Jules Torres origine parents

par Salima Bachar

Il y a des noms comme ça… On les lit une fois, on les oublie. D'autres s’accrochent. Jules Torres fait partie de la deuxième catégorie. Ça sonne comme un roman d’espionnage ou un jeune député insoumis. Pourtant, il est journaliste politique. Ou devrions-nous dire… stratège médiatique ? Faiseur de feu dans les lignes éditoriales bien rangées.

Pas du genre à lisser les angles.

jules torres instagram

2000, l’an 1 (de son récit médiatique)

Il est né en janvier 2000. Donc oui, il a à peine 25 ans. Ça étonne, ça déstabilise. Dans un milieu souvent engoncé dans ses vestes en tweed et ses références aux années Mitterrand, il détonne. Et pourtant, il avance vite. Très vite.

Passé par Valeurs Actuelles, avec ses papiers à l’encre souvent acide, il a vite été repéré par Geoffroy Lejeune. Ce dernier l’embarque avec lui dans la tornade du JDD nouvelle version.

Jules devient alors le genre de plume qui fait réagir. Qui divise. Qui bouscule la nappe.

Le JDD, tremplin ou champ de bataille ?

Ce qui est sûr, c’est que le JDD n’a plus la même tête depuis 2023. Certains crient à la prise d’otage idéologique. D’autres saluent un retour au “vrai débat”. Jules Torres est au cœur de ce virage. Comme une boussole qui aurait décidé de créer son propre Nord.

Et là, franchement, ça pique un peu. Car son style n’est pas neutre. Pas tiède. Pas "oh vous savez, ce n’est ni blanc ni noir…".

Non.

Lui, il balance. Il écrit comme on dégoupille. On aime ou on déteste, mais on clique. Ça, oui. On clique.

Le livre qui gratte où ça dérange

Éric Zemmour, dans le secret de sa campagne. Rien que le titre fait froncer les sourcils. Certains l’ont vu comme un geste d’admiration. D’autres comme un document froid, clinique, sans flamme mais sans filtre non plus.

Mais ce n’est pas un manifeste. C’est une immersion. Comme si on regardait les ficelles d’une marionnette qui aurait voulu devenir président.

Tiens, ça me fait penser… à ces journalistes qui deviennent eux-mêmes des personnages. Des figures plus grandes que leurs sujets. Jules Torres commence à ressembler à ça.

Sa voix ? On l’entend. Trop ?

Il cause sur CNews comme Sabrina Medjebeur ou Matthieu Hocque. Il commente sur Europe 1. Il écrit, il tweete, il prend position. Et à 25 ans, il a déjà l’allure de ceux qu’on craint d’inviter à la radio… de peur qu’il dise tout haut ce que d’autres pensent tout bas. Ou n’osent pas penser.

Sa voix, elle est grave. Pas dans le ton — dans le poids. Il pèse. Et ça, en politique, c’est presque un blasphème pour un journaliste.

Mais lui s’en moque, apparemment. Il avance.

Et côté coulisses ?

Là, silence. Presque rien ne filtre. Il est né aux Sables-d’Olonne — ville tranquille, iodée, où le vent tourne vite. Peut-être que ça l’a forgé, justement. Il n’étale pas sa vie privée. Pas de story brunch sur Instagram, pas de pose devant une bibliothèque trop bien rangée sur son Linkedin.

On ne sait pas s’il lit Houellebecq ou Camus. S’il préfère le café serré ou les verres trop longs en terrasse. C’est flou. Et c’est probablement voulu.

Un peu comme ces personnages qui existent plus dans le regard des autres que dans leur propre parole.

Alors, on en pense quoi ?

On peut lui reprocher ses amitiés, ses prises de position, son goût du clash. Mais on ne peut pas l’ignorer. Il incarne un virage générationnel. Une manière de faire du journalisme plus frontale, plus rapide, parfois brutale. Est-ce qu’il ira trop loin ? Est-ce qu’il s’usera avant 30 ans ? Peut-être.

Mais aujourd’hui, il est là. Et dans le grand théâtre politique-médiatique français, il est déjà monté sur scène. Pas dans les coulisses.

Rideau levé.

Quelle est la signification et l'origine du prénom Jules?

  • Le prénom Jules vient du latin Julius, nom d’une grande famille romaine, les Julii, à laquelle appartenait… oui, Jules César lui-même. À l’origine, le mot Julius pourrait être lié à la racine grecque ioulos, qui désigne le duvet des jeunes garçons — un symbole de jeunesse et de renouveau.
  • Associé à la force, au charisme et au leadership, Jules a longtemps eu une aura noble et virile. En France, il traverse les siècles sans jamais vraiment disparaître. Très populaire au XIXe siècle (merci Jules Verne, Jules Ferry...), il revient aujourd’hui avec un charme rétro, presque espiègle.
  • Ce prénom évoque à la fois l’intelligence vive, une certaine droiture, mais aussi une petite dose d’originalité tranquille. Pas prétentieux, mais pas fade. On imagine un Jules qui observe avant d’agir, avec humour et détermination.
  • Côté symbolique ? Jules porte une énergie de bâtisseur. Un prénom à l’ancienne… mais qui ne se démode pas.

Quelle est la signification et l'origine du nom de famille Torres?

Le nom de famille Torres trouve ses racines dans le mot latin turris, qui signifie tour — au sens architectural : tour de guet, de défense, ou clocher. En espagnol et en portugais, torres est simplement le pluriel de torre. C’est donc un nom toponymique, attribué à l’origine à des personnes vivant près d’une ou plusieurs tours, ou issues d’un lieu nommé Torres (il en existe plusieurs en Espagne et au Portugal).

Mais attention : cela ne signifie pas que tous les « Torres » étaient des seigneurs perchés sur leur donjon. Dans de nombreux cas, ce nom a été donné pour situer, identifier, sans lien noble ou militaire. Il servait à distinguer les familles dans les registres civils ou religieux, souvent sans rapport direct avec une vraie tour.

Par ailleurs, le nom s’est diffusé très largement : dans toute l’Espagne, au Portugal, en Amérique latine… mais aussi dans le sud de la France et dans certaines familles juives séfarades converties. Il peut donc avoir des histoires multiples, des racines très différentes selon les lignées.

Torres, en somme, évoque la hauteur… mais chaque porteur a sa propre fondation.

NB : Ce portrait n’a pas vocation à figer qui que ce soit. Jules Torres évolue, prend la lumière, fait débat — mais rien n’est jamais tout blanc, tout noir, tout ciselé. Ce qu’on lit ici, c’est une photographie partielle, peut-être un peu floue sur les bords, prise à un instant T. Les vérités d’aujourd’hui ne sont pas les certitudes de demain. Et les personnages publics sont souvent plus nuancés que ce qu’on projette sur eux… ou ce qu’ils laissent paraître.

À propos de Salima Bachar

Salima Bachar est autrice pour La Maison des Sultans. Elle écrit avec la mémoire du sable, la douceur des rituels anciens et la richesse des secrets glissés entre les fêtes lumineuses et les rêves qui veillent. Beauté, bien-être, maison, voyages… Ses textes célèbrent les gestes discrets, les traditions vivantes et les symboles qui traversent le temps. Entre matières naturelles et récits sensibles, sa plume relie l’intime à l’universel, avec une voix sensorielle et profonde.

📮 Un mot doux, une question, un souvenir à partager ?
Salima répond toujours : contact@lamaisondessultans.com

Retour au blog

Laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés.