandations spécifiques sur le montant à donner en fonction de votre région et des besoins des bénéficiaires.

  2. Assurez-vous d'avoir les fonds nécessaires pour donner la Zakat al-Fitr. Vous pouvez prévoir cet argent à l'avance et le garder séparément pour cette obligation spécifique.

  3. La Zakat al-Fitr est destinée aux personnes dans le besoin, en particulier aux pauvres et aux nécessiteux. Vous pouvez contacter des organisations caritatives, des mosquées ou des centres communautaires pour obtenir des informations sur les personnes ou les familles qui pourraient bénéficier de votre Zakat al-Fitr.

  4. Il existe plusieurs moyens de donner la Zakat al-Fitr. Vous pouvez remettre l'argent en personne à des bénéficiaires connus et fiables, ou vous pouvez donner la Zakat al-Fitr à des organisations caritatives ou à des mosquées qui s'occupent de la distribution aux personnes dans le besoin.

  5. La Zakat al-Fitr doit être donnée avant la prière de l'Aïd al-Fitr. Assurez-vous donc de donner la Zakat al-Fitr à temps pour qu'elle puisse être utilisée par les bénéficiaires pendant les célébrations de l'Aïd. 

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Zakat al-Fitr en nourriture : vos questions, nos réponses… et un peu plus

C’est quoi exactement la Zakat al-Fitr ?

La Zakat al-Fitr, ce n’est pas juste un don. C’est un geste. Un petit pont entre le jeûne du Ramadan et l’Aïd. Une manière douce de boucler le mois sacré avec du sens, du cœur, de l’élan vers l’autre. C’est obligatoire, certes, mais profondément humain aussi. Et surtout : elle est versée avant la prière de l’Aïd. Pas après. Pas "quand on a le temps". Avant. Comme un dernier souffle de bonté avant la fête.

Traditionnellement, elle peut être donnée en nourriture. Oui, pas seulement en argent. Et c’est là que la conversation devient intéressante.

Pourquoi donner en nourriture plutôt qu’en argent ?

Parce que c’est concret. Parce que ça se voit, ça se touche, ça nourrit. Littéralement. Offrir un paquet de riz, de semoule ou des dattes, c’est offrir un repas. Un vrai. Pas une ligne sur un reçu.

Certaines personnes aiment cette forme-là. Plus directe, plus organique. Ça change du virement bancaire ou du billet dans une enveloppe. Il y a un truc très simple, très fort dans le fait de donner ce qu’on aurait pu poser sur sa propre table.

Et puis, historiquement, c’est ce qui se faisait. Du temps du Prophète ﷺ, on donnait des aliments de base. Pas des dirhams ou des dinars. On partageait le pain, l’orge, les dattes, le blé... Des denrées du quotidien.

Alors forcément, y revenir, ça a quelque chose de beau. De fidèle.

Est-ce que c’est encore valable aujourd’hui ?

Oui. Mille fois oui. Donner la Zakat al-Fitr en nourriture est parfaitement valable aujourd’hui. Il y a même des savants qui la privilégient à l’argent, pour rester collé à la pratique prophétique.

D’autres sont plus souples. Ils disent : l’important, c’est l’intention, et que le bénéficiaire reçoive de quoi passer un bon Aïd. Nourriture ou argent, ce qui compte, c’est le résultat.

Mais dans beaucoup de traditions, et chez pas mal de croyants, la version "denrées" continue de parler. De rassembler. De mettre les mains dans les choses simples.

Alors oui, c’est encore valable. Et même plus que ça : c’est plein de sens.

Quelles sortes de nourriture faut-il donner ?

On ne parle pas ici de plats cuisinés, ni de gâteaux maison. Ce n’est pas un pique-nique qu’on offre, ni un apéro partagé. Ce sont des aliments de base, qui se conservent bien, qu’on peut stocker, cuisiner, partager.

Les plus courants ? Riz, lentilles, farine, semoule, blé, pois chiches, dattes, haricots secs. Ça dépend du pays, des habitudes, des ressources locales.

Ce n’est pas une liste figée. On donne ce que l’on mange soi-même. Ce qui fait partie du quotidien. Ce qui permet de faire un repas.

Et on donne avec dignité. On n’écoule pas le vieux paquet de riz au fond du placard, ni les conserves périmées. On donne comme si on offrait à un invité.

