Street food du maghreb : un voyage culinaire pour vos papilles

Street food du Maghreb : un voyage culinaire pour vos papilles

par Salima Bachar

 

Préparez-vous à une explosion de saveurs ! Le street food du Maghreb est une véritable aventure pour vos papilles, avec des plats aussi colorés que délicieux. Embarquez avec nous pour un voyage culinaire où chaque bouchée vous transportera directement dans les rues animées du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie. Découvrez les secrets de ces délices irrésistibles et laissez-vous séduire par le charme et l'authenticité du street food maghrébin.

Street food marocain : des saveurs ensoleillées et épicées

Le street food marocain est une symphonie de saveurs et de couleurs qui vous envoûte dès la première bouchée. Les brochettes de viande marinées aux épices, les msemmen croustillants (ces crêpes feuilletées savoureuses) et les beignets de sardines aux herbes sont incontournables. Imaginez-vous déambulant dans les souks, une msemmen à la main, croustillante et chaude, remplie d'herbes fraîches et d'épices...

Un conseil : n'oubliez pas de tester le thé à la menthe pour une expérience encore plus authentique.

Les trésors cachés du street food algérien

L'Algérie a également ses perles rares en matière de street food. Les sandwichs merguez généreusement garnis, les bricks croustillants aux œufs et aux herbes, et bien sûr, les boussou (petits gâteaux sablés fondants) font partie des classiques. Mais avez-vous déjà goûté aux tcharek el aryane, ces croissants aux amandes parfumés à la fleur d'oranger ? C'est un véritable délice pour les amateurs de douceurs.

Astuce : dégustez-les avec un café bien corsé pour un mariage parfait.

Tunisie : la reine du street food épicé

En Tunisie, le street food est une affaire sérieuse ! Le casse-croûte tunisien (un sandwich garni de thon, d’œufs, de pommes de terre et de harissa), les briks à l'œuf croustillants, et les fricassés (petits pains frits garnis) sont des incontournables. Vous serez également séduit par les makrouds au miel et aux dattes, parfaits pour une pause sucrée. Les épices, surtout la harissa, sont au cœur de la cuisine tunisienne. Astuce : osez la harissa, mais allez-y doucement si vous n'êtes pas fan de piquant !

FAQ

1. comment préparer des brochettes marocaines ?

Pour préparer des brochettes marocaines, il vous faut de la viande (agneau ou poulet), des épices (cumin, paprika, curcuma), de l'ail, de l'oignon, du persil et de l'huile d'olive. Mélangez tous les ingrédients, laissez mariner, puis grillez-les jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées.

2. quels sont les ingrédients du msemmen ?

Le msemmen est fait de farine, de semoule fine, de sel, de sucre, d'eau, d'huile et de beurre. La pâte est pétrie, étalée finement, pliée plusieurs fois, puis cuite à la poêle.

3. comment faire des bricks tunisiens ?

Les bricks tunisiens se préparent avec des feuilles de brick, des œufs, du thon, des câpres, du persil, du fromage râpé et de la harissa. Garnissez chaque feuille de brick avec la farce, pliez en triangle et faites frire jusqu'à ce qu'elles soient dorées.

4. qu'est-ce que le tcharek el aryane ?

Le tcharek el aryane est un croissant algérien fourré aux amandes et parfumé à la fleur d'oranger. La pâte est façonnée en croissant, garnie de farce aux amandes, puis cuite au four et saupoudrée de sucre glace.

Comment faire du makroud tunisien ?

Le makroud, c’est un bijou de dessert. Pas un bijou figé dans une vitrine, non. Plutôt un bijou fondant, doré, généreux. Un diamant au cœur de pâte de dattes, qui fond comme un secret qu’on partage à voix basse.

Mais attention, ce n’est pas une simple recette. C’est presque un rituel familial. Un geste transmis, une odeur qui voyage. Et surtout, un moment. Un moment suspendu dans la cuisine, avec les doigts pleins de semoule et les souvenirs qui remontent.

Ce qu’il vous faut (et un peu de patience)

Pour la pâte :

  • 500 g de semoule moyenne

  • 150 g de beurre fondu ou d’huile neutre

  • Une pincée de sel

  • Eau tiède, à l’œil

Pour la farce :

  • 250 g de pâte de dattes

  • 1 cuillère de cannelle

  • 1 cuillère d’eau de fleur d’oranger

  • Un filet d’huile d’olive

Et pour le bain sucré :

  • Un bon bol de miel

  • Quelques gouttes d’eau de fleur d’oranger (encore elle !)

Certains ajoutent un peu de zeste d’orange. D’autres y mettent du sésame grillé. Chacun sa touche. Chacun son poème.

D’abord, la pâte. Elle ne se presse pas.

On verse la semoule dans un grand plat. On ajoute le beurre fondu. On frotte doucement entre les paumes. On ne malaxe pas, jamais ! La semoule doit s’imbiber, pas s’écraser. C’est un peu comme parler à un enfant. Avec douceur.

On laisse reposer. Dix minutes. Parfois plus. La semoule prend son temps. Elle boit le gras. Elle s’imprègne. Puis on vient ajouter, petit à petit, de l’eau tiède. À la main, surtout. Juste ce qu’il faut pour former une boule souple. Une boule qu’on peut façonner, sans qu’elle colle.

Ensuite, la farce. Là, ça commence à sentir bon.

La pâte de dattes est souvent un bloc. On la travaille à la main. On y met l’eau de fleur d’oranger. On y glisse la cannelle. Et ce petit filet d’huile d’olive, pour la souplesse. On mélange tout ça. Ça devient une pâte sombre et parfumée, presque sensuelle.

On forme des longs boudins. Fins. Un peu comme des cordons.

Assemblage ? Un jeu d’enfant (ou presque)

On prend une boule de pâte. On en fait un boudin large. On creuse une tranchée dedans. Pas trop profonde, mais nette. On y glisse le boudin de pâte de dattes. Puis on referme doucement. On scelle. On roule. On aplatit légèrement.

Et là… on coupe en losanges. Avec un couteau. En biais. C’est ce qui fait le charme du makroud : cette forme unique, entre losange et sourire.

Cuisson ? À la poêle. Oui, à l’ancienne.

Dans une grande poêle, on fait chauffer de l’huile. Feu moyen. Les makrouds plongent dedans, doucement. Ils doivent dorer, pas brûler. On les retourne. On les sort dorés, presque cuivrés. Et là… direction le miel.

Le miel est tiède. Il attend. On y plonge les makrouds encore chauds. Et là, magie. Ils s’imbibent. Ils brillent. Ils deviennent presque translucides. Comme s’ils avaient été bénis.

On les laisse refroidir sur une grille. Le miel s’accroche, doucement.

Un dessert de patience. Et d’amour.

Le makroud, ce n’est pas un dessert du quotidien. C’est un dessert d’occasions. De fêtes. De retrouvailles. Il sent la maison pleine. Les éclats de voix. Les rires.

Et surtout… il se garde. Dans une boîte en fer. Il s’offre. Il voyage. Il traverse les frontières et les années.

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