Combien doit-on donner ?

C’est là qu’entre le mot un peu mystérieux : le sa‘. Unité de mesure traditionnelle. En gros, un sa‘ équivaut à environ 2,5 à 3 kilos de nourriture par personne. Donc pour une famille de 4 personnes ? Il faut prévoir 10 à 12 kilos de nourriture au total.

Pas besoin d’être à la virgule près. On ne joue pas aux chimistes. Mais l’idée, c’est que chaque personne reçoive de quoi se nourrir dignement.

Et si on doute ? On fait simple : on donne un peu plus. On met un sachet en plus. Une boîte de dattes en plus. Ce n’est jamais perdu.

Peut-on donner à des associations ?

Oui. Et c’est même souvent une très bonne idée. Ces associations connaissent les bénéficiaires, savent comment distribuer proprement, avec respect. Elles évitent les doublons, les oublis. Elles organisent.

Mais attention : il faut s’assurer que l’association distribue avant la prière de l’Aïd. Pas "dans la semaine". Pas "quand on pourra". Sinon, la Zakat al-Fitr perd sa valeur.

Certaines associations vous permettent même de leur confier les denrées directement. D'autres préfèrent recevoir une somme pour acheter elles-mêmes la nourriture. À vous de choisir selon ce qui vous semble le plus juste.

Et si on vit en ville, sans accès facile aux denrées ?

On peut s’arranger. Acheter en ligne, faire livrer, ou donner à une structure qui le fera pour nous.

Ce n’est pas parce qu’on vit au 6e étage, entre deux réunions Zoom, qu’on ne peut pas honorer ce geste. Il y a toujours un moyen. Il suffit parfois de se poser 5 minutes, de décrocher le téléphone ou de se rendre sur un site fiable.

Et au fond, c’est aussi ça la foi : trouver une manière sincère de faire ce qu’on sait être bon.

Et si on oublie ? Si on est en retard ?

L’idéal, c’est de donner avant la prière de l’Aïd, on l’a dit. C’est là que la Zakat al-Fitr a sa pleine valeur, qu’elle "purifie" le jeûne, comme le dit la tradition.

Mais si vraiment on oublie ? Si on se rend compte après ? Il ne faut pas s’arrêter là. Il faut donner quand même. Parce qu’un repas en plus, même tardif, ça peut encore faire du bien.

Mais la charge symbolique, elle, aura glissé. Ce sera un don, oui. Mais plus la Zakat al-Fitr au sens strict.

Peut-on choisir à qui l’on donne ?

Oui. Et même, parfois, c’est beau de le faire. Une voisine seule. Une maman débordée. Un étudiant sans famille. On peut voir autour de soi, regarder avec le cœur.

Mais on peut aussi confier à une association, si on n’a personne dans notre entourage immédiat. L’essentiel, c’est que la Zakat al-Fitr aille à des personnes dans le besoin, pas à des proches aisés "juste pour faire plaisir".

Ce n’est pas un cadeau, c’est un droit.

Est-ce que tout le monde doit donner ?

Presque. Toute personne musulmane, libre, adulte, ayant de quoi subvenir à ses besoins le jour de l’Aïd, est concernée. Et elle donne aussi pour les personnes à sa charge : enfants, nourrissons, parfois même des personnes âgées sous sa responsabilité.

Un bébé né juste avant l’Aïd ? Oui, on donne pour lui.

Un parent malade qu’on héberge ? Oui aussi.

C’est une logique de famille, de solidarité. Une chaîne invisible où chacun soutient le suivant.

Est-ce que donner en argent, ce n’est pas plus simple finalement ?

Peut-être. C’est sûr que c’est plus rapide. Moins encombrant. Moins de sacs, de calculs. Et dans certains contextes, c’est vraiment plus pratique pour les bénéficiaires.

Mais... ce n’est pas pareil. Il y a quelque chose de charnel dans le fait de donner à manger. Un souvenir d’enfance, parfois. Un lien aux anciens. Une odeur de farine, une boîte de semoule, un sachet de riz qui dit : "On pense à toi, pas juste à ton porte-monnaie".

Ça ne veut pas dire que l’argent est moins noble. Mais la nourriture, elle, a une langue propre. Elle parle de terre, de gestes, de recettes qu’on connaît par cœur.

Et parfois, ça vaut plus qu’un billet.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

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Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

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